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Selon [[w:fr:Arjun Appadurai|Arjun Appadurai]], pour qui « la mondialisation de la connaissance » appelle à « la connaissance de la mondialisation »<ref group="N">En anglais : ''globalization of knowledge and knowledge of globalisation'' </ref> cet révolution à la fois technique et sociale que constitue l'émergeance d'un écoumène numérique, nécessite tout un travail d'analyse et de réflexion<ref group="B">{{Article|langue=|prénom1=Arjun|nom1=Appadurai|titre=Globalization and the research imagination|périodique=International Social Science Journal|volume=51|numéro=160|date=1999|issn=0020-8701|lire en ligne=https://www.deepdyve.com/lp/wiley/globalization-and-the-research-imagination-ISWPqEaUTO|pages=229}}</ref>. Une chose qui me semble déjà avoir été entamée par le géographe Boris Beaude si l'on en juge par exemple ce présent extrait d'ouvrage : <blockquote>Internet est le seul espace que nous ayons toujours en commun ! Bien qu'il se limite à des relations informationnelles, cette qualité suffit à lui conférer une efficacité considérable. on a longtemps commis l'erreur de ne pas le considérer comme un espace, mais comme une simple technologie de communication. Or, l'espace est une composante fondamentale de notre existence. Il ne sert pas de cadre ou de support à notre relation au Monde, il est notre relation au Monde. Souvent, nous pensons l'espace comme ce qui est là, autour de nous. Mais ce qui est autour de nous (les objets, les individus, notre environnement biophysique ou social) est situé, tout comme nous. L'espace ne commence pas hors de nous, car nous serions dès lors toujours l'espace de quelqu'un d'autre. L’espace, ce n’est que l’ordre des choses, leurs relations et leur agencement. Internet est un espace en ce sens, le plus fort, le plus puissant, celui qui conditionne notre expérience du Monde, notre capacité à agir. C'est en relation avec ce qui nous entoure que nous existons, que nous nous projetons et que nous vivons. Internet est en cela l'un des plus puissants espaces qui organisent le monde contemporain.<ref group="B">{{Ouvrage|langue=|prénom1=Boris|nom1=Beaude|titre=Internet : changer l'espace, changer la société|passage=66|éditeur=FYP editions|date=2012|isbn=978-2-916571-69-0|lire en ligne=https://web.archive.org/web/20210523115412/http://www.beaude.net/icecs/}}</ref></blockquote>
Ceci étant dit, il me semble qu'utiliser le terme « Internet » de façon générique n'est pas approprié pour décrire un écoumène numérique qui ne pourrait s'y résumer. Selon mon point de vue, il va de soi que l'écoumène numérique rassemble l'ensemble des espaces de « relations informationnelles », créé par l'homme au sein des systèmes informatiques et non pas seulement la partie connectéé à Internet. Pourquoi en effet les ordinateurs personnels, smartphones, ou autres types d'ordinateurs et [[w:fr:Terminal (informatique)|terminaux]] non connectés au réseaux Internet ne feraient-ils pas partie de l'écoumène numérique ? Ceci alors que le mot [[w:fr:Internet|Internet]] à lui seul, ne désigne qu'un réseau informatique parmi tantde d'autres[[w:fr:Catégorie:Type repertoriésde dansréseaux lainformatiques|nombreux catégorieautres]] de type [[w:fr:Intranet|intranet]], voirou même [[w:fr:Extranet|extranet]] si l'on considère à part la partie non publique du réseau Internet.
 
D'ailleurs, composé de câbles et d'ondes, d'émetteurs et de récepteurs, Internet, au même titre que tout autre réseaux informatique, ne m'apparait pas comme un espace numérique à proprement parlé, mais plutôt comme un lieu de transit d'une informations produite et stockée à l'extérieur du réseau. Selon moi, c'est au sein la [[w:fr:Mémoires de masse|mémoires de masse]] informatique et non au sein des réseaux qu'il faut situer, dans sa composante matérielle et pérenne, l'écoumène numérique. Une destruction définitive et complète de la mémoire de masse informatique mondiale tout supports confondus engendrerait la disparition totale de l'écoumène numérique qu'il faudrait alors reconstruire de toute pièce au départ de la mémoire humaine et des connaissances informatiques. Contrairement à ceci, la destruction d'un quelconque réseau informatique n’entraînerait aucune perte d'information, mais juste une banale coupure au niveau des transfères comme il en arrive souvent lors d'une coupure dans l'allimentation élèctique par exemple. Dans ce cas précis et pour peut qu'un ordinateur ne soit pas équipé d'un système de sauvegarde automatique, le seul risque de perte d'information réel se situe au niveau du contenu des [[w:fr:Mémoire vive|mémoires vives]] aussi appelée RAM en anglais.