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=== L'écoumène numérique ===
 
Au delà du Système d'information géographique numérique ([[w:fr:Système d'information géographique|SIG]]) pouvant être considréré comme une représentation de l'écoumène à l'aire du numérique <ref group="B">{{Article|langue=|prénom1=Jean-Louis|nom1=Tissier|titre=L'écoumène à l'ère numérique|périodique=Médium|volume=35|numéro=2|date=2013|issn=1771-3757|lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-medium-2013-2-page-82.htm|pages=82}}</ref>, il est apparupermit de concevoir au sein même du système informatique une extension de l'[[w:fr:Écoumène|écoumène]] terrestre que je qualifie pour ma part d' « écoumène numérique ». Cet espace, je sele situe dans une intersection [[w:fr:Émergence|émergente]] entre deux des espaces répertoriés par [[w:fr:Vladimir Vernadski|Vladimir Vernadski]] que sont [[w:fr:Noosphère|noosphère]], réputée sphère de la pensée, et la [[w:fr:Technosphère|technosphère]], definie comme sphère résultante des activités humaines. L'écoumène numérique se diférencie donc des trois autres espaces investis par l'homme que sont la [[w:fr:Lithosphère|lithosphère]], bien que les composants informatiques en soient pour la plupart issus, l'[[w:fr:Atmosphère|atmosphère]], bien que cette espace soit parcouru par des ondes communicationnelles produites au sein de la technosphère, et finalement la [[w:fr:Biosphère|biosphère]], bien que l'ingénérie génétique et autres sciences apparentées rendent sa frontière avec la technosphère de plus en plus ténue.
 
Jusqu'à ce jour, l'écoumène numérique ne pourrait donc être considéré comme quelque chose de vivant au sens biologique du terme, mais peut tout à fait l'être d'un point de vue socio-historique, puisque en son sein s'y déroule une part toujours plus gande des l'activités sociales humaines et que cette activité, une fois archivées, se transforment en documents historiques. L'écoumène numérique a donc comme spécificité importante de pouvoir archiver l'activité humaine de façon plus complètes que tout ce qui avait pu être fait au par avant. Comparé aux écritures anciennes ou de tout autres types d'artéfacts analogiques, l'espace numérique, devenu le lieu de stockage privilégie de tous types d'archives, offre aujourd'hui une capacité d'enregistrement de stockage et de partage sans limite théorique.
 
Pour [[w:fr:Arjun Appadurai|Arjun Appadurai]], cet révolution produite au sein de cet espace de globalisation du savoir nous invite à revoir notre compréhension de la mondialisation<ref group="B">{{Article|langue=|prénom1=Arjun|nom1=Appadurai|titre=Globalization and the research imagination|périodique=International Social Science Journal|volume=51|numéro=160|date=1999|issn=0020-8701|lire en ligne=https://www.deepdyve.com/lp/wiley/globalization-and-the-research-imagination-ISWPqEaUTO|pages=229}}</ref><ref group="N">En anglais : ''globalization of knowledge and knowledge of globalisation'' </ref>. EtBoris c'estBeaude ce quele fait brillament Borisje Beaude me semble-t-ilpense lorsqu'il écritparle d'Internet : <blockquote>Internet est le seul espace que nous ayons toujours en commun ! Bien qu'il se limite à des relations informationnelles, cette qualité suffit à lui conférer une efficacité considérable. on a longtemps commis l'erreur de ne pas le considérer comme un espace, mais comme une simple technologie de communication. Or, l'espace est une composante fondamentale de notre existence. Il ne sert pas de cadre ou de support à notre relation au Monde, il est notre relation au Monde. Souvent, nous pensons l'espace comme ce qui est là, autour de nous. Mais ce qui est autour de nous (les objets, les individus, notre environnement biophysique ou social) est situé, tout comme nous. L'espace ne commence pas hors de nous, car nous serions dès lors toujours l'espace de quelqu'un d'autre. L’espace, ce n’est que l’ordre des choses, leurs relations et leur agencement. Internet est un espace en ce sens, le plus fort, le plus puissant, celui qui conditionne notre expérience du Monde, notre capacité à agir. C'est en relation avec ce qui nous entoure que nous existons, que nous nous projetons et que nous vivons. Internet est en cela l'un des plus puissants espaces qui organisent le monde contemporain.<ref group="B">{{Ouvrage|langue=|prénom1=Boris|nom1=Beaude|titre=Internet : changer l'espace, changer la société|passage=66|éditeur=FYP editions|date=2012|isbn=978-2-916571-69-0|lire en ligne=https://web.archive.org/web/20210523115412/http://www.beaude.net/icecs/}}</ref></blockquote>
Cependant, utiliser le terme Internet de façon générique devient maladroit dansdès lequ'il cadre ds'une descriptionagit de cedécrire j'intituleun « écoumène numérique. ». Ce conceptqui ne peut effectivementdécament pas se limité au simple usage du motréseau Internet, alorsmais qu'ildoit regroupebien tousévidement lesinclure l'ensemble des espaces de « relations informationnelles », créé par les êtres humainsl'homme au sein des systèmes informatiques. Déconectés d'Internet, pourquoi les ordinateurs personnelles ou smartphones, ou encore les ordinateurs centraux d'entreprises auquel se relies plusieurs [[w:fr:Terminal (informatique)|terminaux]] via un réseaux [[w:fr:Intranet|intranet]] ou même extranet autre qu'Internet, ne pourraient-ils pas être reconnu comme partie intégrante de l'écoumène numérique ? À lui seul, le mot [[w:fr:Internet|Internet]] ne désigne en effet qu'un seul type de réseau informatique, parmis d'autres, etcomposé nonde pascables unet espaced'ondes numériqueinterconnectés, àet proprementnon parlé, quipas selon moi, seun situeespace d'avantagenumérique dansà saproprement dimensionparlé. persistanteCe pourserait le moins,donc au sein la [[w:fr:Mémoires de masse|mémoires de masse]] informatique situéequi en assure la pérénité et non au sein des ordinateurs en tantréseaux que composantje etsituerais nonl'écoumène numérique au seinniveau dumatériel. La disparition de toute cette mémoire engendrait d'ailleurs la disparition de l'écoumème, alors que la destruction d'un quelconque réseau quin'entrainerait neaucune représenteperte quen dehors d'une infrastructurecoupure dedes transitcommunications.
 
