« Collapsologie » : différence entre les versions
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https://www.cnrseditions.fr/catalogue/ecologie-environnement-sciences-de-la-terre/le-souci-de-la-nature/ |
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Nos sens, pas plus que notre rationalité ne sont adaptés au sujet. Et maintenant l'invisibilité commence à devenir visible (y compris via la "pression migratoire") la mobilisation monte, mais on est loin de la transformation du monde.
Pour C Fleury, la question des limites de soutenabilité planétaire était totalement étrangère au siècle des lumières (qui ont conçu notre état de droit). A cette époque, on pensait que les ressources naturelles étaient inépuisables). Et on a construit notre modèle de la justice grâce à l'énergie peu chère. Maintenant il faut le contraire. L'éthique n'a pas fondé nos modèles de développement. Les élites ont la main sur les leviers mais ceux qui ont encore les moyens de s'émanciper des crises climatiques et environnementales pensent qu'ils peuvent vivre "sans le monde" (et la réalité leur donne encor raison note C Fleury). Les pressions sur les élites se font souvent via de la violence, et pas toujours efficacement. Ça se régulera par une catastrophe conclue-t-elle. L'état de droit n'encourage pas la permissivité, mais il est à redéfinir, pour éviter une dynamique encore plus liberticide ; il a lâché les rêves de solidarité pour le rêve de la croissance, ce qui est à changer. Inventer une vraie gouvernance mondiale (ce qui n'a jamais été fait) est une obligation, et il faut le faire, sans perdre les modèles nationaux de légitimité, qu'on na mis longtemps à construire et qui nous rassurent, bien que cependant inefficaces dans le monde d’aujourd’hui).
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