« Recherche:L'énigme de Fermat passée au crible » : différence entre les versions

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Le mathématicien [[w:Harold_Edwards|Harold Edwards]] voulut vulgariser des mathématiques. Évoquant la conjecture des '''"nombres de Fermat"''' il écrivit : « [Fermat] alla même jusqu’à dire, plus tard dans sa vie, qu’il pouvait prouver que ces nombres étaient tous premiers ». Quand Fermat écrit : « J’ai ensuite considéré certaines questions », Edwards tombe dans le piège et interprète ainsi : ''« J'ai ensuite prouvé certaines propositions. »'' . [[w:Eric_Temple_Bell|Eric Temple Bell]], lui aussi mathématicien, comme Edwards avait à cœur d'attirer des gens vers les mathématiques, voici ce qu'il écrit dans son livre ''The Last Problem'', édité en 1961, après sa mort survenue en 1960 :
 
<blockquote>''« Fermat a déclaré qu'il ''pensait'' que la proposition était vraie, mais n'a jamais prétendu nulle part l'avoir prouvée. Il est temps que les déclarations erronées dans certaines histoires mathématiques soient corrigées – même au prix d'imprimer tout ce que Fermat a dit dans son propre langage. [...]. »''</blockquote>Dans sala lettre bilan de Fermat à Carcavi pour Huygens, où il ne fait toujours aucune allusion au grand théorème, il termine par ces mots : ''« Et peut-être la postérité me saura gré de lui avoir fait connaître que les Anciens n’ont pas tout su, et cette relation pourra passer dans l’esprit de ceux qui viendront après moi pour'' traditio lampadis ad filios'', comme parle le grand Chancelier d’Angleterre, suivant le sentiment et la devise duquel j’adjouterai,'' multi pertransibunt et augebitur sciencia<sup>(*)</sup>''».''
 
(*) « Ils seront nombreux à aller au-delà, et la connaissance en sera accrue. »