Statique des fluides (PCSI)/Éléments de statique des fluides dans un référentiel galiléen : Équivalent volumique des forces de pression, équation locale de la statique des fluides

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Éléments de statique des fluides dans un référentiel galiléen : Équivalent volumique des forces de pression, équation locale de la statique des fluides
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Chapitre no 6
Leçon : Statique des fluides (PCSI)
Chap. préc. :Éléments de statique des fluides dans un référentiel galiléen : Poussée d'Archimède
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 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
L'espace physique étant sauf avis contraire « orienté à droite »[1].

Équivalent volumique des forces de pression dans un fluide modifier

But recherché modifier

     Les forces de pression s'exerçant sur une particule de fluide[2] étant réparties sur la surface limitant cette dernière, on se propose de déterminer la résultante de ces forces de pression,
         Les forces de pression s'exerçant sur une particule de fluide étant réparties sur la surface limitant cette dernière, on se propose d’établir que cette résultante est   au volume de la particule de fluide[2] et
         Les forces de pression s'exerçant sur une particule de fluide étant réparties sur la surface limitant cette dernière, on se propose d’en déduire la « force volumique équivalente » c'est-à-dire le rapport de la résultante des forces de pression s'exerçant sur cette particule de fluide[2] divisée par le volume de cette dernière ;

     on va établir l'expression de cet équivalent en travaillant en coordonnées cartésiennes,
     on va induire une expression intrinsèque de cet équivalent et
     on va vérifier la validité de cette dernière quand on la traduit dans les autres systèmes de coordonnées  principalement cylindro-polaire et sphérique .

Établissement de l'équivalent volumique des forces de pression exercées sur une particule de fluide parallélépipédique en repérage cartésien modifier

 
Schéma de description d'une particule de fluide[2] de forme parallélépipédique en repérage cartésien centrée en un point   quelconque

     Considérant le repérage cartésien d'une particule de fluide[2] de forme parallélépipédique centrée en un point   quelconque, les faces étant respectivement   aux plans  ,   ou  , celles en regard étant séparées de  ,   ou    voir schéma ci-contre , nous nous proposons de déterminer la résultante des forces pressantes exercées par le restant du fluide sur cette particule de fluide[2]   :

      soient les deux faces en regard «  d'abscisse  , de vecteur surface  élémentaire   »[3] et
      soient les deux faces en regard «  d'abscisse  , de vecteur surface  élémentaire   »[3],
      soient les deux faces en regard la somme des forces pressantes que le reste du fluide exerce sur les faces   et   s'écrit «   » soit encore «   » ;
      soient les deux faces en regard utilisant alors l'« approximation linéaire de la pression    considérée comme fonction d'une seule variable si   et   sont figées  au voisinage de la valeur particulière  »[4] pour évaluer   et   nous obtenons  , puis, par différence et après simplification évidente, «   » soit finalement, « » ;

      soient les deux faces en regard «  d'ordonnée  , de vecteur surface  élémentaire   »[3] et
      soient les deux faces en regard «  d'ordonnée  , de vecteur surface  élémentaire   »[3],
      soient les deux faces en regard la somme des forces pressantes que le reste du fluide exerce sur les faces   et   s'écrit «   » ;
      soient les deux faces en regard utilisant alors l'« approximation linéaire de la pression    considérée comme fonction d'une seule variable si   et   sont figées  au voisinage de la valeur particulière  »[4] pour évaluer   et   nous obtenons  , puis, par différence et après simplification évidente, «   » soit finalement, « » ;

      soient les deux faces en regard «  de cote  , de vecteur surface  élémentaire   »[3] et
      soient les deux faces en regard «  de cote  , de vecteur surface  élémentaire   »[3],
      soient les deux faces en regard la somme des forces pressantes que le reste du fluide exerce sur les faces   et   s'écrit «   » ;
      soient les deux faces en regard utilisant alors l'« approximation linéaire de la pression    considérée comme fonction d'une seule variable si   et   sont figées  au voisinage de la valeur particulière  »[4] pour évaluer   et   nous obtenons  , puis, par différence et après simplification évidente, «   » soit finalement, « » ;

      en ajoutant les trois contributions précédentes « », « » et « » nous obtenons la résultante des forces pressantes exercées par le restant du fluide sur la particule de fluide[2]   c'est-à-dire « » soit, après report des expressions approchées de « », « » et « » et factorisation évidente,

