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Alors que la métaphore du « village planétaire » fut déjà utilisé pour décrire une certaine [[w:fr:L'Utopie de la communication|''Utopie de la communication'']]<ref group="B">{{Ouvrage|langue=|prénom1=Philippe|nom1=Breton|titre=L'utopie de la communication|lieu=Paris|éditeur=La Découverte|date=2020|isbn=978-2-348-06559-0|oclc=1191840220|consulté le=}}</ref>, celle de la ville me semble beaucoup mieux adaptée pour décrire l'infrastructure informatique mondiale principalement développée cette fois-ci grâce au réseau Internet. Dans cette ville informatique dont l'accès, ne l'oublions pas, est payant au niveau de ceux qui en ouvre les porte d'entrée ([[w:fr:Fournisseur d'accès à Internet|fournisseur d'accès à Internet]]), il est en effet impossible, comme dant toute le ville, de connaitre tous le monde et tout ce qui s'y passe. Comme cela peut arrivé dans les villages informatiques, mais dans ce cas-ci à plus grande échelle, on y retrouve toute une série d'objets qui communiquent entre eux ([[w:fr:Internet des objets|Internet des objets]]) sans que l'on puisse toujours savoir ce qu'ils échangent. Heureusement, une grande partie de ce qui se passe dans cette ville est conçu au final pour être humainement compréhensible (l'[[w: fr: Web|espace Web]]). Ce dernier espaces est d'ailleurs composés de « de lieux publiques » ([[w: fr: Sites Web|sites Web]]), composé de locaux divers ([[w: Page web|pages Web]]) que l'on peut répartir par étages ([[w: fr: Répertoire (informatique)|répertoires]]).
 
Tous ces bâtiments sont fabriqués grâce à des engins de construction ([[w: fr: Éditeur HTML|éditeur HTML]]), dans le respect de normes et d'une réglementation ([[w: fr: Hypertext Transfer Protocol|hypertext Transfer Protocol]]) pour posséder ensuite leur propre adresse soit en chiffre ([[w:fr:Uniform Resource Locator|Uniform Resource Locator ou URL]]) soit en lettre ([[w:fr:Nom de domaine|nom de domaine]]) qui comprend alors des indications sur le type de bâtiment ([[w:fr:Domaine de premier niveau|Domaine de premier niveau]]) et d'autre permettant de rejoindre les étages et les pièces ([[w:fr:domaine de deuxième niveau|domaine de deuxième niveau]] et chemin absolu). Ces bâtiments sont parfois isolés ([[w: Serveurs informatiques|serveurs informatiques]] privé), mais le plus souvent regroupés dans des grands quartiers ([[w:fr:Hébergeur web|hébergeur web]]) localisable dans les deux cas par un code postal ([[w: Adresse IP|adresse IP]]). Pour circuler d'un quartier à l'autre, on utilise un « réseau routier » ([[w: Internet|Internet]]) et un « véhicule » ([[w: fr: navigateur Web|navigateur Web]]) équipé du [[w:fr:GPS (assistant de navigation)|assistant de navigation GPS]] de son choix ([[w: fr: Moteur de recherche|moteur de recherche]]). Lorsqu'un bâtiment est inconnu par les GPS c'est qu'il fautse situe alors obligatoirementdans connaitreun sonquartiers adressesombres ou profonds([[w: fr: IPDark web|IPdark Web]] ou [[w: fr: URLDeep web|URLdeep Web]]) pouret yqu'il accéderne danssera cepossible quede l'onle appellerejoindre alorsque lessi quartierson sombresconnait ouson profonds deadresse la villeexacte ([[w: fr: Dark webIP|dark WebIP]] ou [[w: fr: Deep webURL|deep WebURL]]).
 
