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En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, «
Statique des fluides (PCSI) : Éléments de statique des fluides dans un référentiel galiléen : Poussée d'Archimède
Statique des fluides (PCSI)/Éléments de statique des fluides dans un référentiel galiléen : Poussée d'Archimède », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
L'espace physique étant
sauf avis contraire
« orienté à droite » [1].
« Rappel » sur l’évaluation de la résultante des forces pressantes s’exerçant sur un corps sphérique totalement immergé dans un fluide incompressible et homogène en équilibre isotherme dans le champ de pesanteur terrestre uniforme, 1ère notion de poussée d’ArchimèdeModifier
Bien que ce ne soit pas précisé dans ce paragraphe, on rappelle que le fluide considéré et le corps y étant immergé sont au repos dans le référentiel d'étude.
« Rappel » sur l’évaluation de la résultante des forces pressantes s’exerçant sur un corps sphérique totalement immergé dans un fluide incompressible et homogène en équilibre isotherme dans le champ de pesanteur terrestre uniformeModifier
Corps sphérique

totalement immergé dans un fluide incompressible et homogène

en équilibre isotherme dans un champ de pesanteur uniforme avec représentation de la force pressante

que

exerce sur

en

point quelconque de la surface de ce dernier
Dans le paragraphe « autre exemple : résultante des forces pressantes sur un corps sphérique totalement immergé dans un fluide incompressible et homogène en équilibre isotherme dans le champ de pesanteur terrestre uniforme » du chap.
de la leçon « Statique des fluides (PCSI) »,
Dans le paragraphe on a considéré un corps sphérique
de centre
, de rayon
, totalement immergé dans un fluide
à « masse volumique
constante »
réalisée si le fluide est incompressible et homogène en équilibre isotherme
, le centre
étant repérée par sa « cote
» relativement à un axe vertical orienté dans le sens ascendant
voir le schéma ci-contre
et
Dans le paragraphe on a évalué la « résultante des forces pressantes
que le fluide
exerce sur le corps
»
c.-à-d. la « poussée d'Archimède » [2]
par
- calcul d’intégrale surfacique «
» [3]
étant la sphère limitant le corps sphérique
,
- après utilisation de l'invariance de la répartition des forces pressantes par symétrie plane relativement à tout plan vertical passant par le centre
du corps sphérique
pour déterminer la direction de la résultante «
» et
- après application de l’intégrale 1ère spatiale du fluide à « masse volumique
constante »
«
» en adoptant le repérage sphérique de pôle
et d'axe
vertical ascendant du point générique
de
, les coordonnées sphériques de
étant «
»
avec pour base sphérique liée à
«
» orthonormée directe de l'espace physique orienté à droite [4]
,
- après projection de
sur
«
» [3] soit, avec «
» et «
», «
» [3],
- après constatation que la « fonction à intégrer
» dans l'intégrale surfacique étant « indépendante du paramètre
ne dépendant que de
», il est souhaitable de ramplacer
par l'aire d'une surface élémentaire semi-intégrée correspondant à une « couronne sphérique élémentaire comprise entre les deux parallèles de colatitudes infiniment proches
et
» «
» [5], [6]
«
soit finalement
«
»
«
»
résultante verticale ascendante de norme égale au poids du « fluide déplacé » [7].
« Rappel » sur l'équivalence du système des forces pressantes s’exerçant sur un corps sphérique (indéformable) totalement immergé dans un fluide incompressible et homogène en équilibre isotherme dans le champ de pesanteur terrestre uniforme avec une force unique et 1ère notion de poussée d'ArchimèdeModifier
Nous avons établi, au paragraphe « utilisation des propriétés de symétrie pour déterminer la direction de la résultante des forces pressantes (remarque) » du chap.
de la leçon « Statique des fluides (PCSI) », que la répartition des forces pressantes que le fluide
