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Gardons-nous de sous-estimer Fermat, de minimiser son discernement. Il était conscient qu’on pouvait le prendre pour un vantard et il en a joué, avec ses façons peu orthodoxes et provocantes. La plus célèbre de ses ‘’''observations‘’'', Fermat pouvait-il être assuré qu’une démonstration qu'il y aurait cachée, hermétique à l'extrême, serait un jour découverte ? Non bien sûr, mais nous pensons qu'il était confiant. À première vue, à première vue seulement, il semble incroyable qu'il ait fallu attendre 3 siècles et 38 ans pour que ce soit un amateur, ancien militaire expérimentateur des radars-sol, qui ait l'idée d'aller observer l'''OBSEVATIO'' de Fermat de près, « à la loupe ». Il est vrai qu'un bon militaire possède ces qualités : 1) Rigueur, ponctualité, goût de le discipline. 2) Adaptabilité, curiosité. 3) Vigilance, efficacité. 4) Honnêteté, esprit de corps. 5) Formation continue. Ce chercheur tenace, Roland Franquart, fut l’auteur de ''« Commutation des voies radar-Fizeau par découpage des échos des voies linéaires »'' et de ''« Contrôle de la superposition des vidéos radars primaires »,'' qui fut intégré par l’industriel aux Programmes Opérationnels de l’Armée de l’Air.
 
{{Cadre|épaisseur bordure=2px|style bordure=points|couleur bordure=#0F0|'''Postulat de Fermat'''<ref>Si Fermat n’a jamais formulé ce postulat, cette étude soutient l’idée que sa démarche y est résumée.</ref> — « Mais que ce soit un [[w:Pr%C3%A9_carr%C3%A9#Sens_moderne|pré carré]] en deux prés carrés ou un [[w:Quarteron|quarteron]] en deux quarterons & en général jusqu'à l’infini, aucune puissance supérieure au [[w:Équipe_en_binôme|binôme]] ne pourra être partagée en deux autres d’avis opposés. Une étonnante démonstration pourra en être faite par ceux qui m'auraientauront suivi. »|2}}Mettons-nous dans la tête d'un mathématicien du XVIII<sup>e</sup> siècle (ou suivant) ouvert d'esprit. Regardons-le lire l'observation de Fermat dans une édition semblable à celle de Lyon (sur le mot ''de'''t'''exi'', une tache soigneusement exécutée, qui dans le contexte appelle la lettre ‘t’). Il réfléchit ainsi : « C'est vraiment bizarre cette tache, personne ne s'en étonne, et pourtant Samuel de Fermat a retranscrit fidèlement les 48 observations de son père. Pourquoi donc cette anomalie ? ». Mais notre homme n’est pas un fin connaisseur de la langue latine, il s'en tient à une traduction approximative (toutes le furent). Il ne voit pas non plus l’autre anomalie dans le premier mot de la note. Son seul indice c’est une tache. A-t-il le réflexe de regarder plus avant et de noter que le point qui suit ce mot est surchargé lui aussi ? Comment pourrait-il envisager que Fermat ait pu cacher de nombreux autres indices dans son texte, pour finalement réussir le tour de passe-passe de mettre à nu sa preuve à l’aide de seulement trois lignes et demie écrites en latin, ''« le marqueur du sublime par excellence » ?'' C’est surtout cette dernière question que les commentateurs n’ont jamais pu, jamais osé imaginer. Reconnaissons à leur décharge que Fermat a tout fait pour qu’il en soit ainsi mais il y a de quoi être horriblement vexé de n’avoir jamais su lire ce que leur écrivait Fermat. De n’avoir pas pensé à faire appel à un latiniste pour traduire exactement l’ ''‘’OBSERVATIO DOMINI PETRI DE FERMAT’’''. Pouvez-vous imaginer un mathématicien contemporain clamer : ''« On s’est tous trompés ! Fermat nous a bien bernés, il avait caché sa démo dans sa note, et nous, on n'avait rien vu venir ! » ''? Moi je ne peux pas. Cette dernière question est d’un grand intérêt et, bien qu'elle soit conçue interrogativement, elle est négative, puisque reconnaître que Fermat avait bien une preuve, ce serait reconnaître que ''« quelques uns de nos éminents savants ont fait preuve d'une distraction confondante ».''
 
Roland Franquart, mathématicien amateur plein de ressources, et moi-même qui suis plutôt analyste avons découvert tout ce qu'il nous était possible. Nous sommes tous deux convaincus l'explication/démonstration de Fermat, bien que beaucoup plus elliptique que les autres, est exacte. Elle aurait maintenant à être finalisée et le flambeau devrait maintenant être passé à un mathématicien plus compétent. Voici le profil que je lui vois : jeune et extrêmement doué, très enthousiaste, l'esprit non cadré par ses études, très intuitif et très ouvert d'esprit bien sûr, très audacieux évidemment, qui ne craint pas d'aller loin dans le «fondamental » (dans les fondements de l'arithmétique) et surtout se fichant éperdument de sa caste. Un tel oiseau rare peut-il exister ? J'ai du mal à l'imaginer...