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À un pur mathématicien qui n’est que mathématicien, les plus grandes évidences toujours échapperont. J’ai lu très peu de mathématiciens en qui, en dehors de leurs mathématiques, on pouvait accorder toute confiance. Seul peut raisonner raisonnablement le mathématicien qui a gardé l’esprit d’enfance, ce doit être un poète, qui jamais ne bride pas son imagination. Citons Etienne KLEIN : ''« C'est peut-être ce que j'admire le plus chez [Einstein]. Cette capacité qu'il avait à se poser des questions toutes simples, des questions d'enfant, et à leur trouver des réponses élaborées avec toute la rigueur d'un cerveau d'adulte. »'' Souvenons-nous que Fermat a écrit de la poésie (en plusieurs langues). De même Giordano Bruno. Pensons à l’inoubliable logicien qu’était Lewis Caroll, auteur de ''‘’Alice au pays des merveilles’’'' et de ''‘’ De l'autre côté du miroir’’''. Pensons à Jacques ROUBAUD, écrivain et mathématicien, membre de l'Oulipo, joueur de go fort spirituel et poète bien connu des mathématiciens, qui concilie opportunément ''« l'esprit de géométrie et l'esprit de finesse »''. Puis remarquons que [[w:Catherine_Goldstein|Catherine Goldstein]], chercheuse mathématicienne et historienne, qui a toujours dit contrairement à une ribambelle de ‘’sachants’’ que l’existence d’une preuve du Théorème de Fermat par Fermat lui-même n’avait rien d’improbable, avait pour père un poète, [[w:Isidore_Isou|Isidore Isou]] (1925-2007), qui fut aussi peintre, romancier, dramaturge, économiste,… Et n'oublions pas les écrits littéraires d'Alexandre GROTHENDIECK (voir ''infra'').
 
Dans les lignes qui suivront on verra combien la stratégie que Fermat a mise en place pour livrer son ultime défi, non seulement est un défi à l’imagination, mais confine à une énigme policière, et à un poème épique tout autant. [[w:Edgar_Allan_Poe|Edgar Allan Poe]], fameux nouvelliste précurseur du roman dit ‘’policier’’ (et qui fuit traduit par Charles Baudelaire), s’il avait eu connaissance en son temps des découvertes faites par Roland Franquart, se serait réjoui d’avoir à mener une enquête cette fois bien réelle et à n’en pas douter l’aurait menée à son terme.
 
La mathématique s’occupe des quantités et des formes, elle n’est pas le tout. Une raison cultivée par la seule logique algébrique est invalide. Seule est valide une raison gouvernée par la logique générale (abstraire). Les mathématiciens ont implicitement postulé qu’une vérité ''purement'' algébrique devait être une vérité générale. La confusion est si énorme, l'erreur si grossière, qu'on ne peut que s'émerveiller de l'unanimité avec laquelle elle fut acceptée. De même un axiome mathématique ne peut être un axiome d’une vérité générale. Ils ont aussi cru bon (les mathématiciens français sont les plus coupables de cette imposture scientifique) d’appliquer le terme '''‘’analyse’’''' à des domaines de leur discipline, considérant ainsi que les mots tirent leur valeur de leur application. Essayez, si vous ne craignez de vous faire écharper, d’expliquer cela à un pur mathématicien, celui qui ne raisonne qu’avec sa raison algébrique.