exerce sur le corps
indéformable est « équivalente à sa résultante
» [8] appliquée en un point
particulier de l'axe vertical passant par le centre
du corps sphérique
voir la justification dans la note « 12 » du chap.
de la leçon « Statique des fluides (PCSI) »
; dans ce qui suit nous nous proposons de donner une autre justification à cette propriété :
Nous avons établi, remarquant que toutes les forces pressantes «
que le fluide incompressible et homogène
en équilibre isotherme dans le champ de pesanteur uniforme exerce sur le corps
sont centrales » [9], nous en déduisons que leur vecteur moment résultant calculé relativement à
est nul soit
«
» [3] ;
Nous avons établi, dans la mesure où « la résultante des forces pressantes
est verticale », le changement d'origine du calcul du vecteur moment résultant de ces forces pressantes s'écrivant
«
» [10],
étant un point quelconque de l'espace physique,
Nous avons établi, nous en déduisons «
pour tout point
de la verticale passant par le centre
du corps
» [11] ;
Nous avons établi, or pour que deux systèmes de forces s’appliquant à un corps indéformable soient équivalents il suffit qu’ils aient même résultante et même moment résultant en un point particulier [12]
et d’après la formule de changement d’origine de calcul des moments vectoriels [10], s’ils ont même moment résultant en un point et même résultante, ils auront même moment résultant en tout point
d'où
Nous avons établi, comparant « le système des forces pressantes
que le fluide incompressible et homogène
en équilibre isotherme dans le champ de pesanteur uniforme exerce sur le corps
indéformable » de résultante «
» et de moment résultant vectoriel au centre
de
«
» à
Nous avons établi, comparant « une force unique égale à
appliquée au point
» dont le moment vectoriel en
est évidemment nul, nous concluons que
Nous avons établi, « la répartition des forces pressantes que le fluide
exerce sur le corps
indéformable » est « équivalente à une force unique égale à la résultante des forces pressantes
» appliquée au centre
du corps
indéformable [13].
Conclusion : Le « système des forces pressantes que le fluide
à masse volumique
constante exerce sur le corps sphérique
indéformable » est équivalent à une force unique verticale ascendante égale à la résultante de ces forces pressantes
et appliquée au centre
du corps sphérique, cette force unique est appelée « poussée d'Archimède » [2]
usuellement notée «
»
et le point d'application
de cette dernière « centre de poussée »
c'est aussi le C.D.I. [14] du « fluide déplacé » [7]
;
Conclusion : la norme de la poussée d'Archimède [2] étant égale à celle du poids du « fluide déplacé » [7] nous déduisons, de leur direction et sens respectifs, que « la poussée d'Archimède [2] est égale à l'opposé du poids du fluide déplacé » [7].
Généralisation à un « corps de forme quelconque éventuellement déformable » totalement immergé dans un « fluide quelconque » en équilibre dans le champ de pesanteur terrestre uniforme, théorème d’ArchimèdeModifier
Préliminaire : On s'intéresse à un « fluide quelconque » pouvant donc être compressible et hétérogène avec évolution éventuelle globale ou locale de la température des différentes parties le constituant [15], le corps immergé de forme quelconque pouvant éventuellement être hétérogène et déformable
Théorème d'ArchimèdeModifier
Début d’un théorème
Fin du théorème
Remarque : Sous cette forme le théorème d'Archimède [2] est applicable même si le « corps considéré est hétérogène et déformable », immergé dans un « fluide compressible et hétérogène » mais,
Remarque : dans ce cas, « le système des forces pressantes n'étant pas équivalent à l'ensemble de sa résultante et de son moment vectoriel résultant en un point quelconque » [12], il ne peut se réduire à une force unique égale à la résultante de ces forces pressantes [8] qui serait appliquée en
C.D.I. [14] du fluide déplacé [7]
