« Nouvelles figures de l’utilisateur dans une économie de l’attention/Travail pratique/Analyse des attentes » : différence entre les versions
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Reformulation hypothèse de Lisa |
Changement de nom pour la solitude auto-renforcée |
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Ligne 34 :
Le contenu des applications vise des intérêts en commun, permettant ainsi aux individus de se reconnaître appartenir à un groupe lorsqu'ils prêtent attention à des applications. Mais à l'inverse si l'intérêt individuel d'un individu va à l'encontre de l'intérêt commun (par exemple, iel n'a pas apprécié la dernière série Netlfix en vogue), iel se sentira hors du collectif. Or, l'attention ayant besoin d'être captée, l'individu partira à la recherche d'autres contenus plus spécifiques à ses intérêts, maintenant ainsi son attention. Le fait de pouvoir passer d'un contenu à un autre, ou d'une application à une autre aussi rapidement évite de lâcher l'attention et de la régénérer correctement.
==== #3 Hypothèse
Les applications, les réseaux sociaux, et le numérique semblent compenser le sentiment douloureux de "solitude" que les utilisateurs ressentent au quotidien. Ils arrivent à capter leur attention en proposant des contenus qui les rattachent à des collectifs et comblent ainsi le besoin de se sentir entouré et intégré. Autrement dit, le numérique capte d'autant plus l'attention des utilisateurs que ceux-ci se sentent seuls et éloignés de collectifs.
Ligne 40 :
Dans ce cadre, on peut poser l'hypothèse selon laquelle les utilisateurs ne peuvent s'empêcher de prêter de plus en plus de leur attention aux contenus numériques puisque ceux-ci répondent à un besoin toujours plus grand : combler un sentiment de solitude. Ce dernier ayant lui-même été généré et renforcé quotidiennement par le numérique.
=== Questionner la pertinence des hypothèses vis-a-vis du ressenti d'utilisateurs réels ===
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