LaDe plus, il existe une confusion récurente entre le réseau [[w:fr:Internet|Internet]] et les nombreuses [[w:fr:Applications (informatique)|applications informatiques]] qui en tirent profit, tel que le [[w:fr:Web|world wilde web]], la [[w:fr:courrier électronique|messagerie électronique]] pour ne citer que les plus connues, est fréquente. Quant à l'écoumène numérique que je décrits ici, il se situe au sein d'une infrastructure informatique mondiale qui dépasse encore tout ce qui peut être associer à Internet. En outre, l'arrivée des activités sociales au sein des premiers systèmes informatiques conçus pour resoudre des calculs mathématiques de grandes envergures, se situe bien avant l'arrivée d'Internet. Tel que je le conçois, la naissance de l'écoumène numérique devrait donc correspondre avec les premiers [[w:fr:Commentaire (informatique)|commentaires informatiques]] laissés par programmateurs des [[w:fr:Supercaclulateur|supercaclulateurs]]. Viendra par la suite sans doute les premiers systèmes de messagerie puis les réseaux qui permettront un transfère à distance, et tout le lot des programes informatiques à finalité sociales que l'on connait aujourd'hui. Au delà des premières applications développées par les entreprises et les universités, viendront ensuite les projets collaboratifs avec des projets tel que Wikipédia, les [[w:fr:Réseaux sociaux|réseaux sociaux]], mais aussi et de manière très précosse l'univers du jeu. Celui-ci connu un essor considérable avec l'apparition des [[w:fr:Jeu vidéo|jeux vidéo]] qui permis l'ouverture des [[w:fr:salle d'arcade|salles d'arcade]] et la création [[w:fr:Jeu de rôle en ligne massivement multijoueur|Jeu de rôle en ligne massivement multijoueur]], jusqu'à nos jours où l'on voit apparaitre des centres [[w:fr:Réalité virtuelle|réalité virtuelle]] mais aussi des mondes de réalité virtuel connecté.
 
L'univers du jeux se prête particulièrement bien pour concevoir l'écoumène numérique de manière visuelle à la façon d'une production cinématographiques. Dans le film [[w:fr:Tron|''Tron'']], de [[w:fr:Steven Lisgerger|Steven Lisgerger]], on voit par exemple des êtres humains cotoyer des programmes informatiques au sein même des systèmes informatique, alors que plus récement dans le film [[w:fr:Ready Play One (film)|''Ready Play One'']] de [[w:fr:Steven Spielberg|Steven Spielberg]] apparait l' « Oasis » une platefome en ligne de réalité virtuelle ou tout le monde se connecte pour trouver un exutoire au monde caotique ambiant. Malheureusement, l'univers du jeux tel qu'il fut illustré par le cinéma, n'apporte par grand chose à la compréhension globale du système informatique sujet à de nombreuse confusion comme déjà dit précédement.