« » ;

      finalement, reconnaissant les composantes cartésiennes du « champ vectoriel gradient de la fonction scalaire “ pression ” »[5] dans le 2ème membre de la relation ci-dessus, la résultante des forces pressantes exercées par le restant du fluide sur la particule de fluide[2]   se réécrit selon l'équivalent volumique suivant

« »[6].

Vérification de l'équivalent volumique des forces de pression exercées sur une particule de fluide par calcul direct en repérage cylindro-polaire modifier

 
Schéma de description d'une particule de fluide[2] constituée d'une portion élémentaire de tuyau cylindrique en repérage cylindro-polaire centrée en un point   quelconque

     Considérant le repérage cylindro-polaire d'axe   d'une particule de fluide[2] constituée d'une portion élémentaire de tuyau cylindrique centrée en un point   quelconque, les faces étant des portions de cylindres ou de plans méridiens ou de plans  , celles en regard étant respectivement séparés de   ou de l'écart angulaire   ou de la distance    voir schéma ci-contre , nous nous proposons de déterminer la résultante des forces pressantes exercées par le restant du fluide sur cette particule de fluide[2]   :

      soient les deux faces en regard «  de rayon  , de vecteur surface  »[3] et
      soient les deux faces en regard «  de rayon  , de vecteur surface  »[3],
      soient les deux faces en regard la somme des forces pressantes que le reste du fluide exerce sur les faces   et   s'écrit «   » soit encore «  ou, après factorisation de la partie commune « » ;
      soient les deux faces en regard utilisant alors l'« approximation linéaire du produit « rayon - pression  »  considérée comme fonction d'une variable si   et   sont figées  au voisinage de la valeur particulière  »[4] pour évaluer   et      , puis, par différence et après simplification évidente, «   » soit finalement la réécriture de la somme des forces pressantes que le reste du fluide exerce sur les faces   et   selon « »[7] ;

      soient les deux faces en regard «  d'abscisse angulaire  , de vecteur surface  élémentaire   »[3] et
      soient les deux faces en regard «  d'abscisse angulaire  , de vecteur surface  élémentaire   »[3],
      soient les deux faces en regard la somme des forces pressantes que le reste du fluide exerce sur les faces   et   s'écrit «   » ou, après factorisation de la partie commune « » ;
      soient les deux faces en regard utilisant alors l'« approximation linéaire du produit « pression - vecteur unitaire orthoradial  »  considérée comme fonction vectorielle d'une seule variable si   et   sont figées  au voisinage de la valeur particulière  »[8] pour évaluer les expressions vectorielles   et   nous obtenons alors  , puis, par différence, «   » soit finalement, « »[7] ;

      soient les deux faces en regard «  de cote  , de vecteur surface  élémentaire   »[3] et
      soient les deux faces en regard «  de cote  , de vecteur surface  élémentaire   »[3],
      soient les deux faces en regard la somme des forces pressantes que le reste du fluide exerce sur les faces   et   s'écrit «   » ou, après factorisation de la partie commune «   » ;
      soient les deux faces en regard utilisant alors l'« approximation linéaire de la pression    considérée comme fonction d'une seule variable si   et   sont figées  au voisinage de la valeur particulière  »[4] pour évaluer   et   nous obtenons  , puis, par différence et après simplification évidente, «   » soit finalement, « »[7] ;

      en ajoutant les trois contributions précédentes « », « » et « » nous obtenons la résultante des forces pressantes exercées par le restant du fluide sur la particule de fluide[2]   c'est-à-dire « » soit, après report des expressions approchées de « », « » et « » et factorisation évidente, « » soit encore, avec  [9] soit, après simplification évidente,

« » ;

      finalement, reconnaissant les composantes cylindro-polaires du « champ vectoriel gradient de la fonction scalaire “ pression ” »[10] dans le 2ème membre de la relation ci-dessus, la résultante des forces pressantes exercées par le restant du fluide sur la particule de fluide[2]   se réécrit selon l'équivalent volumique suivant

« »[6].