Les GPS ([[w: fr: Moteur de recherche|moteurs de recherche]]), qui nous indiqueindiquent le chemin ([[w:fr:Nom de domaine|nom de domaine]]) des lieux ou locaux que l'on recherche en(site villeweb ou ([[w: Page web|pages Web]]) sont aussi comparables à des taxis appartenantdont àcertains desdépendent de grandes firmes commerciales ([[w: fr: Google|Google]], [[w: fr: Yahoo!|Yahoo!]], [[w:fr:Microsoft Bing|Microsoft Bing]], etc.) qui, en fonction des plus offrants, n'hésitent pas à diriger les voyageurs prioritairement vers certains lieux ([[w: Page web|pages Web]]) lorsqu'ilslorsque aurontle étépropriétaire de ceux-ci les auront rétribués pour le faire. Tant qu'à faire, certainesles sociétés de taxis ([[w:les fr:moins Google|Google]], [[w: fr: Yahoo!|Yahoo!]], [[w:fr:Microsoft Bing|Microsoft Bing]], etc.)scrupuleuse, n'hésitent pas non plus à enregistrer, lela profilprovenance, la provenancedestination et lad'autres destinationtypes d'informations personnelles provenant de leurs clients, dans le but de les vendre ces informations plus tard à des personnes ou organismes désireux de les utiliser à des fins de marketing commercial, politique, ou autres.
 
Cette métaphore de la ville informatique, permet donc de mieux comprendre comment certains changements urbanistiques, tels que l'installation d'une barrière ou d'un [[w: fr: Mosquito (appareil)|Mosquito]] ([[w:fr:Contrôle parental|contrôle parental]]), ou la suppression d'espace de rencontre ou de partage ([[w:fr:Site de rencontre|site de rencontre]] et réseau ''[[w:fr:Peer-to-peer|peer-to-peer]]''), peuvent directement affecter la vie des personnes qui lay fréquentevivent ([[w:fr:Internaute|internautes]]). Elle permet aussi de mieux prendre entenir compte lesdes enjeux liés à lservices d'utilisationentreposages de servicematériaux gratuitsdivers (fichiers et logiciel divers via le [[w:fr:Cloud computing|cloud computing]]) ou de boite postal (adresse de [[w:fr:Courrier électronique|courrier électronique]]) gratuitement offerts par les plus gandes entreprise commerciales de la ville ([[w:fr:Géants du web|géants du web]],). puisqueSauf enque s'exprimanttout ouce enqui stockanttransite desou chosesest chezstocké eux,dans c'estles auquarties seinet mêmebuilding de leursces bâtimentsentreprise que([[s:fr:Serveur toutesinformatique|serveurs lesinformatiques]]) «est tracessuseptible numériquesd'être »<refinspecté group="B">{{Article|langue=fr|prénom1=Cléo|nom1=Collomb|titre=Poursans unavertissement conceptdu technologique de trace numérique|périodique=Azimuthpropriétaire. PhilosophicalCe Coordinatesqui inest Modernenregistré andlors Contemporaryde Age|volume=IV|numéro=7|date=2016/09|lireces eninspections ligne=https([[w://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01386823|consulté:trace le=2021-05-31numérique|pages=37}}</ref>traces sontnumériques]]) enregistréespeut pourensuite être vendues ou directement traitéetraité de manière « synchorisée »<ref group="B">{{Article|prénom1=Boris|nom1=Beaude|titre=Les virtualités de la synchorisation|périodique=Géo-Regards|numéro=7|date=2014|lire en ligne=https://serval.unil.ch/notice/serval:BIB_FD505F4091EA|consulté le=2021-05-31|pages=121–141}}</ref> par des robots ([[w:fr:Algorithme|algorithmealgorithmes]]) seloncomme desl'indique avertissementsd'immences affichéspaneaux, surcomposés lade portepetits caractères d'entréeimprimerie que personne ne prend la peine de lire ([[w:fr:Conditions générales d'utilisation|conditions générales d'utilisation]]), queaffichés personnequelque nepart prendau lasein peinedes decartiers lireou des building.
 
