« Recherche:L'énigme de Fermat passée au crible » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 329 :
Fermat a fait preuve ici de beaucoup d'ingéniosité. Avait-il noté que “''detexis”'' est aussi l'anagramme d existe ? (Merci à Jean-Paul Blanc qui me signala cette curiosité). Connaissant la sagacité du personnage j'en suis certain.
 
La trouvaille qui m'a le plus réjoui n'est pas la découverte de cette très curieuse version de l’''Arithmetica'', car bien que j'ai passé énormément de temps à rechercher une troisième version de l'''Arithmetica'', j'ai surtout eu beaucoup de chance (et d'entêtement), elle aurait pu ne pas être présente sur internet, et finalement le décodage de cette anomalie n'en a pas été trop difficile, surtout avec les données dont je disposais déjà grâce en particulier à Roland Franquart. Non, là où j'ai été le plus heureux, c'est quand j'ai fait [[https://fr.wikiversity.org/wiki/Recherche:L%E2%80%99%C3%A9nigme_de_Fermat_pass%C3%A9e_au_crible#Premier_maillon,_les_nombres_de_Fermat|cette découverte relative aux “nombres de Fermat”]]. Quand on commence à suivre Fermat on fait preuve de plus en plus d'audace, sans aucun complexe, pour s'aventurer de l'autre côté du miroir, là où personne n'est encore allé. Il a fallu du temps, de la méditation, inconsciente aussi (sérendipité), de multiples relectures de la lettre à Carcavi, jusqu'à ce que, la connaissant par cœur, je la relise une dernière fois ''comme en pensant à autre chose''. Et soudainement la ruse de Fermat m'est apparue dans tout son éclat. Il avait d'abord fallu oser imaginer que son astuce pouvait être d'une habileté diabolique, puis peser chaque mot de la proposition adressée à Carcavi. Il y a quelque chose d'infiniment réjouissant en ce que nous les humbles avons souvent une vie bien plus apaisée, une vision des choses plus fine, que les personnalités très en vue soumises à toutes sortes de contraintes.
 
* Lorsque je fis part à Catherine Goldstein de ma découverte du mot ''«detex'''ṡ'''»'' (rappelons que le mot, ici comme ailleurs, est suivi d'un point surchargé), elle me fit cette réponse laconique : ''« L'arithmetica est fautive. »'' En effet l'ouvrage original de Diophante (1621) et très fautif, certains passages sont complètement inexploitables, au point que Huygens avait renoncé à en poursuivre la lecture, et Fermat n'avait pu entièrement le déchiffrer. Les remarques que son fils y a ajoutées aux endroits adéquats en 1670, sont quant à elles écrites dans un style aussi parfait que dans ses correspondances et ne comportent aucune erreur, à moins de considérer comme une “erreur” le fait qu'il existe 3 versions différentes de l’''Arithmetica'', et comme des extraordinaires coïncidences les multiples indices (on en comptera finalement 27). Je n'ai pas voulu mettre Catherine dans l'embarras et lui demander pourquoi elle m'avait fait cette réponse incroyable, je pense qu'elle ne souhaite pas s'impliquer dans une affaire depuis longtemps trop polémique et je crois qu'elle a su que je le comprendrais. Ce qui convient fort bien à cette étude, lui permettant de garder tout son sel. Il semble que, logiquement, tout s'enchaîne au mieux pour que cette épopée jamais ne connaisse de fin et pour que Pierre de Fermat jamais ne soit vaincu. Pouvait-on mieux remercier ce génie qu'en lui consacrant cette étude ? Merci Monsieur de Fermat.