« Recherche:Grand Théorème de Fermat/La légende urbaine » : différence entre les versions

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<span style="color:blue">''« Les problèmes dignes d'être attaqués prouvent leur valeur en ripostant. »'' [[w:Piet Hein (physicien)|Piet Hein]]</span>
 
351 ans de recherches inabouties (depuis la publication de l’''Arithmetica'') sur l'éventuelle preuve de Fermat ont très mal engagé l'affaire, certainement destinée à ne jamais aboutir, mais après tout une énigme en suspens (en suspens pour les non initiés) a bien plus d’attrait qu’une énigme totalement résolue. Le minimum que nous pouvions faire était de saluer la pédagogie du maître. Méditer sur cette énigme, son histoire, ses acteurs, interrogatifs ou péremptoires, est instructif pour le chercheur en quête de vérité historique. Tous les mathématiciens qui auraient pu suivre Fermat dans ses recherches l’avaient définitivement lâché : ses apports à la science des nombres et ses mérites ne purent être considérés à leur juste valeur, comment ne pas en ressentir quelque amertume ? Que fait un professeur quand tous ses élèves, les uns après les autres, ont quitté le cours ? Que fait un savant que nul ne veut plus suivre, quand l’âge vient et que la santé décline ? Quelle ressource reste-t-il à un pédagogue qui a toujours ardemment souhaité que la science progresse ? Sa démarche a toujours été la stimulation réciproque et, il ne va pas en changer. Pour ceux qui peut-être accepteront de reprendre le flambeau, il livre, sans leur mâcher le travail, 48 brèves et précieuses observations. Parfois il dit manquer de place, parfois de temps, pour exposer une démonstration (toujours admirable) de ce qu’il avance. Une seule fois dans ses observations, il nous livre livre la démonstration complète d’un théorème important. Les mathématiciens modernes, chacun occupés à leur tâche, ne s'intéressent plus du tout à une preuve détenue par Fermat et ont définitivement clos une histoire déjà bien trop longue (et trop embêtante) à leur goût. Le destin a fait que Fermat et Pascal ne puissent se rencontrer en 1660, le même destin suggère que la preuve de Fermat et les mathématiciens jamais ne puissent se rencontrer.
 
Gardons-nous de sous-estimer Fermat, de minimiser son discernement. Il était conscient qu’on pouvait le prendre pour un vantard et il en a joué, avec ses façons peu orthodoxes et provocantes. La plus célèbre de ses ‘’''observations‘’'', Fermat pouvait-il être assuré qu’une démonstration qu'il y aurait cachée, hermétique à l'extrême, serait un jour découverte ? Non bien sûr, mais nous pensons qu'il était confiant. À première vue, à première vue seulement, il semble incroyable qu'il ait fallu attendre 3 siècles et 38 ans pour que ce soit un amateur, ancien militaire expérimentateur des radars-sol, qui ait l'idée d'aller observer l'''OBSEVATIO'' de Fermat de près, « à la loupe ». Il est vrai qu'un bon militaire possède ces qualités : 1) Rigueur, ponctualité, goût de le discipline. 2) Adaptabilité, curiosité. 3) Vigilance, efficacité. 4) Honnêteté, esprit de corps. 5) Formation continue. Ce chercheur tenace, Roland Franquart, fut l’auteur de ''« Commutation des voies radar-Fizeau par découpage des échos des voies linéaires »'' et de ''« Contrôle de la superposition des vidéos radars primaires »,'' qui fut intégré par l’industriel aux Programmes Opérationnels de l’Armée de l’Air.