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Les joies qu’on éprouve en découvrant petit à petit la pensée de Fermat sont incommunicables. Tentons de faire une analogie avec une expérience de pensée que toute personne peut tenter si elle possède quelques notions de physique et une bonne imagination. Nous savons qu’un électron est à la fois onde et «particule», particule-énergie donc. Partons du postulat, pas du tout farfelu, que les ‘’particules élémentaires’’ elles-mêmes, dans l’infinitésimal, ne sont pas réellement de la matière, de la ‘’matière solide’’, mais que ''toute'' la matière est constituée uniquement d’énergie vibratoire.<br>
Je peux donc penser le monde comme immatériel. En somme, je suis dans un rêve, mais un rêve éveillé. Si me trouvant dans la nature en train d’observer un très beau paysage, conscient d'être dans ce “rêve éveillé”, et en même temps voyant de mes yeux l’image du monde ''(avec ses couleurs et ses formes, que je perçois grâce à mon sens de la vue, image dont je sais qu'elle n'est qu'une illusion physique produite par des phénomènes physiques [fréquences des différentes couleurs] et chimiques [yeux] )'', je peux ressentir une sensation étrange et émouvante, qui peut être une joie très intime devant ce fabuleux spectacle qu’est l’Univers : « Ce magnifique paysage n'existe pas vraiment ''et pourtant ''il est devant mes yeux. »''
 
== Fermat et la publication ==
S'il a fait connaître par courrier quelques uns de ses travaux de géométrie (des petits Traités), il n'a jamais rien publié à son nom. Fin 1652, une épidémie de peste sévit dans le Sud-Est de la France. Comme beaucoup Fermatil est atteint mais il en réchappe. En 1659, encore affaibli par la maladie qui l'a frappé, il tente de faire publier ses travaux. Il, sollicite pour cela la contribution active de Carcavi et de Pascal, à leur charge de tout mettre en ordre dans ses écrits et de trouver un éditeur. Il leur précise que l’ouvrage ne devra pas porter pas son nom :
 
9 août, 1654 ou 1659 :