« Recherche:L'énigme de Fermat passée au crible » : différence entre les versions

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– Tourmenter les savants pendant 324 ans (1994 – 1670 = 324) et non 358 ans (souvent arrondi en 350) comme on le lit souvent.<br>
– Permettre que le plus grand défi de Pierre de Fermat – retrouver et comprendre entièrement l’admirable démonstration qu'il a réellement dévoilée en sondant « les mystères de la science des nombres » – n'ait toujours pas été relevé en 351 ans (2021 – 1670 = 351).
<blockquote>''« Dans les années 1970 l'effet de découragement de ces 350 années d'échecs relatifs était tel qu'il était de bon ton de dire que l'assertion de Fermat n’était pas suffisamment générale pour être considérée comme significative ou qu’elle était soit indémontrable soit fausse. Mais en l'espace d'une trentaine d'années la communauté mathématique a radicalement changé sa perception de la question en passant d'un désintérêt plus ou moins courtois à l'enthousiasme le plus vif ! On s'est soudainement mis à croire à la véracité de l'assertion de Fermat vers 1985 et cette disposition d'esprit a été un puissant stimulant pour l'édification des difficiles théories qui ont conduit à sa démonstration. »'' [[w:Yves_Hellegouarch|Yves Hellegouarch]].</blockquote>
 
== Au lecteur ==
Il semble judicieux de laisser cette étude en libre accès même si elle est en constante évolution. Peut-être aurais-je pu utiliser dans cette recherche l'expression «Théorème vivant» en sous-titre, par exemple, mais [[w:Cédric_Villani|Cédric Villani]] me l'a chipée {{Clin}}. Dès que j'eus connaissance de la formidable énigme chargée d'histoire de Pierre de Fermat j'ai perçu que ce génie polymathe très inventif était sûr de son fait et, cerise sur le gâteau, très espiègle. J'avais un avantage non négligeable pour étudier le mystère qu'il nous proposait, ayant pour “allié” dans cette affaire, [[w:Blaise_Pascal|Blaise Pascal]] (excusez du peu), qui encensait littéralement Fermat. Je souris intérieurement et malicieusement en pensant que toi amie lectrice, toi ami lecteur, tu découvres comme moi des choses passionnantes sur un immense génie du dix-septième siècle, des choses que la plupart des savants n'auront jamais sous les yeux. Si tu apprécies cette étude alors peut-être comme moi souriras-tu en constatant qu'il n’est pas besoin d’être un grand savant découvrir ces choses admirables qui sont passées complètement inaperçues leurs yeux.
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''« N'étant pas moi-même compétent pour analyser votre démonstration, je vous encourage à l'envoyer à Monsieur..., expert en la matière et qui pourra vous aider. Voici son adresse : ... ».''
 
L'expert en question n'était autre que le dernier expéditeur d'une démonstration. L’atmosphère<blockquote>''« autourDans les années 1970 l'effet de cedécouragement de ces 350 années d'échecs relatifs était tel qu'il était de bon ton de dire que l'assertion de Fermat n’était pas suffisamment générale pour être considérée comme significative ou qu’elle était soit indémontrable soit fausse. Mais en l'espace d'une trentaine d'années la communauté mathématique a radicalement changé sa perception de la question en passant d'un désintérêt plus ou moins courtois à l'enthousiasme le plus vif ! On s'est soudainement mis à croire à la véracité de l'assertion de Fermat vers 1985 et cette disposition d'esprit a été un puissant stimulant pour l'édification des difficiles théories qui ont conduit à sa démonstration. »'' fameux[[w:Yves_Hellegouarch|Yves théorèmeHellegouarch]].</blockquote>Bien restantavant toujourscette troublée,date il semble que l’inconscient collectif et l’effet de groupe à l’œuvre dans les hautes sphères de la discipline aient décidé qu’il faille arrêter les dégâts et disqualifier encore plus et par tous les moyens possibles Fermat et son théorème. Rendons hommage à tous les savants qui ont su faire preuve de retenue et de sagesse. La découverte d'une preuve par Wiles en 1994 suscita l'enthousiasme dans le monde entier, un enthousiasme mâtiné parfois d'un peu de tristesse : pour prouver un énoncé très élémentaire il avait fallu écrire tout un traité de mathématiques d’une difficulté inouïe. Jamais un mathématicien ''bien comme il faut'' n’aurait imaginé que Fermat (dont l'espiègle pédagogie était pourtant connue) ait inséré dans sa deuxième ''observation'' (outrageante ?) écrite en latin tout ce qui était nécessaire pour la décrypter.
 
Nos mathématiciens ne savent plus raisonner sainement sur les concepts primordiaux, n’y ayant jamais été contraints puisque leurs prédécesseurs, de plus en plus ont brûlé les étapes. Ils sont en conformité avec l’époque, une ère matérialiste. L’esprit est de plus en plus encombré de pensées compliquées, tout comme l’est la manière de chercher. Pour raisonner ils recourent à de plus en plus de symboles mathématiques, de formules de plus en plus complexes, leur pensée s’appuie sur cette complexité au lieu que d’être une pensée pure. L'abstraction dans le simple est devenue inaccessible, le pur spirituel, sa beauté, sont définitivement perdus.