Statique des fluides (PCSI)/Éléments de statique des fluides dans un référentiel galiléen : Facteur de Boltzmann

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Conséquence du champ de pression de l'atmosphère isotherme en équilibre dans le champ de pesanteur terrestre uniforme sur la répartition statistique des molécules d’air en équilibre à une température donnée modifier

Rappel du champ de pression de l'atmosphère isotherme en équilibre dans le champ de pesanteur terrestre uniforme modifier

     Le champ de pression dans le modèle de l'atmosphère terrestre isotherme à la température soumis à un champ de pesanteur uniforme en équilibre thermodynamique dans le référentiel terrestre galiléen s'écrit, au point d'altitude l'axe vertical étant ascendant et le point de la surface du globe situé à la verticale du point ,

«»[1] avec « la pression à l'altitude nulle »,
« la masse molaire moléculaire de l'air »[2],
« l'intensité de la pesanteur terrestre » et
« la constante molaire des G.P[3]. approximativement égale à » ;

     en introduisant « la constante d'altitude du modèle de l'atmosphère terrestre isotherme à la température »[4], le champ de pression peut être réécrit selon

«»[5] traduisant une exponentielle de quand .

Expression de la densité volumique molaire des molécules d'air en fonction de l'altitude modifier

     Nous déterminons tout d'abord le champ de masse volumique de l'air dans le modèle de l'atmosphère terrestre isotherme à la température soumis à un champ de pesanteur uniforme en équilibre thermodynamique dans le référentiel terrestre galiléen à partir du champ de pression «» en utilisant la forme locale de l'équation d'état de la particule d'atmosphère isotherme en équilibre thermodynamique à la température centrée au point [6] d'altitude faisant intervenir les deux paramètres locaux dépendant de à savoir « la pression et la masse volumique » c'est-à-dire «»[7] dont nous déduisons «» ainsi que la même relation appliquée à l'altitude nulle «» d'où le champ de masse volumique de l'air en multipliant de part et d'autre le champ de pression par ,

«» ou encore,

     avec « la constante d'altitude du modèle de l'atmosphère terrestre isotherme à la température »[4], la réécriture du champ de masse volumique de l'air selon

«» traduisant une exponentielle de quand puis

     Nous déterminons le champ de densité volumique molaire «» des molécules d'air dans le modèle de l'atmosphère terrestre isotherme à la température précédemment considéré à partir du champ de masse volumique de l'air «» en utilisant «»[8] ainsi que «» d'où le champ de densité volumique molaire des molécules d'air en divisant de part et d'autre le champ de masse volumique par ,

«» ou encore,

     avec « la constante d'altitude du modèle de l'atmosphère terrestre isotherme à la température »[4], la réécriture du champ de densité volumique molaire des molécules d'air selon

«» traduisant une exponentielle de quand .

Expression de la densité volumique moléculaire de l'air en fonction de l'altitude et réécriture en n'utilisant que des grandeurs d'échelle moléculaire modifier

     Nous déterminons le champ de densité volumique moléculaire «» de l'air dans le modèle de l'atmosphère terrestre isotherme à la température soumis à un champ de pesanteur uniforme en équilibre thermodynamique dans le référentiel terrestre galiléen à partir de celui de densité volumique molaire «» des molécules d'air dans le modèle de l'atmosphère précédemment considéré en utilisant le lien entre les deux densités volumiques à l'altitude «» ainsi qu'à l'altitude nulle «» dans lequel « est la constante d'Avogadro »[9] d'où le champ de densité volumique moléculaire des molécules d'air en multipliant de part et d'autre le champ de densité volumique molaire par ,

«» ;

     il reste à transformer l'argument de l'exponentielle «» de façon à remplacer les grandeurs molaires par des grandeurs moléculaires c'est-à-dire remplacer

  • la « masse molaire moyenne de l'air » par la « masse moléculaire moyenne de l'air [10] [11] » mais aussi
  • la « constante molaire des G.P[3]. » par une constante d'échelle moléculaire appelée « constante de Boltzmann[12] égale à »[13] ;

     ainsi «» devient, en divisant haut et bas par , «» et permet de réécrire le champ de densité volumique moléculaire des molécules d'air selon

«» dans lequel,
  • «» représente l'« énergie potentielle de pesanteur d'une molécule d'air située à l'altitude » sa référence[14] étant choisie à l'altitude nulle et
  • « l'énergie d'échelle de la variation de la densité volumique moléculaire de l'air dans le modèle de l'atmosphère terrestre isotherme à la température » c'est-à-dire la variation d'énergie potentielle de pesanteur d'une molécule d'air située à l'altitude pour laquelle la densité volumique moléculaire locale est divisée par la « constante de Neper[15] »,

     soit la réécriture du champ de densité volumique moléculaire des molécules d'air dans le modèle de l'atmosphère terrestre isotherme à la température soumis à un champ de pesanteur uniforme en équilibre thermodynamique dans le référentiel terrestre galiléen selon

«»

     ce qui définit la répartition volumique statistique des molécules d'air de l'atmosphère terrestre quand elles sont en équilibre thermodynamique à la température fixée suivant leur « énergie potentielle de pesanteur individuelle ».

Notion de facteur de Boltzmann de l'atmosphère isotherme en équilibre dans le champ de pesanteur terrestre uniforme et interprétation modifier

     Comme nous venons de l'établir précédemment « dans le modèle de l'atmosphère terrestre en équilibre isotherme à la température dans le champ de pesanteur uniforme, modèle de G.P[3]. composé de molécules identiques de masse , macroscopiquement immobiles dans le référentiel terrestre galiléen, pouvant occuper individuellement les niveaux d'énergie mécanique macroscopique quand elles sont à l'altitude », les molécules d'air se répartissent selon

une densité volumique moléculaire au facteur «»,
ce facteur étant appelé « facteur de Boltzmann[12] de l'atmosphère isotherme »,

     c'est-à-dire le « facteur de Boltzmann[12] d’un système de molécules en équilibre thermodynamique à la température », « chaque molécule pouvant individuellement occuper les niveaux d'énergie ».

     Remarques : Le nombre de molécules présentes dans un « cylindre élémentaire de section droite d'aire à l'altitude et de hauteur » s'évalue selon « ou encore » soit, avec « représentant le nombre de molécules présentes dans un cylindre élémentaire de même volume mais situé au niveau du sol noté »,

«» d'où

           Remarques : l'expression du « nombre relatif de molécules situées à l'altitude par rapport à celui des molécules situées au niveau du sol »

«» c'est-à-dire
une signification quantitative du facteur de Boltzmann[12] ;

           Remarques : le facteur de Boltzmann[12] traduit donc l'occupation relative des niveaux d’énergie, plus ce facteur est petit, plus faible est le nombre de molécules occupant le niveau d’énergie correspondant.

     Remarques : Supposant connu le nombre total de molécules présentes dans un « cylindre de section droite d'aire , de base au niveau du sol et de hauteur infinie » «[16] » soit, avec », «[16] » «[16] » d'où la réécriture du nombre de molécules présentes dans un « cylindre élémentaire de section droite d'aire à l'altitude et de hauteur »

«[16] » d'où
la proportion relative de molécules se trouvant à l'altitude à près[17]
«[16] »,

           Remarques : cette proportion traduisant aussi la « probabilité pour qu'une molécule du cylindre de section droite d'aire , de base au niveau du sol et de hauteur infinie soit à l'altitude à près »

«» avec
«[16]
la densité linéique de probabilité d'altitude »[18] ;

           Remarques : conséquence : de «[16] » nous déduisons que le facteur de Boltzmann[12] définit la « densité linéique de probabilité pour qu'une molécule ait l'énergie potentielle de pesanteur» au « facteur de normalisation [16] près » le facteur de normalisation étant nécessaire pour que la probabilité sur le cylindre complet, à savoir «», soit « égale à ».