Vérification de l'équivalent volumique des forces de pression exercées sur une particule de fluide par calcul direct en repérage sphérique modifier

 
Schéma de description d'une particule de fluide[2] constituée d'une portion élémentaire de couche sphérique en repérage sphérique, la portion élémentaire étant centrée en un point   quelconque

     Considérant le repérage sphérique de pôle   et d'axe   d'une particule de fluide[2] constituée d'une portion élémentaire de couche sphérique, portion élémentaire centrée en un point   quelconque, les faces étant des portions de sphères ou de plans méridiens ou de surfaces coniques d'axe  , celles en regard étant respectivement séparés de   ou de l'écart angulaire   ou de l'écart angulaire    voir schéma ci-contre , nous nous proposons de déterminer la résultante des forces pressantes exercées par le restant du fluide sur cette particule de fluide[2]   :

      soient les deux faces en regard «  de rayon  , de vecteur surface  »[3],[11] et
      soient les deux faces en regard «  de rayon  , de vecteur surface  »[3],[11],
      soient les deux faces en regard la somme des forces pressantes que le reste du fluide exerce sur les faces   et   s'écrit «   » soit encore «    ou, après factorisation de la partie commune « » ;
      soient les deux faces en regard utilisant alors l'« approximation linéaire du produit « rayon au carré - pression  »  considérée comme fonction d'une variable si   et   sont figées  au voisinage de la valeur particulière  »[4] pour évaluer   et   nous obtenons  , puis, en faisant la différence, «   »   « »[12] ;

      soient les deux faces en regard «  de colatitude  , de vecteur surface  élémentaire   »[3],[13] et
      soient les deux faces en regard «  de colatitude  , de vecteur surface  élémentaire   »[3],[13],
      soient les deux faces en regard la somme des forces pressantes que le reste du fluide exerce sur les faces   et   s'écrit «   » ou, après factorisation de la partie commune « » ;
      soient les deux faces en regard utilisant alors l'« approximation linéaire du produit « pression - sinus de colatitude - vecteur unitaire colatitudal  »  considérée comme fonction vectorielle d'une seule variable si   et   sont figées  au voisinage de la valeur particulière  »[8] pour évaluer   et      , puis, par différence et après simplification évidente, «   » dont nous déduisons finalement «   »[12] ;

      soient les deux faces en regard «  de longitude  , de vecteur surface  élémentaire   »[3] et
      soient les deux faces en regard «  de longitude  , de vecteur surface  élémentaire   »[3],
      soient les deux faces en regard la somme des forces pressantes que le reste du fluide exerce sur les faces   et   s'écrit «   » ou, après factorisation de la partie commune «   » ;
      soient les deux faces en regard utilisant alors l'« approximation linéaire du produit « pression - vecteur unitaire longitudal    considérée comme fonction d'une seule variable si   et   sont figées  au voisinage de la valeur particulière  »[4] pour évaluer les expressions vectorielles des produits   et   nous obtenons alors  , puis, par différence, «   » soit finalement, « »[12] ;

      en ajoutant les trois contributions précédentes « », « » et « » nous obtenons la résultante des forces pressantes exercées par le restant du fluide sur la particule de fluide[2]   c'est-à-dire « » soit, après report des expressions approchées de « », « » et « » et factorisation, « » soit, avec  [14],[15] soit encore, après simplification évidente,

« » ;

      finalement, reconnaissant les composantes sphériques du « champ vectoriel gradient de la fonction scalaire “ pression ” »[16] dans le 2ème membre de la relation ci-dessus, la résultante des forces pressantes exercées par le restant du fluide sur la particule de fluide[2]   se réécrit selon l'équivalent volumique suivant

« »[6].

