« Athlétisme/Épreuves » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
vu hb
Balises : Révocation manuelle Éditeur visuel
m Annulation des modifications 828753 de 105.101.8.213 (discussion)
Balise : Annulation
Ligne 51 :
Le départ d'un {{Unité|200|{{abréviation|m|mètre}}}} est plus technique qu’il n'y parait. Le virage oblige le sprinteur à redresser ses épaules pour lutter contre la [[w:Force centrifuge|force centrifuge]] mais il ne faut pas que ces épaules soit trop redressées sinon le sprinteur ne pourrait plus pousser, il est donc obligé de doser son effort et de sentir sa course. La force centrifuge s'appliquant plus sur les premiers couloirs que sur les couloirs extérieurs ; un sprinteur placé au couloir 1 aura donc souvent une course légèrement moins bonne que s'il était au centre, ce qui rend les demi-finales du {{Unité|200|{{abréviation|m|mètre}}}} des grands championnats plus intéressantes et un peu plus imprévisibles que celles du {{Unité|100|{{abréviation|m|mètre}}}}.
 
Le virage change aussi de nombreuses choses dans la course qui doivent être prisent en compte lors de la préparation. La plus importante est le placement du pied ; le virage oblige le coureur à lutter contre la force centrifuge, il gaspille donc de l'énergie dans la direction opposée à celle vers laquelle la force centrifuge le repousse, énergie qu’il ne peut donner qu'avec son pied. De ce fait, s'il veut avoir le même rendement, son temps d'appui au sol sera plus long ; son pied doit donc accélérer son mouvement, si bien que sa poussée ne sera jamais aussi parfaite qu'en ligne droite. Le virage oblige aussi le sprinteur à adapter sa musculature ; il doit être encore plus solide et gaîné et ses appuis doivent l'être également. Le viraagevirage peut aussi être à l'origine de disqualifications : le sprinteur peu attentif peut mordre le couloir d'à côté s'il est déporté par la force centrifuge ou s'il lui résiste trop.
 
Une fois le virage terminé, la course est presque jouée, mais les coureurs peuvent parfois encore espérer gagner une ou deux positions, voire plus si la course est très serrée. Lors de cette ligne droite, le sprinteur applique la même méthode que lors d'un {{Unité|100|{{abréviation|m|mètre}}}}. Il doit cependant faire attention de ne pas revenir trop sur la gauche à la sortie du virage, au risque de mordre dans le couloir intérieur.