« Recherche:L'énigme de Fermat passée au crible » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 475 :
 
''« Les savants font la guerre aux préjugés populaires, sans s'apercevoir qu'ils sont eux-mêmes tout pleins de préjugés pour le moins aussi nombreux, quoique différents, et bien plus dangereux pour la société. [...] Les savants et les sots, comme les oies sauvages, aiment à se réunir et à voyager en troupes. Le philosophe, comme l'aigle, aime à s'élever solitaire dans les cieux d'où il plane au-dessus des préjugés des savants et des sots. »'' (Auguste Guyard, Quintessences, 1847). À moins d'avoir pris le temps d'étudier cette énigme − et sa très longue histoire − avec tout le discernement requis et un esprit critique en constante alerte, il est difficile de comprendre comment des intellects français ont pu prétendre dépasser en intelligence le plus grand génie mathématicien du dix-septième siècle, leur ''compatriote'' qui plus est. Ainsi pour ''<span style="color:blue">René Descartes</span>'', qui ne pouvait suivre Fermat et le jalousait, et dont l'anagramme <span style="color:blue">''Tendre caresse''</span> témoigne ration-elle-ment de sa jalousie envers Fermat. Les mathématiciens français ont été, et sont toujours, les plus responsables de cette imposture scientifique. Jusque dans l'histoire du théorème ''qui a généré le plus d'études au monde'', ce sont encore trois Français, Descartes, Weil et Itard qui ont été les plus méprisants envers leur compatriote. Cette histoire ressemble à une assemblée de coqs de villages en lutte contre le plus grand génie mathématique de la nation, (peut-être aussi du monde si l'on suit Pascal), pour savoir lequel est réellement le plus intelligent. Si nous étions un peu méchant à notre tour nous dirions que le professeur de mathématiques Jean Itard, qui n'était ni savant ni chercheur, est certainement celui qui a été le plus intelligent. Si l'on sait répondre à cette question : <span style="color:blue">''« Pourquoi les mathématiciens français sont-ils ceux qui ont été les plus méprisants, davantage encore que les Anglais, envers Pierre de Fermat ? »''</span> on comprendra mieux que l'obstination des contempteurs a de beaux jours devant elle. Et à qui se demanderait quelle apogée pourrait atteindre un jour une légende urbaine aussi enracinée et aussi nécessaire aux besoins de ces demi-habiles, nous répondrons simplement : un silence assourdissant.
 
== Pascal vs Itard ==
== Un léger désaccord ==
{| class="wikitable"
''●'' Blaise Pascal écrivant à Pierre Fermat :
! scope="col" |'''[[w:Blaise_Pascal|Pascal]]''' à Fermat
 
! scope="col" |Itard
| width="50%" |''« Voilà, monsieur, tout l’état de ma vie présente, dont je suis obligé de vous rendre compte, pour vous assurer de l’impossibilité où je suis de recevoir l’honneur que vous daignez m’offrir, et que je souhaite de tout mon cœur de pouvoir un jour reconnaître, ou en vous, ou en messieurs vos enfants, auxquels je suis tout dévoué ayant une vénération particulière pour ceux qui portent le nom du premier homme du monde. »''
|-
 
| width="50%" |« Voilà, monsieur, tout l’état de ma vie présente, dont je suis obligé de vous rendre compte, pour vous assurer de l’impossibilité où je suis de recevoir l’honneur que vous daignez m’offrir, et que je souhaite de tout mon cœur de pouvoir un jour reconnaître, ou en vous, ou en messieurs vos enfants, auxquels je suis tout dévoué ayant une vénération particulière pour ceux qui portent le nom du premier homme du monde. »
|'''''●''''' Jean Itard en 1950 : ''« Jamais Fermat n’a été en possession d’une preuve de son Grand Théorème pour un exposant supérieur ou égal à cinq. »''
|}
 
== M.P.E.A.S. ==