Généralisation (admise) de la notion de facteur de Boltzmann à un système d'entités en équilibre à une température fixée modifier

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Remarque : Dans l'énoncé précédent, une entité peut être une molécule, un ion, un atome, une particule élémentaire ou tout assemblage microscopique individuel pouvant se retrouver à constituer un système macroscopique ou mésoscopique d'individualités en équilibre thermodynamique à une certaine température

1er autre exemple, molécules libres confinées dans une expansion tridimensionnelle rigide et en équilibre à une température donnée, répartition statistique de Maxwell-Boltzmann modifier

Facteur de Boltzmann d'un système de molécules libres confinées dans une expansion tridimensionnelle rigide et en équilibre à une température donnée modifier

     Considérons un système de molécules identiques, de masse individuelle , libres[19], macroscopiquement immobiles et confinées dans une expansion tridimensionnelle rigide[20] liée à un référentiel d'étude galiléen et
     sachant qu'une molécule quelconque de vecteur vitesse d'agitation thermique à un instant quelconque dans tel que [21] l'applicabilité de la cinétique classique[22], a, pour seule énergie non nulle, son « énergie cinétique microscopique d'agitation thermique »[23], nous admettons que

     les molécules de niveaux individuels d'énergie «», se répartissent, dès lors qu'elles constituent un système en équilibre thermodynamique à la température ,

proportionnellement au « facteur de Boltzmann[12] »
dans lequel « est la constante de Boltzmann »[12] et
« l'énergie d'échelle de variation de la densité volumique moléculaire du système en équilibre thermodynamique à la température ».

Interprétation du facteur de Boltzmann du système de molécules libres confinées dans une étendue de volume fixé et en équilibre à une température donnée modifier

     Préliminaire : Le « système de molécules libres confinées dans une étendue tridimensionnelle de volume fixé » constitue un « système dynamique[24] classique au sens de “ non quantique ” à degrés de liberté » étant le nombre de molécules de l'étendue tridimensionnelle de volume fixé ;

     Préliminaire : si le « système de molécules libres confinées dans une étendue tridimensionnelle de volume fixé » est « en équilibre thermodynamique[25] à une température donnée », le nombre de degré de liberté du « système dynamique[24] classique au sens de “ non quantique ”» à l'échelle macroscopique se réduit à « trois »[26] ;

     Préliminaire : pour décrire un « système dynamique[24] classique au sens de “ non quantique ”» à « trois degrés de liberté », il est nécessaire de définir six « variables dynamiques du système »[27] le nombre de « variables dynamiques »[27] étant le double du nombre de degré de liberté du « système dynamique[24] classique au sens de “ non quantique ”»[28], ce sont trois « variables descriptives d'état » caractérisant l'état du système à un instant donné ainsi que trois « variables de modification d'état » permettant de prévoir l'état du système à un instant ultérieur[29] et pour concrétiser cela

          Préliminaire : pour décrire un « système dynamique classique au sens de “ non quantique ”» à « trois degrés de liberté », on définit « l'espace des phases du système dynamique[24] classique au sens de “ non quantique ”»[30], espace vectoriel à six dimensions dont chaque élément a pour composantes les trois « variables descriptives d'état » caractérisant l'état du système à un instant donné ainsi que les trois « variables de modification d'état » permettant de prévoir l'état du système à un instant ultérieur[29] mais

     Préliminaire : pour la description des niveaux d'énergie des entités du « système de molécules libres confinées dans une étendue tridimensionnelle de volume fixé en équilibre thermodynamique[25] à une température donnée », seules les trois « variables de modification d'état » permettant de prévoir l'état du système à un instant ultérieur[29] c'est-à-dire les trois composantes du vecteur vitesse de la molécule considérée sont à prendre en compte, et par suite, seul le sous-espace de l'espace des phases de ce système dynamique[24] classique au sens de “ non quantique ”»[30] formé à partir de ces trois « variables de modification d'état » est utilisé, ce sous-espace de dimension trois étant appelé « espace des vitesses ».

     Interprétation du facteur de Boltzmann[12] du système de molécules libres confinées dans une étendue de volume fixé en équilibre à une température donnée : ce facteur de Boltzmann[12] permet de définir « la probabilité pour qu'une molécule du système de molécules libres confinées dans une étendue de volume fixé en équilibre à une température donnée ait pour vecteur vitesse une valeur fixée de l'espace des vitesses à [31],[32] près c'est-à-dire » soit, en restant dans le cadre de la cinétique newtonienne, selon

«»[31] avec
« la masse d'une molécule » et « la température d'équilibre »,
«[13] étant la constante de Boltzmann »[12]
soit encore «»[31]
avec « constante de normalisation définie par »[33],
« étant l'expansion tridimensionnelle de l'espace des vitesses utilisée par les molécules du système »
c'est-à-dire «»[31],[33] d'où
«»[31],[33] ;

           Interprétation du facteur de Boltzmann du système de molécules libres confinées dans une étendue de volume fixé en équilibre à une température donnée : « la probabilité pour qu'une molécule du système de molécules libres confinées dans une étendue de volume fixé en équilibre à une température donnée ait pour vecteur vitesse une valeur fixée de l'espace des vitesses à [31],[32] près c'est-à-dire » s'identifie, par utilisation de la loi des grands nombres de la statistique, à la « proportion de molécules dont le vecteur vitesse a pour valeur fixée de l'espace des vitesses à [31],[32] près c'est-à-dire [31] relativement au nombre total de molécules confinées c'est-à-dire [31] » soit

«[31],[33] ».

Conséquence de l'« isotropie du facteur de Boltzmann du système de molécules libres confinées dans une étendue de volume fixé et en équilibre à une température donnée » modifier

     Le facteur de Boltzmann[12] du système de molécules libres confinées dans une étendue de volume fixé en équilibre à une température donnée ne dépendant que de la norme du vecteur vitesse et non de sa direction, il y a « isotropie de la répartition des vecteurs vitesses » c'est-à-dire équiprobabilité des directions des vecteurs vitesses et le choix d’un repérage sphérique de l’espace des vitesses est bien adapté soit « » dans lequel «»[34], ce qui permet de réécrire la « proportion de molécules dont le vecteur vitesse a pour valeur fixée de l'espace des vitesses à [31],[32] près c'est-à-dire [31] relativement au nombre total de molécules confinées » selon

«[31] » avec
«[33] constante de normalisation »

«[31],[33] »,
cette répartition statistique des vitesses étant connue sous le nom de « répartition de Maxwell-Boltzmann »[35],[12] ;

     de cette répartition statistique des vitesses du système de molécules libres confinées dans une étendue de volume fixé en équilibre à une température donnée, on en déduit, en intégrant sur toutes les directions possibles du vecteur vitesse des molécules du système, la « proportion de molécules dont le vecteur vitesse a pour norme fixée de l'espace des vitesses à près c'est-à-dire relativement au nombre total de molécules confinées » selon

«[31]
                                                                                                            »[36] avec
                                                «[36] constante de normalisation »

«»[37],[38] ;

     de la proportion de molécules dont le vecteur vitesse a pour norme fixée de l'espace des vitesses à près relativement au nombre total de molécules confinées on en déduit, par identification, conséquence de la validité de la loi des grands nombres, la « probabilité pour qu'une molécule du système ait pour norme de vecteur vitesse une valeur fixée de l'espace des vitesses à près c'est-à-dire » soit, en restant dans le cadre de la cinétique newtonienne,

«»[38]

     dont on déduit la « densité de probabilité par unité de vitesse pour qu'une molécule du système ait pour norme de vecteur vitesse une valeur fixée »

«
avec »[38].

     Détermination de la constante : «»[38] se réécrit dans la pratique, «»[16] compte-tenu du fait qu'« il n’y a pas de molécules à vitesse relativiste »[39] ou,
     Détermination de la constante : en posant « », «»[16] nécessitant de calculer l'« intégrale généralisée [16] » ou, après une 1ère I.p.p[40]., «[16] »[41] c'est-à-dire «[16] » cette dernière intégrale généralisée «[16] connue sous le nom d'intégrale de Gauss[42] est égale à »[43] d'où « [16] » ;
     Détermination de la constante : nous en déduisons «»[16] ou «» «».