car cette force unique serait incapable d'expliquer une déformation en
point quelconque de la surface
limitant
, laquelle nécessite de connaître la force pressante
, c.-à-d. que la notion de poussée d'Archimède [2] n'a pas de sens ici
Précision sur la notion de « fluide déplacé » (par le corps immergé)Modifier
Si le corps
totalement immergé dans le fluide
est limité par la surface fermée
, le « fluide déplacé »
par le corps
immergé
[18] est le fluide
que l’on pourrait « fictivement » mettre à la place du corps
[19], limité par la même surface
et qui resterait en équilibre avec le reste du fluide, comme le corps
l'est.
En complément, démonstration du théorème d’ArchimèdeModifier
Principe de solidificationModifier
Début d'un axiome
Principe de solidification
Commentaire : Ce principe de solidification s'applique aussi sur la surface
limitant le corps
,
devenant, lors de la substitution de
par le fluide déplacé
[20], la surface qui sépare ce fluide fictif
[20] du fluide réel
présent avant substitution et,
Commentaire : comme le fluide réel
présent avant substitution reste exactement le même après cette dernière, il est logique d'admettre que le champ de pression y reste également le même, y compris sur la surface
.
Centre d'inertie C du « fluide déplacé » (par le corps immergé)Modifier
Le fluide déplacé
[20] étant fictif, sa répartition de masse
dans le cas où le fluide
est hétérogène
ne peut être précisée [21],
Le fluide déplacé
étant fictif, on ne peut alors pas définir son C.D.I. [14]
par la connaissance de sa répartition de masse [22],
Le fluide déplacé
étant fictif, il faut donc supposer une répartition de masse du fluide déplacé
[20] qui ne perturbe pas le champ de pression du fluide
réel et c'est avec cette répartition de masse supposée de
laquelle n'a pas besoin d'être explicitée [23]
que l'on peut définir le C.D.I. [14]
du fluide déplacé
[20]
sans qu'on ait besoin d'effectuer un positionnement de
à partir de la répartition de masse non précisée de
[23].
En conclusion, nous appellerons « C.D.I. [14]
du fluide déplacé
[20] le barycentre du système de points
» [24], «
étant la masse volumique supposée du fluide déplacé
[20] telle que le champ de pression du fluide
réel soit le même qu'en présence de
».
Utilisation des conditions nécessaires d'équilibre du « fluide déplacé » par le corps immergéModifier
A priori, le fluide
quelconque [17] étant au repos dans le référentiel d'étude galiléen et y restant quand le corps
quelconque [16] y est totalement immergé, il faut supposer que ce dernier est également au repos [25]
sinon le mouvement de
dans le fluide
créerait vraisemblablement un mouvement de ce dernier, à moins qu'il ne se soit parfait [26]
;
lorsqu'on effectue l'opération fictive consistant à remplacer le corps
par son fluide déplacé
[20], ce dernier est alors naturellement en équilibre avec le reste réel du fluide
[27].
Équilibre en translationModifier
Il n’y a que deux répartitions de forces extérieures s’exerçant sur le fluide déplacé
[20] en équilibre avec le reste réel du fluide
dans le champ de pesanteur terrestre
uniforme :
- la répartition des forces de pesanteur de résultante « le poids du fluide déplacé
» et
- la répartition des forces pressantes exercées par le reste réel du fluide sur la surface
limitant le fluide déplacé
[20] dont la résultante est «
» [3]
d’où une 1ère C.N. [28] d’équilibre du fluide déplacé
[20] plongé dans le reste réel du fluide
soumis au champ de pesanteur terrestre
uniforme dans le référentiel galiléen où
est au repos
«
» [29]
«
».
Équilibre en rotationModifier
Comme nous l'avons précisé dans le paragraphe précédent, il n’y a que deux répartitions de forces extérieures s’exerçant sur le fluide déplacé
[20] en équilibre avec le reste réel du fluide
dans le champ de pesanteur terrestre
uniforme :
- la répartition des forces de pesanteur de vecteur moment résultant en
, C.D.I. [14] du fluide déplacé