En complément, possibilité de calculer la résultante des forces de pression exercées sur une partie du fluide à l’intérieur d'une surface fermée (fictive) par le fluide situé à l’extérieur à partir de l'« équivalent volumique des forces de pression du fluide » modifier

     Remarque préliminaire : La résultante des forces de pression exercées par le fluide   à l'extérieur d'une surface fermée  fictive    sur la partie du fluide situé à l’intérieur   est aussi
     Remarque préliminaire : la résultante des forces pressantes exercées sur un corps  , de surface extérieure  , totalement immergé dans le fluide  , dans la mesure où   peut être remplacé par son « fluide déplacé »[17]   c'est-à-dire remplacé par du fluide  fictif  sans modification de la répartition du champ de pression dans   à l'extérieur de  .

     Développement : il est usuel d'effectuer le calcul de la résultante des forces de pression exercées par le fluide   à l'extérieur d'une surface fermée  fictive    sur la partie du fluide situé à l’intérieur   en ajoutant toutes les forces surfaciques que le fluide extérieur   exerce sur cette surface fermée   selon

« »[18] ;

     Développement : considérons le fluide intérieur à   c'est-à-dire   composé de particules de fluide[2] d'expansion tridimensionnelle modélisée en cartésien par des petits parallélépipèdes rectangles pour lesquels «  est l'aire d'une des faces centrée en   de la particule de fluide[2] considérée  »  cette face étant orientée de l'intérieur de la particule de fluide[2]   vers l'extérieur   les cinq autres faces de cette particule de fluide[2] n'apparaissant pas dans l'intégrale surfacique évaluant la résultante des forces de pression exercées par   sur  ,
     Développement : considérons « la face opposée correspondante étant centrée en un point   strictement intérieur à  » et
     Développement : considérons « les quatre autres faces respectivement centrées en   étant également des faces communes à quatre particules de fluide[2] voisines   dont une des faces est centrée en   avec   infiniment proche de   sur la surface  » ;

     Développement : il est possible de faire apparaître ces cinq faces manquantes en ajoutant des termes élémentaires à l'intégrale évaluant   sans en modifier le résultat, pour cela remarquant que
     Développement : il est possible de faire apparaître ces cinq faces manquantes les quatre autres faces de la particule de fluide[2] considérée  , faces centrées en  , étant communes à quatre particules de fluide[2] voisines   dont une des faces est centrée en   avec   infiniment proche de   sur la surface  , « l'ajout des quatre termes élémentaires   associés à la particule de fluide[2]  » ne modifie pas le résultat de l'intégrale dans la mesure où il est compensé par « l'ajout simultané des quatre termes élémentaires   associés aux particules de fluide[2] voisines  »  la pression ainsi que l'aire élémentaire en   étant évidemment les mêmes et les vecteurs unitaires normaux étant opposés l'un de l'autre suivant qu'ils sont associés à la particule de fluide[2]   ou à une de ses voisines   et que
     Développement : il est possible de faire apparaître ces cinq faces manquantes la 5ème face de la particule de fluide[2]    face opposée à celle centrée en   de la particule de fluide[2]  , 5ème face centrée en un point   strictement intérieur à  , étant commune à une particule de fluide[2] voisine   strictement intérieur à    donc sans face située sur  , « l'ajout du terme élémentaire   associé à la particule de fluide[2]  » ne modifie pas le résultat de l'intégrale dans la mesure où il est compensé par « l'ajout simultané du terme élémentaire   associé à la particule de fluide[2] voisine  »  la pression ainsi que l'aire élémentaire en   étant évidemment les mêmes et les vecteurs unitaires normaux étant opposés l'un de l'autre suivant qu'ils sont associés à la particule de fluide[2]   ou à celle voisine   ;
     Développement : il est possible de faire apparaître ces cinq faces manquantes il faut alors recommencer l'ajout de termes élémentaires en considérant chaque particule de fluide[2] de type    c'est-à-dire dont une face est centrée en   quelconque   associée aux quatre particules de fluide[2] voisines de type   et à la particule de fluide[2] également voisine de type  , ainsi que
     Développement : il est possible de faire apparaître ces cinq faces manquantes il faut alors recommencer l'ajout de termes élémentaires en considérant chaque particule de fluide[2] de type    c'est-à-dire dont une face est centrée en   strictement intérieur à  , associée aux cinq particules de fluide[2] voisines de type    c'est-à-dire dont au moins quatre autres faces sont centrées en   strictement intérieur à   la 5ème autre face pouvant être centrée en un point strictement intérieur à   ou en un point sur  ,
     Développement : il est possible de faire apparaître ces cinq faces manquantes il faut alors recommencer l'ajout de tous ces termes élémentaires se compensant deux à deux et permettant de remplacer l'intégrale surfacique évaluant   en la somme  continue [19] des résultantes des forces pressantes que le fluide exerce sur toutes les particules de fluide situées à l'intérieur de   c'est-à-dire «    ou encore  »[20] ;