     Conclusion : La « proportion de molécules libres confinées, de masse individuelle , dans une étendue de volume fixé, en équilibre à une température donnée, dont le vecteur vitesse a pour norme fixée de l'espace des vitesses à près c'est-à-dire relativement au nombre total de molécules confinées » s'écrit

diagramme de densité de probabilité par unité de vitesse pour qu'une molécule libre de dihydrogène confinée dans une étendue de volume fixé, en équilibre à la température , ait pour norme de vecteur vitesse fixée, tracé en fonction de »
«»[44],

     Conclusion : c'est aussi, compte-tenu de l'utilisation de la loi des grands nombres, la « probabilité pour qu'une molécule libre confinée, de masse individuelle , dans une étendue de volume fixé, en équilibre à la température , ait pour norme de vecteur vitesse une valeur fixée de l'espace des vitesses à près c'est-à-dire » soit

«»,

     Conclusion : dont on déduit la « densité de probabilité par unité de vitesse pour qu'une molécule libre confinée, de masse individuelle , dans une étendue de volume fixé, en équilibre à la température , ait pour norme de vecteur vitesse une valeur fixée »

«»
voir ci-contre pour des molécules de dihydrogène en équilibre à , « la vitesse la plus probable étant ».

Commentaires modifier

     Dans l’exemple de l’atmosphère isotherme,
     dans le « 2ème autre exemple, molécules sous conformations différentes confinées dans une étendue de volume fixé et en équilibre à une température donnée » ainsi que
     dans le « 3ème autre exemple, atomes sous niveaux d'énergie différents confinés dans une étendue de volume fixé et en équilibre à une température donnée »,
     les systèmes dépendent d’un « seul paramètre »[45], la répartition des entités se fait proportionnellement au facteur de Boltzmann[12] et comme ce dernier est maximal quand l’énergie individuelle de l'entité est minimale, c’est le niveau fondamental c'est-à-dire le niveau où l’énergie individuelle est la plus faible qui est le plus peuplé.

     Par contre cette propriété n'est plus valable dans le cas du système de molécules libres, de masse individuelle , confinées dans une étendue de volume fixé et en équilibre à une température donnée, car la « proportion de molécules libres confinées dont le vecteur vitesse a pour norme fixée de l'espace des vitesses à près relativement au nombre total de molécules confinées » s'identifiant à la « probabilité pour qu'une molécule libre confinée ait pour norme de vecteur vitesse une valeur fixée de l'espace des vitesses à près » et la densité de probabilité par unité de vitesse associée étant maximale pour la vitesse la plus probable voir diagramme du paragraphe précédent à laquelle s'associe l'énergie cinétique individuelle , nous vérifions bien que l'état fondamental d'énergie cinétique individuelle nulle n'est pas le plus peuplé, « ce dernier étant l'état où les molécules ont l'énergie cinétique individuelle » ;

     Par contre cette propriété n'est plus valable dans le cas du système de molécules libres, l'une des raisons pour laquelle cette prorpriété n'est plus valable est que le système de molécules libres confinées dans une étendue de volume fixé en équilibre à une température donnée dépend de « trois paramètres » à savoir ou et par suite que « des états distints différents c'est-à-dire à triplet ordonné de paramètres différents peuvent correspondent à un même niveau d'énergie cinétique individuelle »[46] quand un même niveau d'énergie correspond à des états distincts différents on dit que « ce niveau d'énergie est dégénéré » ;

     Par contre cette propriété n'est plus valable dans le cas du système de molécules libres, pour déterminer le peuplement des niveaux d’énergie, il faut tenir compte

  • du « facteur de Boltzmann[12] qui quand » mais aussi
  • du « degré de dégénérescence du niveau d'énergie caractérisé par le nombre d’états correspondant au niveau d’énergie envisagé qui quand » et

     Par contre cette propriété n'est plus valable dans le cas du système de molécules libres, on remarque que « la répartition commence parà partir du niveau fondamental car la du degré de dégénérescence des niveaux d’énergie prédomine sur la du facteur de Boltzmann[12] » puis
     Par contre cette propriété n'est plus valable dans le cas du système de molécules libres, on remarque que « la répartitionà partir du niveau associé à la vitesse la plus probable correspondant à une du facteur de Boltzmann[12] prédominante sur la du degré de dégénérescence des niveaux d’énergie » voir diagramme du paragraphe précédent.

     Détermination de la vitesse la plus probable d'un système de molécules libres, de masse individuelleconfinées dans une étendue de volume fixé, en équilibre à la température : « la vitesse la plus probable d'une molécule du système étudié » étant définie par «» avec «»[47] « » s'annulant pour d'où

«»

«»,
« étant l'énergie d'échelle du système »[48] ;

     Détermination de la vitesse la plus probable d'un système de molécules libres, pour un système de molécules de dihydrogène en équilibre à , l'énergie d'échelle[48] vaut « »[49] d'où l'énergie cinétique d'une molécule ayant la vitesse la plus probable «» soit, connaissant la masse d'une molécule de dihydrogène , «».

2ème autre exemple, molécules sous conformations différentes confinées dans une étendue de volume fixé et en équilibre à une température donnée, influence de la température sur la possibilité de conformation d'une molécule dans une expérience modifier

2ème autre exemple, molécules sous conformations différentes confinées dans une étendue de volume fixé et en équilibre à une température donnée modifier

Profil d'énergie d'une molécule à isomères de conformation différents en fonction du paramètre de conformation

     Considérons le profil d'énergie d'un type de molécules possédant différents isomères de conformation ou conformères possibles c'est-à-dire la courbe de variation d’énergie potentielle de ce type de molécules à conformères différents en fonction du paramètre caractérisant l'isomère de conformation considéré paramètre dit « de conformation »,
     Considérons le profil d'énergie le paramètre « de conformation » sur le profil ci-contre étant le « paramètre angulaire » ;

     Considérons le profil d'énergie parmi tous les conformères possibles considérons les extrêmes :

  • « le plus stable » d'énergie potentielle de conformation «»[50] et
  • « le moins stable » d'énergie potentielle de conformation «»[50],

     Considérons le profil d'énergie la différence des niveaux d’énergie « étant notée » ;

     La densité volumique de conformères d'« énergie potentielle de conformation » étant le paramètre de conformation du conformère considéré du système de molécules sous conformations différentes confinées dans une étendue de volume fixé et en équilibre à la température étant au « facteur de Boltzmann[12] correspondant à savoir » s'écrit

«»,
étant un facteur dépendant de la quantité totale de molécules et du volume de l'étendue ;                                                                                          

     nous en déduisons la proportion de conformères les plus stables relativement aux conformères les moins stables en faisant le rapport des densités volumiques correspondant soit

« car est »,
montrant que le niveau des conformères les plus stables est plus peuplé que le niveau des conformères les moins stables.

Influence de la température sur la possibilité de conformation d'une molécule dans une expérience modifier

     Supposons que la « différence de niveaux d'énergie potentielle de conformation entre le conformère le plus stable et le moins stable soit », nous nous proposons d'étudier l'influence de la température sur le peuplement de ces deux niveaux en utilisant la propriété suivante

« plus la température est élevée, moins l'argument de l'exponentielle l'est et moins le rapport des densités volumiques l'est »

moins la surpopulation du conformère le plus stable est élevée relativement au moins stable » :

     à température ordinaire c'est-à-dire «», l’énergie d’échelle valant «»[49] nous en déduisons « » soit «» d'où la conclusion

« on peut négliger les conformères les moins stables relativement aux plus stables à température ordinaire »[51] ;

     à haute température c'est-à-dire «», l’énergie d’échelle valant «»[49] nous en déduisons « » soit «» d'où la conclusion

« bien que largement minoritaires les conformères les moins stables relativement aux plus stables restent en quantité notable à haute température »[52].

