« Théorie de la mesure/Tribus » : différence entre les versions
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Plusieurs notions mathématiques requièrent implicitement l’existence d'une « structure » sur l'espace sous-jacent. Ainsi, la notion de fonction continue requiert l’existence préalable d'une topologie, la notion de complétude d'un ensemble (ou de suite de Cauchy), dépend d'une métrique, la notion de stationnarité ou d'ergodicité en géométrie dépend d'un groupe de transformations.
Pour ce qui est des mesures, la structure sous-jacente est celle de « '''tribu''' », ou « '''σ-algèbre''' ». C'est un ensemble de parties de <math>X</math>. Un ensemble <math>X</math> muni d'une tribu <math>\mathcal{A}</math> est appelé « '''espace mesurable''' ». Il est nécessaire de munir un ensemble d'une tribu pour pouvoir effectivement mesurer ses parties, même dans le cas le plus naturel et le plus pratique où l'on veut mesurer des parties de <math>\R</math>
Comme pour les topologies, il peut y avoir plusieurs tribus sur un ensemble, avec des relations d'inclusion.
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}}
Il est possible d'y définir une mesure. Naturellement, on définit d'abord la mesure d'un ensemble simple (par exemple la longueur d'un intervalle) puis on étend cette mesure à des objets plus complexes en découpant ces dernier objets en des ensembles simples. Pour recoller les morceaux une manière naturelle est d'en prendre l'union puis de mesurer cette union, il faut donc supposer notre classe stable par union. Mais une barrière fondamentale est la dénombrabilité du nombre de morceaux
Un ensemble <math>\mathcal M</math> de parties de <math>X</math> est une tribu sur <math>X</math> si (et seulement si) :
* <math>\varnothing\in\mathcal M</math> ;
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