« Nouvelles figures de l’utilisateur dans une économie de l’attention/Proposition de design pour un dispositif répondant aux attentes » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Mis en forme citation
Ligne 29 :
 
 
Cette addiction se nome le “''[[w:Phubbing|phubbing]]''”. Selon V. Chotpitayasunondh, K.M. Douglas : <blockquote>"Excessive smartphone use and compulsive smartphone checking is also associated with interpersonal relationship problems such as inhibition of interpersonal closeness"<ref name=":0">{{Article|langue=en|prénom1=Varoth|nom1=Chotpitayasunondh|prénom2=Karen M.|nom2=Douglas|titre=How “phubbing” becomes the norm: The antecedents and consequences of snubbing via smartphone|périodique=Computers in Human Behavior|volume=63|date=2016-10-01|issn=0747-5632|doi=10.1016/j.chb.2016.05.018|lire en ligne=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0747563216303454|consulté le=2021-11-17|pages=9–18}}</ref></blockquote>En outre, on manque de proximité avec les autres par solitude et on essaye de combler ce manque par le ''phubbing''. Les auteurs parlent aussi d’un phénomène connu, la [[w:Syndrome_FOMO|FOMO]] ( ''Fear Of Missing Out'' ) ou la peur de manquer quelque chose en français. <blockquote>Which is described as the fears, worries, and anxieties people may have in relation to being in (or out of) touch with the events, experiences, and conversations happening across their extended social circles.<ref name=":0" /> </blockquote>Le phubbing est donc une addiction qui est due à une certaine solitude mais aussi à l’anxiété générée par ce même phénomène qui engendre par la suite la FOMO. <blockquote>This anxiety about being left out of the information circuit also plays a crucial role in seeking out social networking services, need satisfaction, life satisfaction, and mood, which have all been connected to levels of smartphone addiction.<ref name=":0" /></blockquote>
 
 
Dans une étude retranscrite par la Guilford Press Periodicals, on découvre que les personnes qui se limitent à aller sur leurs réseaux sociaux que 10 minutes par jours montrent : <blockquote>
"'''a'''A '''significant decreases in anxiety and fear of missing out over baseline, suggesting a benefit of increased self-monitoring"'''.<ref name=":1">{{Article|prénom1=Melissa G.|nom1=Hunt|prénom2=Rachel|nom2=Marx|prénom3=Courtney|nom3=Lipson|prénom4=Jordyn|nom4=Young|titre=No More FOMO: Limiting Social Media Decreases Loneliness and Depression|périodique=Journal of Social and Clinical Psychology|volume=37|numéro=10|date=2018-12-01|issn=0736-7236|doi=10.1521/jscp.2018.37.10.751|lire en ligne=https://guilfordjournals.com/doi/10.1521/jscp.2018.37.10.751|consulté le=2021-11-17|pages=751–768}}</ref></blockquote>
 
On peut ainsi voir que les individus sont addicts à leur smartphone par solitude “auto-renforcée” mais aussi par la FOMO.
 
 
Il me semble pertinent de définir les contours du terme addiction. Selon le dictionnaire Larousse, une addiction est une "conduite addictive, toxicomanie"<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Larousse|prénom1=Éditions|titre=Définitions : addiction - Dictionnaire de français Larousse|url=https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/addiction/1011|site=www.larousse.fr|consulté le=2021-11-17}}</ref>. On peut donc comparer le “phubbing” au tabac. <blockquote>

Selon des études, " <blockquote>Desire is triggered by two forces : distress and anticipation of reward, or pleasure".<ref>Why Patients Cannot Stop: Addiction and The Drive-Reward System ; https://pro.psycom.net/assessment-diagnosis-adherence/addiction-neurobiology-assessment-risk-relapse-treatment</ref> </blockquote>Notre cerveau produit des réactions chimiques qui réduisent nos émotions négatives telles que : la peur, la dépression […] et la solitude. Lorsque l’on comble notre addiction c’est dans le but d’avoir une gratification "''reward-seeking''".<blockquote>On est donc accro, non pas au ping Snapchat ou aux commentaires Insta sur notre dernière photo, mais au '''rush de dopamine''' procuré par notre '''anticipation''' de ce qu’annonce la sonnerie ou la notification. Et la plupart du temps, on place beaucoup trop '''d’espoir''' dans ces alertes virtuelles.<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Pourquoi se sent-on obligé de checker son portable toutes les 5 minutes ?|url=https://www.lebonbon.fr/paris/societe/smartphone-addiction-notification/|site=Le Bonbon|date=2017-02-14|consulté le=2021-11-17}}</ref></blockquote>On reproduit donc ce schéma par addiction à ce rush de dopamine.
 
Le dispositif propose donc de couper cette addiction et de retisser le lien social en enlevant l’addiction comme cela a été fait dans '''l’étude de la Guilford Press Periodicals'''.<ref name=":1" /> En enlevant le téléphone des personnes lorsque l’on rentre dans un bar par exemple, on les empêche donc de se réfugier dans leur bulle et les poussons à vivre la realité. Si tout le monde est présent mentalement, alors les personnes vont retisser du lien social. Les individus seront alors dans un cadre où ils ne peuvent pas ressentir la FOMO car ils vivent quelque chose qui pourrait provoquer la FOMO chez d’autres. Ils ne ratent donc rien.