     Développement : finalement, en utilisant l'équivalent volumique[6] de la résultante des forces pressantes exercées par le restant du fluide sur la particule de fluide[2]   «   », la résultante des forces de pression exercées par le fluide   à l'extérieur d'une surface fermée  fictive    sur la partie du fluide situé à l’intérieur   se réécrit selon

« »[20],[21],[22].

Équation locale de la statique des fluides dans un référentiel galiléen : relation fondamentale de la statique des fluides (ou r.f.s.f.) dans un référentiel galiléen modifier

Énoncé de la r.f.s.f. dans un référentiel galiléen modifier

Début d’un théorème
Fin du théorème

Démonstration modifier

     Considérons la C.N[24]. d’équilibre du fluide   dans un référentiel   galiléen, et plus particulièrement
  Considérons la C.N. celle d’équilibre de chaque particule de fluide[2]   c'est-à-dire centrée en   et de volume   ;

     Considérons cette particule de fluide[2]   étant soumise à des forces volumiques de « densité volumique  »[23] et
         Considérons cette particule de fluide   étant soumise à des forces surfaciques pressantes de « densité surfacique  »   étant l'un des six centres des faces limitant l'expansion tridimensionnelle de  ,
          Considérons cette particule de fluide   sa C.N[24]. d’équilibre s’écrit « »   étant l'aire de la surface  élémentaire  de la ième face limitant l'expansion tridimensionnelle de   ou, en remplaçant la résultante des forces pressantes que le restant du fluide exerce sur   « » par son équivalent volumique « », la réécriture de la C.N[24]. d’équilibre de la particule de fluide[2]   selon « »   « » ou encore
               Considérons cette particule de fluide   sa C.N. d’équilibre s’écrit « » C.Q.F.D[26]..

Forme « différentielle » de la r.f.s.f. modifier

     Préliminaire : La relation fondamentale de la statique des fluides  r.f.s.f.   voir le paragraphe « énoncé de la r.f.s.f. dans un référentiel galiléen » plus haut dans ce chapitre  est une « équation locale »,
     Préliminaire : la forme « différentielle » de la r.f.s.f.  que nous allons déduire de la r.f.s.f. dans ce paragraphe  est l'« équation intégrée associée à l'équation locale “r.f.s.f.” »[27]  équation intégrée sous forme élémentaire[27] .

     Développement : considérant un déplacement élémentaire   allant d’une particule de fluide[2] en équilibre centrée en   à une particule de fluide[2] voisine infiniment proche également en équilibre et centrée en    c'est-à-dire tel que  , puis
     Développement : multipliant scalairement par   la r.f.s.f. écrite en   c'est-à-dire « »,
     Développement : nous obtenons « » ou « » en utilisant la distributivité de la multiplication relativement à l'addition vectorielle[28], ou encore « » en utilisant la définition intrinsèque du gradient d'une fonction scalaire de l'espace[29] c'est-à-dire « ».