   Conséquence : Si une réaction entre cette molécule et d'autres réactifs se fait avec le conformère le moins stable mais est bloquée avec le conformère le plus stable , nous en déduisons que

« cette réaction ne pourra se produire qu'à haute température » par absence de conformères à température ordinaire.

3ème autre exemple, atomes sous niveaux d'énergie différents confinés dans une étendue de volume fixé et en équilibre à une température donnée, influence de la température sur la possibilité d'excitation thermique d'un atome dans une expérience modifier

3ème autre exemple, atomes sous niveaux d'énergie différents confinés dans une étendue de volume fixé et en équilibre à une température donnée modifier

     Considérons le profil d'énergie des atomes d'hydrogène non représenté, les niveaux d’énergie mécanique d'interaction électron - noyau étant quantifiés de valeur «»[53] où l’énergie du niveau fondamental vaut «»[54],[53] la quantification des niveaux d'énergie conduit à un profil d'énergie c'est-à-dire la courbe de variation d’énergie mécanique des atomes d'hydrogène en fonction du « nombre quantique principal » composé de raies, le « nombre quantique principal » étant le paramètre « d'excitation » des atomes, en abscisse sur le profil d'énergie non représenté ;

     Considérons le profil d'énergie des atomes d'hydrogène, parmi tous les niveaux d'énergie possibles considérons le niveau fondamental et le 1er niveau excité ci-dessous figure aussi le 2nd niveau excité pour information :

  • « niveau fondamental » d'énergie mécanique «»[54],[53],
  • « 1er niveau excité » d'énergie mécanique «»[54],[53] et
  • « 2nd niveau excité » d'énergie mécanique «»[54],[53]

     Considérons le profil d'énergie des atomes d'hydrogène, la différence d'énergie entre le 1er niveau excité et le niveau fondamental « valant »[54].

     La densité volumique d'atomes d'hydrogène au niveau excité d'« énergie »[55] du système d'atomes sous tous les états d'excitation possibles[55] dans une étendue de volume fixé et en équilibre à la température étant au « facteur de Boltzmann[12] correspondant à savoir » s'écrit

«»,
étant un facteur dépendant de la quantité totale d'atomes et du volume de l'étendue ;

     nous en déduisons la proportion d'atomes dans l'état fondamental relativement aux atomes du 1er niveau excité en faisant le rapport des densités volumiques correspondant soit

« car [54] est »,
montrant que le niveau fondamental des atomes d'hydrogène est plus peuplé que le 1er niveau excité[56].

Influence de la température sur la possibilité d'excitation thermique d'un atome dans une expérience modifier

     Nous nous proposons d'étudier l'influence de la température sur le peuplement du 1er niveau excité relativement à celui du niveau fondamental en utilisant la propriété suivante

« plus la température est élevée, moins l'argument de l'exponentielle l'est et moins le rapport des densités volumiques l'est »

moins la surpopulation du niveau fondamental est élevée relativement au 1er niveau excité » :

     à température ordinaire c'est-à-dire «», l’énergie d’échelle valant «»[49] nous en déduisons « » soit «» d'où la conclusion

« on peut négliger les atomes du 1er niveau excité relativement à ceux du niveau fondamental à température ordinaire »[57] ;

     à température élevée c'est-à-dire «», l’énergie d’échelle valant «»[49] nous en déduisons « » soit «» d'où la conclusion

« on peut encore négliger les atomes du 1er niveau excité relativement à ceux du niveau fondamental à température élevée »[58] ;

     à température très élevée [59] c'est-à-dire «», l’énergie d’échelle valant «»[49] nous en déduisons « » soit «» d'où la conclusion

« bien que largement minoritaires les atomes du 1er niveau excité relativement à ceux du niveau fondamental sont en quantité très faible mais notable à température très élevée »[60].

Approche documentaire, reconnaître un facteur de Boltzmann, comparer l’énergie d’échelle « kBT » dans un contexte général modifier

Document : extrait du livre « Le Monde des Étoiles » par Lucienne Gouguenheim (éditions Hachette Supérieur) modifier

« Le spectre de raies renseigne sur la composition chimique et la température du milieu où sont formées ces raies. » par Lucienne Gouguenheim[61]
     La première condition pour qu'une raie spectrale, caractéristique d'un élément chimique, est évidemment que cet élément chimique soit présent : si on observe les raies de la série de Balmer[62] dans le spectre d'une étoile, cela signifie qu'il existe certainement de l'hydrogène dans cette étoile. Le spectre de raies d'une étoile, ou de tout autre astre, nous renseigne donc sur les divers éléments chimiques présents dans cet astre.
     Cependant le réciproque n'est pas vraie : si l'on n'observe pas les raies d'absorption de la série de Balmer[62] de l'hydrogène dans une étoile, cela ne veut pas dire nécessairement qu'il n'existe pas d'hydrogène dans les couches superficielles de cette étoile. En effet, la formation d'une raie spectrale en absorption correspond au passage d'un atome d'un niveau d'énergie excité au départ à un niveau d'énergie d'arrivée de plus grande énergie. Encore faut-il, pour que la raie puisse se produire, qu'il y ait effectivement des atomes ayant le niveau d'énergie de départ.
     Considérons l'exemple de trois étoiles dont les températures des couches superficielles sont respectivement , et . Dans l'étoile la plus froide, l'agitation thermique n'est pas assez grande pour porter les atomes d'hydrogène au premier niveau excité ni a fortiori aux niveaux supérieurs, tous les atomes d'hydrogène sont donc dans leur niveau fondamental. Considérons maintenant la lumière formée dans les couches plus profondes, donc plus chaudes, de l'étoile qui donne un spectre continu. les photons de longueurs d'onde , , [63], etc. qui correspondent aux raies successives de la série de Balmer[62] , , , etc., sont présents dans cette lumière, mais ils ne sont pas absorbés par l'hydrogène des couches superficielles, parce qu'ils ont l'énergie correspondant à la transition du niveau et un niveau supérieur, et qu'il n'existe pas d'atome d'hydrogène dans ce niveau d'énergie [64].
     Pour une température plus élevée, l'énergie d'agitation thermique devient suffisante pour qu'un certain nombre d'atomes soit excités dans le niveau et absorbent les photons correspondant à une raie de Balmer[62]. C'est le cas d'une étoile dont la température superficielle est de l'ordre de , pour laquelle on observe effectivement les raies de la série de Balmer[62] en absorption. Si la température est encore plus élevée, l'énergie d'agitation thermique devient capable d'ioniser l'hydrogène. Pour une température de , l'hydrogène est ionisé dans une très grande proportion : il ne reste plus beaucoup d'atomes d'hydrogène, ces atomes étant par ailleurs répartis dans les divers niveaux excités supérieurs, et les raies de Balmer[62] ne peuvent donc se former.
     À mesure que la température croît, la proportion d'atomes excités au niveau par rapport au nombre total d'atomes et d'ions commence d'abord par augmenter pour ensuite diminuer. L'intensité des raies de la série de Balmer[62] de l'hydrogène passe par un maximum pour une température voisine de . Cette intensité est donc un indicateur de la température qui règne dans le milieu où les raies se sont formées. En observant le spectre dans la première étoile dans une gamme plus large, qui inclut le domaine ultraviolet, on aurait pu voir les raies de la série de Lyman[65] en absorption, puisqu'elles correspondent à une transition à partir du niveau fondamental.
     En définitive une raie donnée est d'autant plus intense que :
  • l'élément chimique caractérisé est plus abondant,
  • la proportion d'atomes occupant l'état d'énergie qui correspond au niveau de départ est plus élevé.
     Dans la pratique, il est possible de séparer les deux effets. Si l'on considère plusieurs raies d'un même élément chimique formées à partir de niveaux d'énergie différents, on peut, en comparant les intensités de ces raies, déterminer la température du milieu où elles se forment. Pour une température donnée, une raie donnée est d'autant plus intense que l'élément qui la produit est plus abondant. L'étude des raies d'absorption dans le spectre d'une étoile permet donc de déterminer la température de la région où se produisent des raies et l'abondance des divers éléments chimiques dans l'étoile.