[20], nul «
»
les forces de pesanteur s'exerçant sur
étant équivalentes à une force unique égale à leur résultante appliquée au C.D.I. [14]
de
et
- la répartition des forces pressantes exercées par le reste réel du fluide sur la surface
limitant le fluide déplacé
[20] dont le vecteur moment résultant en
, C.D.I. [14] du fluide déplacé
[20], vaut «
» [3]
d’où une 2ème C.N. [28] d’équilibre du fluide déplacé
[20] plongé dans le reste réel du fluide
soumis au champ de pesanteur terrestre
uniforme dans le référentiel galiléen où
est au repos
«
» [30]
«
».
Application du principe de solidificationModifier
D'après le principe de solidification, le champ de pression du fluide
à l'extérieur du corps
restant le même quand nous substituons fictivement ce dernier par le fluide déplacé
[20],
D'après le principe de solidification nous en déduisons que « les forces pressantes que le fluide
exerce sur le corps
totalement immergé dans le fluide
au repos » sont les mêmes que « celles que le fluide
exerce sur le fluide déplacé
[20] » et en particulier
D'après le principe de solidification nous en déduisons que elles ont « même résultante » c.-à-d. «
» et
D'après le principe de solidification nous en déduisons que elles ont « même moment vectoriel résultant en
C.D.I. [14] du fluide déplacé
[20] » c.-à-d. «
» ;
compte-tenu des deux C.N. [28] d’équilibre du fluide déplacé
[20] plongé dans le reste réel du fluide
soumis au champ de pesanteur terrestre
uniforme dans le référentiel galiléen où
est au repos «
» [31] et «
» [32] nous en déduisons :
- la « résultante des forces pressantes que le fluide
exerce sur le corps
totalement immergé dans le fluide
au repos
» C.Q.F.D.P. [33] et
- le « moment résultant vectoriel des forces pressantes que le fluide
exerce sur le corps
totalement immergé dans le fluide
au repos, moment évalué en
C.D.I. [14] du fluide déplacé
[20]
» C.Q.F.D.P. [33].
Extension pratique du domaine d'application du théorème d'ArchimèdeModifier
Nous admettrons que le théorème d’Archimède [2] est encore applicable quand le corps
, totalement immergé dans un fluide
au repos dans le champ de pesanteur terrestre uniforme, est en mouvement pourvu que « le mouvement de
ne perturbe pas le champ de pression que le fluide exerce sur
» [34]
et ceci est réalisé si la vitesse de déplacement du corps relativement au fluide reste très modérée
.
Cas particulier du théorème d’Archimède appliqué à un corps indéformable, notion de poussée d’ArchimèdeModifier
Si le corps immergé
est indéformable
c.-à-d. un solide au sens de la mécanique
, le mouvement de
et par suite son équilibre dans un champ de forces, dépendant uniquement
Si le corps immergé
est indéformable de la résultante du champ de forces et
Si le corps immergé
est indéformable du vecteur moment résultant de ce dernier,
nous en déduisons que deux champs de forces de même résultante et même vecteur moment résultant ayant des actions identiques sur le corps immergé
indéformable sont équivalents ;
Si le corps immergé
dans le cas présent d'un solide
totalement immergé dans un fluide
au repos dans le champ de pesanteur terrestre uniforme, le champ des forces de pression du fluide
sur le solide
ayant
Si le corps immergé
une résultante «
» et
Si le corps immergé
un vecteur moment résultant nul au C.D.I. [14]
du fluide déplacé
[20] «
»,
Si le corps immergé
constatant qu'« une force unique appliquée en
égale à
» a « même résultante et même vecteur moment résultant en
que le champ des forces de pression du fluide
sur le solide
», nous en déduisons l'expression du théorème d'Archimède [2] appliqué à un corps indéformable.
Énoncé du théorème d'Archimède appliqué à un corps indéformableModifier
Début d’un théorème
Théorème d'Archimède appliqué à un corps indéformable
« Le système des forces de pression exercées sur un solide quelconque
[35] totalement immergé dans un fluide quelconque
[17] au repos tel que

