« Systèmes monétaires/Monnaie Locale & Complémentaire » : différence entre les versions
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=== Le SOL : monnaie à vocation économique, écologique et sociale ===
Au début du XXIème siècle, les acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) ont imaginé un projet à dimension Européenne : le SOL, abréviation de solidaire. Partant du constat qu’en parallèle de l’inégalité Nord-Sud, il existe également des inégalités au sein des territoires nationaux et régionaux, le philosophe Patrick Viveret, magistrat à la Cour de comptes et auteur du rapport «Reconsidérer la richesse»<ref name="P_Viveret">Patrick Viveret, Rapport «Reconsidérer la richesse» La Tour d'Aigues, Éd. de l’Aube, 2002. Sous le parrainage du PNUD (
En quelques années, le projet prend fin. À Lille, les quelques 500 utilisateurs et 60 commerçants ne suffisent pas à la durabilité de la monnaie. Le schéma des MLC a été une grande innovation sur le plan économique, mais le manque de techniques et de soutien juridique a été fatal au projet. Aujourd'hui on peut cependant affirmer que le projet SOL a été une grande réussite : premier essai à grande échelle, il a permis le lancement et la démocratisation des MLC au sein du grand public.
Depuis plus de dix ans, toutes les failles ont été retravaillées afin de perfectionner et pérenniser le système. Le projet SOL est donc à l’origine de la plupart des monnaies locales européennes et leur réussite aujourd'hui y est directement liée. Le SOL lillois regroupait 60 commerçants, 450 solistes (utilisateurs) et fonctionnait avec un système de puce électronique pour les paiements. Il rejoint la moyenne de 414 utilisateurs pour 86 prestataires et une masse monétaire circulante de 26 139 € d’après l’analyse comparative internationale regroupant 17 pays, au printemps 2014<ref name="J_Lebrun">Joackim Lebrun de l’APES, entretien téléphonique réalisé 04/05/2016</ref>.
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