Commentaires du document modifier

     Le but de ces commentaires est d'expliquer comment l’observation ou la non observation du spectre d’absorption des raies de Balmer[62] de l’atome d’hydrogène émises par les couches inférieures d'une étoile, absorption par les couches superficielles de cette étoile, permet de déterminer la température de surface de l'étoile émettrice ;
  Le but de ces commentaires c'est aussi de prolonger cette étude avec le spectre d’absorption des raies de Lyman[65] de l’atome d’hydrogène émises par les couches inférieures d'une étoile, absorption par les couches superficielles de l'étoile en question ;

     pour cela on déterminera l’énergie d'échelle «» suivant la température de surface de l'étoile considérée et
     pour cela on comparera cette énergie d'échelle à la différence de niveau d’énergie entre le 1er état excité de l’atome d’hydrogène et un pème état excité pour conclure à la possibilité ou non d’absorber les raies de Balmer[62] émises par les couches inférieures de l'étoile ou
     pour cela on comparera cette énergie d'échelle à la différence de niveau d’énergie entre l'état fondamental de l’atome d’hydrogène et un qème état excité pour conclure à la possibilité ou non d’absorber les raies de Lyman[65] émises par les couches inférieures de l'étoile.

     Énergie d'échelle : À température de surface «», l’énergie d’échelle vaut «»[49],

     Énergie d'échelle : à température de surface «», l’énergie d’échelle vaut «»[49] et

     Énergie d'échelle : à température de surface «», l’énergie d’échelle vaut «»[49].

     Série de Balmer[62] : Les photons de la série de Balmer[62] de l'atome d'hydrogène correspondant à une transition entre le 1er niveau excité de l'atome et un pème niveau excité du même atome avec ont pour énergie

« avec »

          Série de Balmer : «[54] étant l'énergie du niveau fondamental », « l'énergie du (n - 1)ème niveau excité », «[54] la constante de Planck »[66], « la fréquence du photon considéré », « sa longueur d'onde étant » avec le célérité de la lumière dans le vide :

          Série de Balmer : la transition entre le 1er niveau excité et le 2ème correspond à un photon d'énergie «»[54] une longueur d'onde dans le vide soit «» c'est-à-dire la raie de la série de Balmer[62] de couleur rouge le texte donnait , l'écart résultant du nombre de chiffres significatifs choisis ;

          Série de Balmer : la transition entre le 1er niveau excité et le 3ème correspond à un photon d'énergie «»[54] une longueur d'onde dans le vide soit «» c'est-à-dire la raie de la série de Balmer[62] de couleur bleue le texte donnait , l'écart résultant du nombre de chiffres significatifs choisis ;

          Série de Balmer : la transition entre le 1er niveau excité et le 4ème correspond à un photon d'énergie «»[54] une longueur d'onde dans le vide soit «» c'est-à-dire la raie de la série de Balmer[62] de couleur bleue le texte donnait , l'écart résultant du nombre de chiffres significatifs choisis ;

          Série de Balmer : la transition entre le 1er niveau excité et le 5ème correspond à un photon d'énergie «»[54] une longueur d'onde dans le vide soit «» c'est-à-dire la raie de la série de Balmer[62] de couleur violette ;

          Série de Balmer : les transitions entre le 1er niveau excité et le pème correspondent à des photons ultra-violets donc non visibles

     Série de Lyman[65] : Les photons de la Série de Lyman[65] de l'atome d'hydrogène correspondant à une transition entre le niveau fonamental de l'atome et un qème niveau excité du même atome avec ont pour énergie

« avec »

          Série de Lyman : «[54] étant l'énergie du niveau fondamental », « l'énergie du (n - 1)ème niveau excité », «[54] la constante de Planck »[66], « la fréquence du photon considéré », « sa longueur d'onde étant » avec le célérité de la lumière dans le vide :

          Série de Lyman : la transition entre le niveau fondamental et le 1er niveau excité correspond à un photon d'énergie «»[54] une longueur d'onde dans le vide soit «» c'est-à-dire la raie de la Série de Lyman[65] ultra-violette ;

          Série de Lyman : la transition entre le niveau fondamental et le 2ème niveau excité correspond à un photon d'énergie «»[54] une longueur d'onde dans le vide soit «» c'est-à-dire la raie de la Série de Lyman[65] ultra-violette ;

          Série de Lyman : la transition entre le niveau fondamental et le 3ème niveau excité correspond à un photon d'énergie «»[54] une longueur d'onde dans le vide soit «» c'est-à-dire la raie de la Série de Lyman[65] ultra-violette ;

          Série de Lyman : les transitions entre le niveau fondamental et le qème niveau excité correspondent à un photon d'énergie « »[54] une longueur d'onde dans le vide soit « avec, pour , » c'est-à-dire des raies de la Série de Lyman[65] toutes ultra-violettes.

     Observation de l'étoile la plus froide température de surface  : l'« énergie d'échelle valant »[54] et la « différence entre niveau fondamental et 1er niveau excité étant »[54] nous en déduisons « » soit «» c'est-à-dire que le peuplement du 1er niveau excité de l'atome d'hydrogène dans les couches superficielles de l'étoile est quasi-inexistant, tous les atomes étant en 1ère approximation dans le niveau fondamental ;

     Observation de l'étoile la plus froide température de surface  : aucun des photons de la série de Balmer[62] émis par les couches profondes de l'étoile ne peut être absorbé par les couches superficielles car il n'y a quasiment pas d'atomes d'hydrogène au 1er niveau excité dans ces dernières d'où la non observation d'un spectre d'absorption des raies de Balmer[62] mais

     Observation de l'étoile la plus froide température de surface  : tous les photons de la série de Lyman[65] émis par les couches profondes de l'étoile peuvent être absorbés par les couches superficielles de cette dernière car tous les atomes d'hydrogène y sont quasiment au niveau fondamental d'où l'observation d'un spectre d'absorption des raies de Lyman[65].

     Observation de l'étoile chaude température de surface  : l'« énergie d'échelle valant »[54] et la « différence entre niveau fondamental et 1er niveau excité étant »[54] nous en déduisons « » soit «» c'est-à-dire que le peuplement du 1er niveau excité de l'atome d'hydrogène dans les couches superficielles de l'étoile y est très réduit, les atomes étant principalement dans le niveau fondamental ;

     Observation de l'étoile chaude température de surface  : peu de photons de la série de Balmer[62] émis par les couches profondes de l'étoile sont absorbés par les couches superficielles car il y a peu d'atomes d'hydrogène au 1er niveau excité dans ces dernières d'où une observation réduite d'un spectre d'absorption des raies de Balmer[62] et aussi

     Observation de l'étoile chaude température de surface  : quasiment tous les photons de la série de Lyman[65] émis par les couches profondes de l'étoile peuvent être absorbés par les couches superficielles de cette dernière car tous les atomes d'hydrogène y sont principalement au niveau fondamental d'où l'observation d'un spectre d'absorption des raies de Lyman[65].

     Observation de l'étoile la plus chaude température de surface  : l'« énergie d'échelle valant »[54] et la « différence entre niveau fondamental et 1er niveau excité étant »[54] nous en déduisons « » soit «» c'est-à-dire que le peuplement du 1er niveau excité de l'atome d'hydrogène dans les couches superficielles de l'étoile est notable, les atomes dans le niveau fondamental y étant néanmoins nettement plus nombreux ;

     Observation de l'étoile la plus chaude température de surface  : les photons de la série de Balmer[62] émis par les couches profondes de l'étoile peuvent être absorbés par les couches superficielles car il y a une qunatité notable d'atomes d'hydrogène au 1er niveau excité dans ces dernières d'où l'observation d'un spectre d'absorption des raies de Balmer[62] et aussi

     Observation de l'étoile la plus chaude température de surface  : tous les photons de la série de Lyman[65] émis par les couches profondes de l'étoile peuvent également être absorbés par les couches superficielles de cette dernière car les atomes d'hydrogène y sont principalement au niveau fondamental d'où l'observation d'un spectre d'absorption des raies de Lyman[65].

