« Recherche:Le temps dans la relativité restreinte ou la célérité du temps/Géométrique » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 12 :
 
Toute ‘chose’ a un temps qui lui est propre. Ce modèle est représenté sur la figure 4. Le futur est représenté par une bulle temporelle qui diminue de volume à la vitesse de la lumière. Lorsque le volume de la bulle devient nul, c’est le présent. Puis le volume de la bulle augmente, c’est le passé. Ce modèle satisfait aux équations de la figure 3 et il est stationnaire en quelque sorte(abus de langage).https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Mod%C3%A8le_du_temps_propre.pdf
[[Fichier:Modèle_du_temps_propre.pdf|vignette|center|832x832px603x603px|modèle du temps propre]]
Si l’on considère deux observateurs en mouvement l’un par rapport à l’autre, soumis au modèle du temps propre, il est difficile de définir quel est celui qui se déplace. Aussi, chaque observateur voit le temps écoulé de l’autre réduit en comparaison du sien. Dans le cadre de l’application seule de ce modèle, le paradoxe des jumeaux semble maintenu. Le parallèle avec la théorie classique est rapide. '''La théorie classique compare les temps propres''' (temps ressenti) '''des 2 jumeaux et non leurs temps absolus'''. Ce qui explique le paradoxe. Les expériences de pensée, conduisant aux transformées de Lorentz, permettent de calculer la réduction du temps propre du à la vitesse et pas le temps absolu. Or, il se trouve que pour l'individu du vaisseau, la réduction de son temps propre est identique à son temps absolu. Ce n'est pas le cas pour l'observateur extérieur.
 
Ligne 18 :
 
Pour l’observateur extérieur, le vaisseau et son temps propre sont contractés par la vitesse. En conséquence, '''il y a un facteur ɣ² entre la réalité du vaisseau et celle observée de l’extérieur'''. (Et c’est heureux !). Dans le cas présent, cela va nous permettre de simplifier les mensurations de la figure suivante. Si, sur la figure 5b le temps du vaisseau est identique à celui de la figure 5a, je dois considérer que la taille est ɣ² plus petite pour retomber sur la même réalité. La vitesse du vaisseau étant c/2, ɣ²=4/3. En conséquence, le vaisseau sur la figure 5b fait les ¾ du vaisseau sur la figure 5a. Dans la théorie classique, la contraction des longueurs serait <math>\surd</math> (3/4) et la dilatation du temps <math>\surd</math> (4/3). (On aurait tout aussi bien pu choisir une taille de vaisseau normale avec une dilatation du temps de 4/3).https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Simultan%C3%A9it%C3%A92.pdf
[[Fichier:Simultanéité1.pdf|vignette|center|814x814px470x470px|expérience de simultanéité observateur intérieur]]
Les deux lasers déclenchent avec un décalage. Optiquement, celui de gauche part avant celui de droite (fig 5b)'''.(En fait, les deux lasers partent lorsque 'l'équi-temps' 0 atteint les parois,''' comme à la fig5a''').''' Ils se croisent au milieu du vaisseau en t=2. En théorie classique, c’est le seul point dans le présent. Aussi, il sert de référent au temps du vaisseau pour le modèle. Les 2 lasers terminent leur course et '''atteignent les parois d’en face avec 'l'équi-temps' 2'''. Optiquement, celui de droite atteint la paroi de gauche avant l’autre.
 
Ligne 28 :
 
Enfin, plaçons-nous à la place de l’observateur du vaisseau. Son temps propre se déplace à la vitesse de la lumière par rapport à lui-même. Mais, ce coup-ci, l’espace dans lequel il se déplace est contracté par la vitesse du vaisseau. C’est l’essence du temps absolu. Cela revient à dire que son temps propre passe ɣ fois plus vite que dans un même espace non contracté (comme pour l’observateur extérieur). '''C’est le temps absolu.''' Il est relatif et dépend de la géométrie de l'espace qu'il parcourt.
[[Fichier:Simultanéité2.pdf|vignette|center|1084x1084px635x635px|expérience de simultanéité observateur extérieur]]