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[[Fichier: Copyleft.svg|vignette|Fig. 3.9. Le symbole Copyleft, un Copyright renversé. (Source : https://w.wiki/377a).|alt=e symbole Copyleft, un Copyright renversé. |200x200px]]L'autobiographie autorisée de Sam Williams intitulée :« ''Richard Stallman et la révolution du logiciel libre.'' »<ref group="B">{{Ouvrage|langue=French|prénom1=Sam|nom1=Williams|prénom2=Richard M|nom2=Stallman|prénom3=Christophe|nom3=Masutti|titre=Richard Stallman et la révolution du logiciel libre : une biographie autorisée|éditeur=Livio éditions|date=2020|isbn=978-2-35455-034-9|oclc=1163855816}}</ref>, décrit très bien comment Richard Stallman donna naissance au concept de licence libre. En 1985 et suite à une discussion avec le juriste [[w: en: Mark Fischer (attorney)|Mark Fischer]], le fondateur du projet GNU trouva en effet le moyen de protéger son programme [[w: fr: Emacs|Emacs]], un [[w: Éditeur de texte|éditeur de texte]], en publiant, dans le cadre de son projet GNU, la première version d'une licence intitulée ''[[w: fr: Licence publique générale|Général Public Licence]]'' (GPL).
 
En 1989, malgréMalgré la pression émise par Microsoft à l'encontre de cette licence durant l'année 1989, et grâce à la participation de [[w: fr: John Gilmore (informaticien)|John Gilmore]] et d'une grande communauté d'activistes hackers comprenant aussi certains juristes tels que Jerry Cohen et [[w: fr: Eben Moglen|Eben Moglen]], la licence initialement prévue pour le logiciel Emacs devint applicable à tout type de logiciel. SelonC'est donc lespour proposcette retenusraison lorsque l'auteur de la lecture d'une biographie autorisée de Richard Stallman  dira avec raison que :
 
<blockquote>
« La GPL apparaît comme l'un des meilleurs ''hacks'' de Stallman. Elle a créé un système de propriété collective à l'intérieur même des habituels murs du copyright. Surtout, elle a mis en lumière la possibilité de traiter de façon similaire « code » juridique et code logiciel. »<ref group="B">{{Ouvrage|langue=French|auteur1=|prénom1=Sam|nom1=Williams|prénom2=Richard M|nom2=Stallman|prénom3=Christophe|nom3=Masutti|titre=Richard Stallman et la révolution du logiciel libre : une biographie autorisée|passage=180|lieu=|éditeur=Livio éditions|date=2020|pages totales=|isbn=978-2-35455-034-9|oclc=1163855816}}</ref></blockquote>
 