Notes et références modifier

  1. Voir le paragraphe « détermination du champ de pression dans l'atmosphère isotherme en équilibre thermodynamique dans le champ de pesanteur terrestre uniforme » du chap. de la leçon « Statique des fluides (PCSI) ».
  2. En effet l'air sec de l'atmosphère terrestre est composée, en proportion moléculaire, de de diazote de masse molaire moléculaire , de de dioxygène de masse molaire moléculaire et de d'argon de masse molaire moléculaire , soit « en et finalement «.
  3. 3,0 3,1 3,2 et 3,3 Gaz Parfait(s).
  4. 4,0 4,1 et 4,2 La constante d'altitude du modèle de l'atmosphère terrestre isotherme est « la variation d'altitude au bout de laquelle la pression est divisée par la constante de Neper ».
       John Napier (1550 - 1617) est un physicien, astronome, mathématicien et théologien écossais à qui on doit essentiellement l'invention des logarithmes et la construction de tables de logarithmes
  5. Voir le paragraphe « constante d'altitude d du modèle de l'atmosphère isotherme à la température T0 en équilibre thermodynamique dans le champ de pesanteur terrestre uniforme et réécriture de son champ de pression en fonction de d » du chap. de la leçon « Statique des fluides (PCSI) ».
  6. Le centre de la particule d'atmosphère est noté et non car cette dernière notation est réservée à la masse molaire moléculaire
  7. Voir la relation du paragraphe « modèle de l’atmosphère isotherme dans le champ de pesanteur terrestre uniforme » du chap. de la leçon « Statique des fluides (PCSI) ».
  8. Nous vérifions l'homogénéité de la formule à l'aide des unités « en », « en » et « en ».
  9. Lorenzo Romano Amedeo Carlo Avogadro (1776 - 1856) est un physicien et chimiste du Piémont région actuelle de l'Italie à qui on doit essentiellement la loi d'Avogadro Ampère qu'il énonça en et proposée indépendamment par Ampère en , celle-ci spécifiant que « des volumes égaux de gaz parfaits différents, aux mêmes conditions de température et de pression, contiennent le même nombre de molécules » ;
       André-Marie Ampère (1775 - 1836), mathématicien, physicien, chimiste et philosophe français, peut être considéré comme l'un des premiers artisans de la mathématisation de la physique, il a édifié les fondements théoriques de l'électromagnétisme et a découvert les bases de l'électronique de la matière.
  10. En effet, avec , «».
  11. L'« unité de masse atomique unifiée » de symbole «» est une unité de mesure standard remplaçant l'« unité de masse atomique » de symbole « uma » représentant « de la masse d'un atome de », unité devenue obsolète, utilisée pour exprimer la masse des atomes et des ions monoatomiques elle peut aussi l'être pour exprimer la masse des molécules et des ions polyatomiques mais les valeurs étant alors plus grandes, le faire est nettement moins intéressant ;
       «» étant définie comme « de la masse d'un atome de » et cette dernière se calculant à partir de la masse molaire atomique du «» par « » dans laquelle est la constante d'Avogadro décision de la Conférence Générale des Poids et Mesures ou CGPM valable à partir du d'où  ;
       l'atome de contenant nucléons protons et neutrons, les protons étant de masse voisine de celle des neutrons, nous en déduisons en négligeant le défaut de masse du noyau dans la masse de ce dernier que «» est approximativement la masse d'un nucléon et que la masse d'une particule contenant nucléons est approximativement «».
       Lorenzo Romano Amedeo Carlo Avogadro (1776 - 1856) est un physicien et chimiste du Piémont région actuelle de l'Italie à qui on doit essentiellement la loi d'Avogadro Ampère qu'il énonça en et proposée indépendamment par Ampère en , celle-ci spécifiant que « des volumes égaux de gaz parfaits différents, aux mêmes conditions de température et de pression, contiennent le même nombre de molécules » ;
       André-Marie Ampère (1775 - 1836), mathématicien, physicien, chimiste et philosophe français, peut être considéré comme l'un des premiers artisans de la mathématisation de la physique, il a édifié les fondements théoriques de l'électromagnétisme et a découvert les bases de l'électronique de la matière.
  12. 12,00 12,01 12,02 12,03 12,04 12,05 12,06 12,07 12,08 12,09 12,10 12,11 12,12 12,13 12,14 12,15 12,16 12,17 12,18 12,19 12,20 et 12,21 Ludwig Eduard Boltzmann (1844 - 1906) physicien et philosophe autrichien, il est l'un des fondateurs de la mécanique statistique qui explique les lois de la thermodynamique à l'aide des propriétés statistiques des grands ensembles des particules ;
       en mathématiques il est aussi, avec Oliver Heaviside (1850 - 1925) physicien britannique autodidacte, l'un des fondateurs de l'analyse vectorielle.
  13. 13,0 et 13,1 En effet, avec la valeur de la constante d'Avogadro , on déduit de celle de la constante molaire des G.P. la valeur de la constante de Boltzmann «».
  14. C.-à-d. l'endroit où l'énergie potentielle est choisie nulle.
  15. John Napier (1550 - 1617) est un physicien, astronome, mathématicien et théologien écossais à qui on doit essentiellement l'invention des logarithmes et la construction de tables de logarithmes
  16. 16,00 16,01 16,02 16,03 16,04 16,05 16,06 16,07 16,08 16,09 16,10 16,11 16,12 16,13 16,14 et 16,15 Voir le paragraphe « intégrale généralisée d'une fonction continue par morceaux sur un intervalle ouvert dont au moins une des bornes est infinie » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  17. Par rapport au nombre total de molécules du cylindre de section droite d'aire , de base au niveau du sol et de hauteur infinie.
  18. Ou « densité linéique de probabilité d'énergie potentielle de pesanteur individuelle ».
  19. Donc sans interaction entre molécules
  20. Ainsi les seules actions qu’une molécule peut subir sont celles que les parois de cette expansion tridimensionnelle rigide exercent quand elle les heurte, ces dernières renvoyant la molécule dans l'expansion la confinant.
  21. étant la célérité de la lumière.
  22. Ou newtonienne.
  23. Voir le paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinématique du point (condition de vitesse pour que l'énergie cinétique du point soit newtonienne) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  24. 24,0 24,1 24,2 24,3 24,4 et 24,5 Voir le paragraphe « notion (très succincte) de système dynamique » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  25. 25,0 et 25,1 Voir le paragraphe « définition d'un système thermodynamique (propriété 2) » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) ».
  26. L'équilibre thermodynamique à l'échelle macroscopique induisant une liaison entre les différentes molécules du système, le comportement de ce dernier se réduit à celui d'un point dans l'espace physique tridimensionnel.
  27. 27,0 et 27,1 Voir le paragraphe « variables d'état (ou dynamiques) d'un système dynamique classique » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  28. Voir la note « 7 » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » où le doublement est exposé à partir d'un système dynamique classique à un degré de liberté
  29. 29,0 29,1 et 29,2 Voir le paragraphe « exemples de système dynamique classique à un degré de liberté (pour les notions de variables “ descriptive d'état ” et “ de modification d'état ”) » notions ne dépendant pas du nombre de degré de liberté du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  30. 30,0 et 30,1 Voir le paragraphe « définition de l'espace des phases d'un système dynamique classique » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  31. 31,00 31,01 31,02 31,03 31,04 31,05 31,06 31,07 31,08 31,09 31,10 31,11 31,12 31,13 et 31,14 On note l'élément différentiel et non simplement quand il est défini comme le produit de trois éléments différentiels d'ordre un.
  32. 32,0 32,1 32,2 et 32,3 Si on utilise le repérage cartésien dans l'espace des vitesses, l'élément de volume s'écrit « avec », la base cartésienne étant orthonormée voir le paragraphe « expression en paramétrage cartésien de l'élément de volume » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » ;
