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Si Fermat est parfaitement conscient de sa valeur, de l'avis de ceux qui le connaissent il est fort modeste. Quand Fermat meurt le 12 janvier 1665 on grave dans le marbre de sa tombe une épitaphe se terminant par ''« Vis scire quiddam quod juvet ? nesciri ama. »'' ('''''« Veux-tu savoir ce qui est utile ? Veille à être ignoré »)'''''. Cette lettre cavalière interroge, pensait-il rellement que Pascal accepterait de s'atteler à une tâche de mise en forme d'un travail pointu et détaillé qui aurait empiété sur son temps ? Nous n'avons connaissance d'aucune réponse à cette lettre, ni de Pascal ni de Carcavi, c'est d'ailleurs la seule lettre qui nous est parvenue où est mentionné ce projet.
 
Aux yeux de Fermat ses découvertes ne furent pas appréciées à leur juste valeur et le « ''livre important »'' qu'il disait vouloir consacrer à l'arithmétique ne sera jamais publié, du moins de la façon qu'on aurait espérée. Sa grande contribution à la théorie des nombres sera connue par sa correspondance et surtout par les 48 notes où il aura mis toute son application, et que Samuel, chargé par son père d'en assurer la publication ''après sa mort'', insérera dans l'''Arithmetica'' de Diophante. Même si de nombreux observateurs ont pensé que Fermat écrivit ses observations au fil de l'eau, au fil des années, le style utilisé montre qu'au fur et à mesure qu'il en écrit de nouvelles, il connaît très exactement le contenu des précédentes. De la thèse ici défendue on déduit d'ailleurs logiquement ''qu'elles ont certainement été écrites plus ou moins en même temps,'' et qu'il en eut l'idée assez tôt, ​bien avant de les consigner dans un style irréprochable.
 
== Bref historique de la découverte de Wiles ==