« Recherche:L'énigme de Fermat passée au crible » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m →‎M.P.E.A.S. : doublon
Ligne 407 :
 
== Fermat et la publication ==
S'il a fait connaître par courrier quelques uns de ses travauxpetits traités de géométrie (des petits Traités), il n'a jamais rien publié à son nom. Fin 1652, une épidémie de peste sévit dans le Sud-Est de la France. Comme beaucoup il est atteint mais il en réchappe. En 1659 il tente (?) de faire publier ses travaux en sollicitant la contribution active de Carcavi et de Pascal, à leur charge de tout mettre en ordre dans ses écrits et de trouver un éditeur. Il leur précise que l’ouvrage ne devra pas porter pas son nom :
 
9 août, 1654 très certainement (1659 selon une autre source).
Ligne 484 :
 
== M.P.E.A.S. ==
S'il arrivait à Fermat d'envoyer des traités à ses correspondants, il a publié un seul ouvrage, un traité de géométrie sur les courbes et les droites en 1660, ''De linearum curvarum cum lineis rectis comparatione dissertatio geometrica.'' Encore de l'a-t-il pas publié sous son. nom, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k108038f/f1.image Sursur la couverture] de l'ouvrage, à la suite du titre, la signature de l'auteur se présente ainsi :
 
'''Autore M. P. E. A. S.''' (suit un ajout de bibliothécaire : ‘’''de ferm’''’, pour ‘’''de Fermat''’’). Puis sous l’image : '''TOLOSÆ.''' Voici ce qu’on en disait en 2001 (page viii), dans l’ouvrage ''17 Lectures on Fermat Numbers – From Numbers Theory to Geometry'' (Société mathématique du Canada, Editions Springer):
 
''« Indeed, he published only one important manuscrit during his lifetime, and signed it using the cryptic initials : M. P. E. A. S. Their meaning remains inexplicably unknown. » (''« En effet, il a publié un seul manuscrit important au cours de sa vie, et l’a signé de ces initiales énigmatiques : M. P. E. A. S. Leur sens reste inexplicablement inconnu. »). Sur la première page de l'ouvrage on lit une note du <nowiki>''</nowiki>typographe au lecteur<nowiki>''</nowiki> qui commence par ces mots latins : « '''CVM Dissertatio ista…''' ».(Notons que contrairement à ce que Fermat a écrit sur sa fameuse note , l'usage courant est ici respecté, dans le premier mot du paragraphe l'exposant figure en capitales d'imprimerie). Voici la traduction de cette note par Roland Franquart  :
 
''LE TYPOGRAPHE AU LECTEUR.''