                                      si on utilise le repérage cylindro-polaire ou cylindrique dans l'espace des vitesses repérage à choisir dans le cas d'une symétrie de révolution de l'espace des vitesses, l'élément de volume s'écrit « avec », la base cylindro-polaire ou cylindrique étant orthonormée avec « » et « » voir le paragraphe « expression en paramétrage cylindro-polaire de l'élément de volume » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » ;
                                      si on utilise le repérage sphérique dans l'espace des vitesses repérage à choisir dans le cas d'une symétrie sphérique de l'espace des vitesses, l'élément de volume s'écrit « avec », la base sphérique étant orthonormée avec «» ainsi que « » et «» voir le paragraphe « expression en paramétrage sphérique de l'élément de volume » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  33. 33,0 33,1 33,2 33,3 33,4 et 33,5 Voir le paragraphe « les deux types d'intégrales volumiques » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  34. La base sphérique liée à de l'espace des vitesses étant orthonormée avec «» ainsi que «» et «» voir le paragraphe « expression en paramétrage sphérique de l'élément de volume » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  35. James Clerk Maxwell (1831 - 1879) physicien et mathématicien écossais, principalement connu pour ses équations unifiant l'électricité, le magnétisme et l'induction ainsi que pour l'établissement du caractère électromagnétique des ondes lumineuses, mais aussi pour sa distribution des vitesses utilisée dans une description statistique de la théorie cinétique des gaz ; le tire-bouchon fictif portant son nom a été baptisé ainsi en son honneur.
  36. 36,0 et 36,1 La grandeur définie en repérage sphérique «» étant l'angle solide algébrique «» mesurant l'intérieur du cône élémentaire d'axe repéré en sphérique par à et près voir les paragraphes « définition de l'angle solide mesurant l'intérieur d'un cône (en stéradians “ sr ”) », « algébrisation d'un angle solide Ω mesurant l'intérieur d'un cône par orientation de la surface sphérique limitée par l'intersection du cône et de la sphère de rayon R centrée au sommet du cône » et « expression en coordonnées sphériques de l'angle solide (algébrique) mesurant l'intérieur du cône élémentaire d'axe repéré en sphérique par (θ, φ) à dθ et dφ près » du chap. de la leçon « Outilis mathématiques pour la physique - bis (PCSI) », nous en déduisons que « la quantité est l'angle solide algébrique mesurant l'espace tridimensionnel entier des vitesses valant » voir le paragraphe « expression de l'angle solide mesurant l'intérieur d'un cône de révolution de demi-angle au sommet α à partir du sommet du cône (1ère application) » du chap. de la leçon « Outilis mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  37. Par report de l'expression de et « simplification de la valeur commune ».
  38. 38,0 38,1 38,2 et 38,3 Restant dans le cadre de la cinétique newtonienne, la valeur pratique maximale de valeur pour la norme du vecteur vitesse est est la célérité des ondes électromagnétiques.
  39. En effet «» s'identifie, « au facteur près », à «» avec « » et « la fonction » ayant pour « dérivée » est « sur puis sur , son maximum s'obtenant pour et valant », nous en déduisons que
       « la valeur maximale de est obtenu pour » avec «» ;
       nous pourrons affirmer que «» si «» avec «» soit, en travaillant à près, «» ou «» ou encore, en posant «», «» inéquation « transcendante » voir note « 132 » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » pour laquelle il n'existe pas de solution algébrique, la résolution se faisant numériquement par exemple en utilisant la « méthode de dichotomie » : la fonction «» ayant pour dérivée « s'annulant pour telle que » est « avec et », la « solution de l'équation » par dichotomie donnant «» d'où « celle de l'inéquation » «» soit «» ou encore «» fixant une valeur maximale de température par type de molécules fixées pour que ces dernières puissent être considérées comme non relativistes ;
       pour du dihydrogène de masse molaire moléculaire composé de molécules de masse individuelle «» étant la constante d'Avogadro valant dont nous déduisons «» , la température maximale pour que les molécules de dihydrogène restent non relativistes est telle que «» «» la constante de Boltzmann valant soit finalement «» ce qui est toujours réalisé.
       Lorenzo Romano Amedeo Carlo Avogadro (1776 - 1856) est un physicien et chimiste du Piémont région actuelle de l'Italie : voir biographie succincte dans la note « 11 » plus haut dans ce chapitre.
       Ludwig Eduard Boltzmann (1844 - 1906) physicien et philosophe autrichien : voir biographie succincte dans la note « 12 » plus haut dans ce chapitre.
  40. Intégration Par Parties.
  41. Voir le paragraphe « « développement de quelques méthodes de calcul » (intégrer un produit de fonctions par parties) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » exposant la méthode d'intégration par parties utilisant la formule «» applicable dès lors que « est une fonction de classe » fonction continue et « une fonction de classe » fonction à dérivée 1ère continue sur .
  42. Carl Friedrich Gauss (1777 - 1855), mathématicien, astronome et physicien allemand, est considéré comme l'un des plus grands mathématiciens de tous les temps il fut surnommé « le prince des mathématiciens », on lui doit d'importantes contributions dans les trois domaines dont certaines n'ont été mises à jour qu'à titre posthume, à la fin du XIXème siècle, C. Gauss n'ayant publié qu'une partie de ses découvertes ;
       en , à l'âge de dix-neuf ans, C. Gauss caractérisa presque complètement tous les polygones réguliers constructibles à la règle et au compas et il demanda par la suite qu'un heptadécagone polygone régulier de côtés soit gravé sur son tombeau ; bien d'autres découvertes de mathématiques lui sont dues dont, en particulier, en la première démonstration de la loi de réciprocité quadratique conjecturée par L. Euler en un nombre premier est congru à un carré de nombre entier modulo un autre nombre premier, par exemple ou ou encore de même que Leonhard Euler (1707 - 1783) mathématicien et physicien suisse qui passa la plus grande partie de sa vie dans l'Empire russe et en Allemagne ; en mathématiques il fit d'importantes découvertes dans des domaines aussi variés que le calcul infinitésimal et la théorie des graphes, il introduisit également une grande partie de la terminologie et de la notation des mathématiques modernes, en particulier pour l'analyse mathématique, comme la notion de fonction mathématique ; il est aussi connu pour ses travaux en mécanique, en dynamique des fluides, en optique et en astronomie ;
       dans le domaine de l'astronomie C. Gauss publia un travail très important sur le mouvement des corps célestes contenant le développement de la méthode des moindres carrés ; auparavant, en , il développa une nouvelle méthode de calcul lui permettant de prédire où doit se trouver Cérès une planète naine de la ceinture des astéroïdes entre Mars et Jupiter ;
       dans le domaine de la physique C. Gauss est l'auteur de deux des quatre équations de Maxwell gérant l'électromagnétisme James Clerk Maxwell (1831 - 1879) physicien et mathématicien écossais, principalement connu pour ses équations unifiant l'électricité, le magnétisme et l'induction ainsi que pour l'établissement du caractère électromagnétique des ondes lumineuses, mais aussi pour sa distribution des vitesses utilisée dans une description statistique de la théorie cinétique des gaz ; le tire-bouchon fictif permettant de déterminer le caractère direct d'un triplet de vecteurs dans un espace physique orienté à droite a été baptisé « tire-bouchon de Maxwell » en son honneur voir l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs (pour la signification d'espace orienté à droite) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  43. La méthode classique de calcul de l'intégrale de Gauss «» consiste à