AvecIl faut de plus souligné le fait que la GPL apparutpermit l'apparition d'une composante essentielle sans laquelle la survie des logiciels libres qu'estaurait laété clauseà decoup reproductibilitésûr decompromise. laIl licences'agit sur lesd'une produitsclause dérivés.de Celle-cireproductibilité qualifiée de virale ou récursive qui sera par la suite baptisée « ''[[w: fr: Copyleft|copyleft]]'' », et traduite en français par « gauche d'auteur »,. suiteL'idée selon laquelle tout produit dérivé d'un logiciel libre devait être soumis à unela idéemême quilicence luique avaitse étédernier fut transmise par [[w: fr: Don Hopkins|Don Hopkins]] dans unlors d'échange de courriers avec Stallman<ref group="W">{{Lien web|langue=|auteur1=Richard Stallman|lien auteur1=w: fr: Richard Stallman|titre=À propos du projet GNU|url=https://web.archive.org/web/20201026225647/http://www.gnu.org/gnu/thegnuproject.fr.html|site=|date=|consulté le=2020-11-08}}</ref>. CommeTout celacomme a déjà été vu dans le cadrel'épisode du « sauvetage » du Web, la clause copyleft apparait donc aujourd'hui comme un détailévènement tout à fait déterminant dans l'histoiredans dele ladéveloppement révolutionde l'écoumène numérique.[[Fichier: Classification des licences.svg|alt=Classification des licences d'exploitation des œuvres de l'esprit.|vignette|500x500px|Fig. 3.10. Classification des licences d'exploitation des œuvres de l'esprit. (source : https://w.wiki/377Y).|gauche]]CetteComprendre notion dele copyleft est àselon mesmoi, yeuxune chose bien plus importante que de tenter de faire la distinction entre le concept du [[logiciel libre]] développé par [[w: fr: Richard Stallman|Stallman]], et celui de logiciels ''[[w: fr: Open source|open source]]'' popularisé par [[w: fr: Éric Raymond|Éric Raymond]],. quiAlors finalementque furentcette confondusévènement dansde moindre importance fut résolut par l'adoption de l'expression uniquehybride [[w: fr: Free and open-source software (FOSS)|Free and open-source software (FOSS)]] alors que le concept d'open source faisait toujours l'objet d'une controverse sur Wikipédia en français à, la fin de l'année 2020<ref group="W">{{Lien web|langue=|auteur institutionnel=Wikipédia|titre=Discussion: Open source|url=https://web.archive.org/web/20200921141733/https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion: Open_source|date=|consulté le=2020-09-21}}</ref>. En d'absence de clause interdisant l'usage commercial, la clausedite « ''Share alike'' » (ou partage à l'identique) surnomméeissue du copyleft reste en effet la seule garantiemanière pour qud'offrir un travail neà puissela jamaiscommunauté êtretout récupéréen complètement,évitant partiellementqu'il ousoit derécupéré manièreet modifiéemodifié par une personne ou un organisme désireuxavant d'yêtre apposersoumis à un copyright ou autre licence restrictive dans le but d'en tirer profitprofitable au détrimentdétenteur d'undu usage libre par le reste duproduit mondedérivé<ref group="B">{{Ouvrage|langue=|auteur1=|prénom1=Andrew M|nom1=St. Laurent|titre=Understanding open source & free software licensing [guide to navigating licensing issues in existing & new software|passage=|lieu=|éditeur=|date=2004|pages totales=|isbn=978-0-596-00581-8|oclc=314704943}}</ref> (voir figure).
[[Fichier: Creative commons license spectrum fr.svg|alt=Classement des différentes licences, de la plus ouverte à la moins ouverte.|vignette|485x485px|Fig. 3.11. Classement des différentes licences, de la plus ouverte à la moins ouverte (source : https://w.wiki/377T).]]
CelaBien étant ditentendu, il va se soi que chacun estreste libre de partagerprotéger soncomme travailil sousveut lesson conditionspropre qu'iltravail. veut etEt c'estétait sansd’ailleurs doutel'idée pourprécise simplifierde ce choix qu'unecette nouvelle organisation internationale sans but lucratif appeléeintitulée ''[[w: Creative Commons|Creative Commons]]'' auracréée vule 15 janvier 2001, précisément le même jour que le projet Wikipédia. Cette organisation a en effet pour permettrebut d'aider « le partage et la réutilisation de la créativité et des connaissances grâce à la fourniture d'outils juridiques gratuits »<ref group="W">{{Lien web|langue=|auteur1=Creative Commons|titre=Foire Aux Questions - À propos de CC|url=https://web.archive.org/web/20190619205447/https://creativecommons.org/faq/fr/|site=|date=|consulté le=2010-09-26}}</ref>. CrééeParmi leceux-ci 15 janvier 2001, précisément le même jour que Wikipédia, cette association offre doncapparaissent une variété de licences (voir figure ci-dessous) applicables sur du code informatique, mais aussi sur des textes, photos, vidéos, musiques et autres productions de l'esprit (voir figures adjacentes). CelleEt utiliséeil ause seinfait desqu'à nouveau, les projets Wikimedia estauront profité de cette évènement marquant de la révolution numérique en adoptant la licence CC. BY. SA appliquée à l’exceptionl'ensemble du contenu dudes projets à l’exception de la base de données contenue dans le projet [[w:fr:Wikidata|Wikidata]] et des descriptions apportées aux fichiers présentstéléchargés sur [[w:fr:Wikimédia commons|Wikimédia commons]] qui reposent,pour eux,leurs souspart son soumis à la licence CC.0.
 
L'unSuite desà fondateursl'apparition de ''Creative CommonCommons, l''sun futde ses fondateurs, [[w: fr: Lawrence Lessig|Lawrence Lessig]], qui en assure toujours la présidence, devenu une personnalité marquante de la [[w:fr:Culture libre|culture libre]]. qui en assure toujours la présidenceIl jusqu'à ce jour. Lessigfut estaussi l'auteur d'un célèbre article intitulé :« ''Code is law'' »<ref group="B">{{Lien web|langue=|nom1=Lessig|prénom1=Lawrence|titre=Code Is Law - On Liberty in Cyberspace|url=https://web.archive.org/web/20201101142602/https://harvardmagazine.com/2000/01/code-is-law-html|site=|éditeur=Harvard Magazine|date=2000|consulté le=2020-11-08}}</ref> dont un extrait repris ci-dessous permet de synthétiser en quelques mots la puissance du code informatique en matière d'autorité et de régulation :
 
<blockquote>Ce code, ou cette architecture, définit la manière dont nous vivons le cyberespace. Il détermine s'il est facile ou non de protéger sa vie privée, ou de censurer la parole. Il détermine si l'accès à l'information est global ou sectorisé. Il a un impact sur qui peut voir quoi, ou sur ce qui est surveillé. Lorsqu'on commence à comprendre la nature de ce code, on se rend compte que, d'une myriade de manières, le code du cyberespace régule. <ref group="B">{{Lien web|langue=|nom1=Lessig|prénom1=Lawrence|traducteur=Alexis Kauffmann|titre=Code is Law – Traduction française du célèbre article de Lawrence Lessig|url=https://web.archive.org/web/20201102175156/https://framablog.org/2010/05/22/code-is-law-lessig/|site=|date=2010|consulté le=2 Nov 2020}}</ref>