« Recherche:L'énigme de Fermat passée au crible » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 420 :
Lorsque je travaillais à la rédaction de la fiche Wikipédia sur le théorème, un wikipédien joueur de go fit appel à son ami et complice Pierre Colmez, joueur de go lui aussi, et dont l'opinion figure maintenant en page de discussion du théorème : ''« Ce qui est sûr, c'est que toutes les démonstrations auxquelles Fermat auraient pu penser à son époque se cassent la figure. […] »'' Colmez a donc deviné tout ce à quoi Fermat « “''auraient” pu penser. »'' Ça frise le génie. La meilleure réponse à lui apporter est [https://fr.wikiversity.org/wiki/Recherche:L%E2%80%99%C3%A9nigme_de_Fermat_pass%C3%A9e_au_crible#Conte_%C3%A0_gu%C3%A9rir,_conte_%C3%A0_grandir celle-ci]. Ce qui est sûr et symptomatique c'est que [[w:Pierre_Colmez|Pierre Colmez]], en plus de s'adonner à un jeu de stratégie qui fait appel à la ruse, est aussi un mathématicien professionnel, et surtout, il se voit comme supérieur à Fermat. La suite de son intervention ne manque pas de sel : ''« mais on ne peut pas empêcher les optimistes de croire qu'il a eu une révélation complète de toute une théorie qui nous aurait échappé jusqu'ici, mais va expliquer ça aux gens qui veulent croire à la révélation divine... »''
 
On voit combien certains professionnels non spécialistes de Fermat, censés pourtant être dotés d’un esprit rigoureux, peuvent rester arc-boutés sur leurs préjugés réconfortants, incapables d'avoir un jugement raisonnable, et ne trouvent parfois pour seul argument que d’évoquer sur un ton persifleur une « révélation divine », désignant ainsi Fermat comme un mystique dont les inventions lui seraient tombées du ciel. Colmez fait partie de ces joueurs de go qui n'aiment pas perdre et utilisent toutes les diversions possibles quand il s'agit de vaincrebattre un adversaire. Pourtant quand ils le sous-estiment il n'est pas rare qu'ils tombent tête baisée dans le gros piège qui leur est tendu. Ici Colmez n'a même pas eu conscience de s'être fait berner et d'une manière subtile et grossière à la fois, il se plaît à être condescendant (méprisant, en filigrane) vis-à-vis d'un génie, Fermat en l'occurrence. Admirons au passage la faute d’orthographe dans « ''toutes les démonstrations auxquelles Fermat ‘’auraient’’ pu penser »'', qui est un joli lapsus. Pourquoi ce pluriel ? NotreSûrement notre homme doit êtreest un devin un peu trop imaginatif, qui connaît une infinité de démonstrationssssss auxquelles Fermat ‘’auraient’’ pu penser {{Clin}} Quant à son ami joueur de go, il n'a pas remarqué de faute d'orthographe {{Clin}}. L'ironie estde quela dechose telsest mathématiciensqu'un peuventmathématicien affirmerdéclare savoir tout ce à quoi Fermat « ''auraient pu penser »,'' tandis que nous avons exposé plus haut les nombreux indices que Fermat, par des codages très subtils, ''a pensé'' à nous laisser {{Clin}}. Où l'on voit encore une fois que dans la sphère mathématicienne la capacité d'analyse n'est pas la vertu la plus répandue.
 
Fermat n’aurait pas été surpris, sûrement même aurait-il été amusé d'apprendre que des mathématiciens bien comme il faut, bien académiques, aient attribué le prix qui porte son nom à un joueur de go en 2005. Le manque de jugement et l’aveuglement orgueilleux propres à tous les contempteurs de Fermat n’auront pas épargné beaucoup de sachants, et on se demande quelle apogée pourrait un jour atteindre une légende urbaine aussi enracinée et aussi nécessaire à leurs besoins.