    • former le produit de deux intégrales de Gauss de variables d'intégration cartésiennes et «», emboîtement d'intégrales simples généralisées s'identifiant à l'intégrale surfacique généralisée «» dans laquelle est le plan en entier et l'aire de la surface élémentaire centrée en quelconque du plan voir le paragraphe « intégrales surfaciques généralisées sur une surface d'extension infinie » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » puis
    • utiliser le repérage polaire du plan ainsi que la méthode de calcul d'une intégrale surfacique voir le paragraphe « les deux types d'intégrales surfaciques et les grandes lignes de la méthode d'évaluation » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » avec «» voir le paragraphe « expressions en paramétarge cylindro-polaire (aire élémentaire du plan xOy) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » et «» d'où la réécriture de l'intégrale surfacique généralisée « » et enfin
    • revenir au produit des deux intégrales de Gauss de variables d'intégration cartésiennes et évidemment égales, soit « ».
       Carl Friedrich Gauss (1777 - 1855), mathématicien, astronome et physicien allemand : voir biographie succincte dans la note « 42 » plus haut dans ce chapitre.
  44. Le signe résultant du calcul consistant à négliger les molécules ayant une vitesse à et celles-ci étant pratiquement inexistantes est remplacé par le signe correspondant à l'énoncé dans la répartition de Maxwell-Boltzmann.
       James Clerk Maxwell (1831 - 1879) physicien et mathématicien écossais : voir biographie succincte dans la note « 35 » plus haut dans ce chapitre.
       Ludwig Eduard Boltzmann (1844 - 1906) physicien et philosophe autrichien : voir biographie succincte dans la note « 12 » plus haut dans ce chapitre.
  45. Dans le cas de l'atmosphère isotherme, chaque molécule du système dépend de son « altitude » ou de son « énergie potentielle de pesanteur » la référence de cette dernière c'est-à-dire l'endroit où elle est choisie nulle étant le niveau du sol,
       dans le cas d'un système de molécules à conformations différentes confinées dans une étendue de volume fixé et en équilibre à une température donnée, chaque molécule du système dépend de son énergie potentielle de conformation voir le paragraphe « 2ème autre exemple, molécules sous conformations différentes confinées dans une étendue de volume fixé et en équilibre à une température donnée » plus loin dans ce chapitre,
       dans le cas d'un système d'atomes à niveaux d'énergie différents confinés dans une étendue de volume fixé et en équilibre à une température donnée, chaque atome du système dépend de son niveau d'énergie ou énergie d'excitation voir le paragraphe « 3ème autre exemple, atomes sous niveaux d'énergie différents confinés dans une étendue de volume fixé et en équilibre à une température donnée » plus loin dans ce chapitre.
  46. En effet à fixé il existe plusieurs triplets ordonnés de paramètres tels que ,
       seul le niveau d'énergie cinétique individuelle fondamental défini par correspond à un seul état caractérisé par les paramètres .
  47. Voir le paragraphe « conséquence de l'isotropie du facteur de Boltzmann du système de molécules libres confinées dans une étendue de volume fixé et en équilibre à une température donnée (conclusion) » plus haut dans ce chapitre.
  48. 48,0 et 48,1 Voir le paragraphe « généralisation (admise) de la notion de facteur de Boltzmann à un système d'entités en équilibre à une température fixée » plus haut dans ce chapitre.
  49. 49,0 49,1 49,2 49,3 49,4 49,5 49,6 49,7 et 49,8 On rappelle que la constante de Boltzmann vaut et on utilise un sous-multiple de l'unité d'énergie adaptée au domaine moléculaire à savoir l'électron-volt , le sous-multiple étant le milli-électron-volt  ;
       Ludwig Eduard Boltzmann (1844 - 1906) physicien et philosophe autrichien : voir biographie succincte dans la note « 12 » plus haut dans ce chapitre.
  50. 50,0 et 50,1 La référence de l'énergie potentielle de conformation c'est-à-dire la valeur du paramètre de conformation pour laquelle l'énergie potentielle est choisie nulle étant quelconque.
  51. Ce rapport correspondant à une seule molécule isomère de conformation pour une quantité de molécules contenant de molécules isomères de conformation .
  52. Ce rapport correspondant à une molécule isomère de conformation pour molécules isomères de conformation , soit c'est-à-dire approximativement milliards fois plus de conformères à haute température qu'à température ordinaire
  53. 53,0 53,1 53,2 53,3 et 53,4 La référence d'énergie potentielle d'interaction électron - noyau c'est-à-dire l'état dans lequel elle est choisie nulle étant l'électron à l'infini du noyau.
  54. 54,00 54,01 54,02 54,03 54,04 54,05 54,06 54,07 54,08 54,09 54,10 54,11 54,12 54,13 54,14 54,15 54,16 54,17 54,18 54,19 54,20 54,21 54,22 et 54,23 L'électron-volt et ses multiples étant une unité d'énergie adaptée au domaine atomique valant «».
  55. 55,0 et 55,1 En admettant, par abus, que le 0ème niveau excité représente l'état fondamental.
  56. De façon plus générale on peut montrer que le (p - 1)ème niveau excité est plus peuplé que le pème niveau excité , le cas ayant déjà été traitéen effet
    « car est ».
  57. Ce rapport correspondant à un seul atome du 1er niveau excité pour une quantité d'atomes contenant d'atomes dans l'état fondamental est tellement grand qu'on peut affirmer qu'à température ordinaire tous les atomes sont dans l'état fondamental sans exception dans la mesure où la cause de l'excitation est thermique.
  58. Ce rapport correspondant à un seul atome du 1er niveau excité pour une quantité d'atomes contenant d'atomes dans l'état fondamental est encore suffisamment grand pour qu'on puisse affirmer qu'à température élevée tous les atomes sont dans l'état fondamental sans exception dans la mesure où la cause de l'excitation est thermique.
  59. C'est la température de la surface du Soleil.
  60. Ce rapport correspondant à un seul atome du 1er niveau excité pour une quantité d'atomes contenant atomes dans l'état fondamental a suffisamment diminué pour qu'on puisse commencer à tenir compte des atomes du 1er niveau excité relativement aux atomes dans l'état fondamental dans la mesure où la cause de l'excitation est thermique dans une mole d'atomes d'hydrogène on trouve d'atomes du 1er niveau excité, le reste étant des atomes dans le niveau fondamental.
  61. Lucienne Gouguenheim (né en 1935) astrophysicienne française, ayant été professeure à l'Université Paris XI, astronome à l'Observatoire de Paris-Meudon et directrice du Centre de radioastronomie de Nançay, elle a publié « Le Monde des étoiles » en commun avec six autres auteurs en .
  62. 62,00 62,01 62,02 62,03 62,04 62,05 62,06 62,07 62,08 62,09 62,10 62,11 62,12 62,13 62,14 62,15 62,16 62,17 62,18 62,19 et 62,20 Johann Jakob Balmer (1825 - 1898) physicien et mathématicien suisse, essentiellement connu pour avoir établi la formule de Balmer reliant les raies spectrales de l'hydrogène dans le domaine visible en .
  63. L'angström de symbole «» est une unité de longueur adaptée à la physique atomique, sa valeur est «» ;
       Anders Jonas Ångström (1814 - 1874) est un astronome et physicien suédois du XIXème siècle, c'est l'un des fondateurs de la spectroscopie.
  64. Dans les couches superficielles (ajout personnel).
  65. 65,00 65,01 65,02 65,03 65,04 65,05 65,06 65,07 65,08 65,09 65,10 65,11 65,12 65,13 et 65,14 Theodore Lyman (1874 - 1954) physicien américain essentiellement connu pour sa découverte de la série de Lyman entre et .
  66. 66,0 et 66,1 Max Karl Ernst Ludwig Planck (1858 - 1947) physicien allemand à qui on doit principalement, vers , la théorie des quanta, théorie qui lui valut le prix Nobel de physique en .