Bien sûr laLa ville informatique n'esten qu'unetant que métaphore qui ne rendpermet pas compteen parrevanche d'illuster exemplefacilement l'aspect transnational du réseausystème Internetinformatique nimondiale desdont délimitationsles deservices l'infrastructuretranscende informatiquelitéralement quiles nefrontières coïncideétatiques. enEt rienc'est avecnotamant lesla frontièresraison étatiquespour laquelle, à ce point qu'il n'est pas toujours facileaisé de savoirsitués dans quella paysgéographie seterrestre trouvent lesse quartierstrouve dele la villeserveur informatique (serveurs) et doncle soussiègre quelled'une juridictionentreprise leursà opérateursqui techniqueson (hébergeurs).confie Bienla entendu,gestion ilde fautnos ensuitefichiers, garderlogiciels àou l'espritcourriers queélectronique, siet ladonc ville''in informatiquefine'', estde unsavoir espacequelle immatériel,juridiction l'infrastructurenationnal informatiqueest surcompétente laquelleen ellecas reposede estlitige. pourUne saville partgéographique toutdépendra àtoujours faitau tangible,niveau etjuridique représentecomme mêmedu reste de nosl'état jours,nation etdans aulaquelle mêmeelle titrese quesitue, lesalors vraiesque grandesla ville aunumérique seinutilisée descomme nationsmétaphore, unedépend parten considérablefin desde ressourcescompte naturellesd'une consomméesgestion parsociétale lplus qu'humanitéétatique.
 
TantPour aule niveaureste deet sacomme composantenous matérielalons qu’immatérielle etvoir aupar mêmela titre que les villessuite, ce que l'onensemble appelledes aussidonnées [[w:fr:Cyberspace|cyberspace]],numérisées estqui doncconstituent uncette espaceunivers anthropologiqued’information et unce [[w:fr:Artéfact|artefact]]milieu parde excellence,communication puisqu'illié futà entièrementl’interconnexion produitmondiale pardes l'être humain, son imagination et ses machines. Mais avec cette différence importante toute fois, c'estordinateurs que si les villes géographiques trouvent leur origine dans le développement de l'état,on leappelle cyberespacecourament quant à lui[[w:fr:Cyberspace|Cyberspace]], estreste uneavant productiontout beaucoupun purement sociétale puisque son« espace transcendedu lessavoir espaces étatiques. Pour reprendre la terminologie utilisée par Pierre Levy»<ref group="B">{{Ouvrage|langue=|prénom1=Pierre|nom1=Lévy|titre=L'intelligence collective: pour une anthropologie du cyberspace|éditeur=Ed. La Découverte|date=2000|isbn=978-2-7071-2693-1|oclc=717897859}}</ref> est enfin un « espace du savoir » qui peine à ne pas tomber dans l'un « espace des marchandises » qui se développegrandit chaque jour un peu plus au sein d'uneun sociétéespace ennumérique lignequi productricen'est pas exempt d'exclusion sociale<ref group="B">{{Article|auteur1=|prénom1=Périne|nom1=Brotcorne|prénom2=Patricia|nom2=Vendramin|titre=Une société en ligne productrice d'exclusion ?|périodique=Sociétés en changement n°11|numéro=11|lieu=iacchos|éditeur=UCLouvain|date=mars 2021|lire en ligne=https://web.archive.org/web/20210531134527/https://cdn.uclouvain.be/groups/cms-editors-iacchos/societes-en-changement-note-thematique/IACCHOS-Vulnerabilite%CC%81numerique-WEB.pdf}}</ref>. L'écoumène informatiquenumérique initialement conçu comme espace d'émancipation estapparait donc aujourd'huibel pluset quebien jamaisen ce ses comme le théâtre d'une lutte entre un désire d'autonomie et laune recherche d'unde contrôle dans un but de profit.
 
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