Début d’un théorème
Fin du théorème


Retour sur l'équilibre d'un fluide dans un référentiel galiléen uniquement soumis à un champ de pesanteur uniforme modifier

     Dans ce cas, il n'y a qu'une force volumique appliquée au fluide  , la force volumique de pesanteur « » dans laquelle   est la masse volumique de   au point   et   le champ de pesanteur terrestre uniforme ; nous en déduisons l'expression de la r.f.s..f.

     Dans ce cas,  sous sa forme locale « »[30] qui s'écrit encore
     Dans ce cas,  sous sa forme locale « » ou

     Dans ce cas,  sous sa forme différentielle « » qui s'écrit encore
     Dans ce cas,  sous sa forme différentielle « »[31]   « » en orientant l'axe vertical dans le sens ascendant[32] ou
     Dans ce cas,  sous sa forme différentielle « »[31]   « » en orientant l'axe vertical dans le sens descendant[33].

Notes et références modifier

  1. Voir l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs (pour la signification d'espace orienté à droite) » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 2,16 2,17 2,18 2,19 2,20 2,21 2,22 2,23 2,24 2,25 2,26 2,27 2,28 2,29 2,30 2,31 2,32 2,33 2,34 2,35 2,36 2,37 2,38 2,39 2,40 2,41 2,42 2,43 et 2,44 Voir le paragraphe « définition d'une particule de fluide » du chap.  de la leçon « Statique des fluides (PCSI) ».
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 3,15 3,16 et 3,17 Les surfaces limitant la particule de fluide étant orientées de l'intérieur de la particule vers l'extérieur de celle-ci.
  4. 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 et 4,6 Voir le paragraphe « rappel de l'approximation linéaire d'une fonction d'une variable au voisinage d'une de ses valeurs » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  5. Voir le paragraphe « composantes cartésiennes du gradient d'une fonction scalaire de l'espace » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  6. 6,0 6,1 6,2 et 6,3 Cette forme est appelée « équivalent volumique » car son évaluation s'obtient en remplaçant les forces pressantes s'exerçant sur la surface de la particule de fluide par des forces réparties dans toute l'expansion tridimensionnelle de la particule avec une « densité volumique égale à  ».
  7. 7,0 7,1 et 7,2 Le volume de la particule de fluide s'écrivant « », voir le paragraphe « expression en paramétrage cylindro-polaire (du volume élémentaire) » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  8. 8,0 et 8,1 Il s'agit du prolongement aux fonctions vectorielles de la notion vue au paragraphe « rappel de l'approximation linéaire d'une fonction d'une variable au voisinage d'une de ses valeurs » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  9. En effet « » voir le paragraphe « différentielle des vecteurs de base cylindro-polaire (à retenir, dérivées des vecteurs de base par rapport à θ) » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  10. Voir le paragraphe « composantes cylindro-polaires du gradient d'une fonction scalaire de l'espace » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  11. 11,0 et 11,1 Voir le paragraphe « expressions en paramétrage sphérique (d'une aire élémentaire de sphère, à retenir) » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  12. 12,0 12,1 et 12,2 Le volume de la particule de fluide s'écrivant « », voir le paragraphe « expression en paramétrage sphérique (du volume élémentaire) » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  13. 13,0 et 13,1 Voir le paragraphe « expressions en paramétrage sphérique (d'une aire élémentaire de surface latérale de cône de révoluton, à retenir) » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  14. La dépendance de la pression relativement au point   ayant été temporairement omise dans le but de simplifier l'écriture.
  15. En effet « » et « » voir les paragraphes « détermination des dérivées partielles du 2nd vecteur de base sphérique » et « détermination de la dérivée du 3ème vecteur de base sphérique » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  16. Voir le paragraphe « composantes sphériques du gradient d'une fonction scalaire de l'espace » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  17. Voir le paragraphe « précision sur la notion de fluide déplacé (par le corps immergé) » du chap.  de la leçon « Statique des fluides (PCSI) ».
