« Recherche:L'énigme de Fermat passée au crible » : différence entre les versions
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== Genèse de l'étude ==
La première lecture (vers 1997) qui m'a fait m'intéresser à ce problème est celle du célèbre ouvrage de vulgarisation de Simon Singh, ''Le dernier théorème de Fermat,'' lecture qui m'avait été suggérée par une amie étudiante en mathématiques. Là j'ai commencé à sentir que je tenais quelque chose<ref>« Dans notre connaissance des choses de l’Univers (qu’elles soient mathématiques ou autres), le pouvoir rénovateur en nous n’est autre que l’innocence. C’est l’innocence originelle que nous avons tous reçue en partage à notre naissance et qui repose en chacun de nous, objet souvent de notre mépris, et de nos peurs les plus secrètes. Elle seule unit l’humilité et la hardiesse qui nous font pénétrer au cœur des choses, et qui nous permettent de laisser les choses pénétrer en nous et de nous en imprégner. » (Récoltes et semailles, p 51).</ref>. Baudelaire dit dans un de ses poèmes : « J’aime passionnément le mystère parce que j’ai toujours l’espoir de le débrouiller. » J'ai moi aussi cette passion, poussée à un haut degré ma foi. Souvent on considère un mystère comme insoluble, par la raison même qui devrait le faire regarder comme facile à résoudre. En faisant simplement preuve de bon sens, dans une perception fine des choses, une approche objective
Vers 2006 après avoir consulté la fiche Wikipédia concernant ce théorème j'avais tout de suite vu que de tous les arguments avancés par les contempteurs de Pierre de Fermat et repris par les wikipédiens, absolument aucun ne tenait la route. Pourtant, tous y étaient réunis, la partie de l'article concernant la possibilité d'une preuve par Fermat lui-même avait été rédigée à partir de tous ces arguments très orientés et parfois péremptoires, ''sans jamais prendre en compte un seul argument'' d'un mathématicien pensant que Fermat, immense génie de la valeur de Pascal sans doute, grand pédagogue et juge tout à la fois, ait pu avoir la preuve qu'il annonçait. C'est ainsi que les gardiens du temple interdisaient par exemple que figure dans l'article le nom de la chercheuse et mathématicienne la plus experte (Catherine Goldstein) et universellement reconnue, de Pierre Fermat et de ses travaux. De même vous rêveriez si vous pensiez qu'aurait pu y figurer le nom de Jacques Roubaud. Quant à l'opinion de ce dernier, toujours au sujet du théorème, sur « les suiveurs des suiveurs qui ne savent plus rien de ce qui a motivé les fondateurs, qui pensent savoir tout ce qu’il y a à savoir, dès les commencements »,'' les amateurs dont je parle sont toujours aussi persuadés qu'ils savent « ''tout ce qu’il y a à savoir. »
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