  18. Voir le paragraphe « les deux types d'intégrales surfaciques et les grandes lignes de la méthode d'évaluation » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  19. Somme « continue » car chaque terme étant mésoscopique et l'expansion tridimensionnelle sur laquelle elle est définie de volume macroscopique, la somme tend vers une intégrale volumique quand les termes mésoscopiques deviennent infiniment petits  voir le paragraphe « les deux types d'intégrales volumiques » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » .
  20. 20,0 et 20,1 Voir le paragraphe « les deux types d'intégrales volumiques » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  21. Nous avions obtenu « » en faisant une approximation linéaire  c'est-à-dire à l'ordre un en infiniment petit   avec   l'une des   coordonnées de  , dans la mesure où une intégrale volumique se réécrit, après paramétrage, sous la forme de   intégrales simples  c'est-à-dire sur un intervalle  emboîtées et que chaque intégrale simple ignore, par définition, les termes infiniment petits d'ordre strictement supérieur à un, le symbole « » peut être remplacé par « »  
  22. Le plus souvent ce n’est pas la bonne méthode de calcul, il est bien souvent préférable d’utiliser le calcul par intégrale surfacique  
  23. 23,0 23,1 23,2 et 23,3 Plus exactement   est la résultante des densités volumiques de forces  
  24. 24,0 24,1 24,2 24,3 et 24,4 Condition Nécessaire.
  25. 25,0 et 25,1  Condition  Suffisante.
  26. Ce Qu'il Fallait Démontrer.
  27. 27,0 et 27,1 Voir le paragraphe « différence entre “forme locale de la dynamique” et “forme intégrée associée à cette forme locale” » du chap.  de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » dans lequel il faut remplacer l'instant   par la position   et la dynamique par la statique, la forme intégrée sous forme élémentaire correspondant à un déplacement élémentaire   au lieu d'une durée élémentaire  .
  28. Voir le paragraphe « autres propriétés (de la multiplication scalaire) » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  29. Voir le paragraphe « définition intrinsèque du gradient d'une fonction scalaire de l'espace » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  30. Nous retrouvons ainsi, d'une autre manière, l'expression de la forme locale de la r.f.s.f. établie dans le paragraphe « forme locale de la relation fondamentale de la statique des fluides (r.f.s.f.) dans un référentiel galiléen, la seule force volumique s'exerçant sur le fluide étant la force de pesanteur » du chap.  de la leçon « Statique des fluides (PCSI) ».
  31. 31,0 et 31,1   étant la différentielle d'une fonction scalaire des trois coordonnées  cartésiennes ou cylindro-polaires  du point    le repérage sphérique étant exclu car un des vecteurs de base doit être vertical ascendant  ou descendant , nous en déduisons de la forme différentielle de la r.f.s.f. que
                          pour   ascendant  ou de   pour   descendant  est aussi la différentielle d'une fonction scalaire des trois coordonnées  cartésiennes ou cylindro-polaires  du point  , cette nécessité impliquant que la masse volumique du fluide ne peut pas dépendre des coordonnées  cartésiennes ou cylindro-polaires  horizontales du point  , la condition d'égalité des dérivées croisées  voir le paragraphe « recherche de conditions nécessaires pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »  devant être vérifiée   ne dépend que de   ou est une constante.
  32. Nous retrouvons ainsi, d'une autre manière, l'expression de la forme différentielle de la r.f.s.f. établie dans le paragraphe « établissement de la forme différentielle de la relation fondamentale de la statique des fluides (r.f.s.f.) dans un référentiel galiléen pour un fluide en équilibre dans un champ de pesanteur uniforme, l'axe Oz étant vertical ascendant » du chap.  de la leçon « Statique des fluides (PCSI) ».
  33. Nous retrouvons ainsi, d'une autre manière, l'expression de la forme différentielle de la r.f.s.f. établie dans le paragraphe « remarque, forme différentielle de la relation fondamentale de la statique des fluides (r.f.s.f.) dans un référentiel galiléen pour un fluide en équilibre dans un champ de pesanteur uniforme, l'axe Oz étant vertical descendant » du chap.  de la leçon « Statique des fluides (PCSI) ».