soit en équilibre relativement à

dans le champ de pesanteur terrestre uniforme

»
« Le système des forces de pression exercées sur un solide quelconque
est « équivalent à une force unique appelée
poussée d'Archimède [2] usuellement notée

égale à l'opposé du poids du fluide déplacé
[7] et appliquée au C.D.I.
[14] 
de ce dernier,

étant appelé
centre de poussée » soit
«
» où «
est la masse de fluide déplacé
» [7].
Fin du théorème
« 1ère application du théorème d’Archimède », aérostatModifier
Définition d’un aérostatModifier
Schéma d'un aérostat dans l'atmosphère terrestre et forces appliquées sur l'aérostat à l'altitude

en mouvement vertical dans l'air au repos
« Un aérostat est un ballon fermé, à enveloppe élastique, rempli d’un gaz moins dense que l'air en équilibre thermodynamique avec l'atmosphère [36], cette dernière étant globalement immobile dans le référentiel terrestre d'étude » ;
usuellement une nacelle contenant du matériel embarqué pour mesures ou expériences est accroché au ballon ;
nous considérerons le champ de pesanteur terrestre uniforme dans le référentiel terrestre galiléen et
nous prendrons le modèle G.P. [37] de l'« atmosphère en équilibre dans le champ de pesanteur uniforme » [38] pour connaître la variation du champ de pression de l'atmosphère avec l'altitude.
Nous nous proposons de trouver la « condition de décollage de l'aérostat »
en terme de quantité de gaz à utiliser compte-tenu de sa nature et de la masse de l'« ensemble “enveloppe élastique - nacelle et matériel embarqué” », dans les conditions locales de pression et température de l'atmosphère
et, une fois ce dernier réussi,
Nous nous proposons de voir l'« évolution de son mouvement »
dans le cas d'un aérostat non motorisé encore appelé « ballon »
ainsi que
Nous nous proposons de voir l'« évolution de son enveloppe élastique »
dans le cas d'un « ballon »
en particulier la variation du volume limité par cette dernière avec les conséquences que sa variation éventuelle entraîne
.
Notion de force ascensionnelle exercée sur l'aérostat à l’altitude zModifier
Dans ce paragraphe nous nous intéressons aux forces appliquées à l'aérostat hors de toutes forces motrices éventuellement utilisées pour engendrer un mouvement horizontal de l'aérostat
c.-à-d. aux seules forces appliquées sur un aérostat non motorisé encore appelé « ballon »
.
La « force ascensionnelle exercée sur l'aérostat à l'altitude
» est la « résultante des forces appliquées sur l'aérostat
non motorisé
à cette altitude
»,
La « force ascension elle est effectivement ascensionnelle si sa projection sur un axe vertical ascendant est positive ;
le bilan des forces appliquées sur l'aérostat
non motorisé
est, avec choix d'un vecteur unitaire vertical ascendant
lié au référentiel terrestre
galiléen et,
le bilan des forces appliquées sur l'aérostat
non motorisé
est, dans l'hypothèse où l'aérostat n'est pas en mouvement ou,
le bilan des forces appliquées sur l'aérostat
non motorisé
est, dans l'hypothèse où l'aérostat n'est pas en mouvement vertical à faible vitesse
la force de résistance à l'avancement négligée dans le bilan de forces :
- le poids de l’enveloppe, de la nacelle et du matériel embarqué «
»,
- le poids du gaz contenu dans l'enveloppe élastique «
» et
- la résultante des forces pressantes que l'atmosphère exerce sur l'aérostat «
»
seule force ascendante
, dans laquelle
est la masse d'atmosphère déplacée
par l'aérostat
[20] ;
la force ascensionnelle exercée sur l'aérostat s'écrit donc «
».
Détermination de la masse d'atmosphère déplacée
par l'aérostat
[20] : notant
la masse molaire moyenne de l'air,
l'altitude du C.D.I. [14]
de l'atmosphère déplacée
par l'aérostat
[20],
le volume de l'aérostat,
la pression moyenne de l'atmosphère [39] et
la température de l'atmosphère, ces trois dernières grandeurs étant définies à l'altitude
,
Détermination de la masse d'atmosphère déplacée
par l'aérostat
: nous déduisons, du modèle G.P. [37] adopté pour l'atmosphère et de la forme globale de l'équation d'état de ce modèle [40], la quantité d'atmosphère déplacée
par l'aérostat
[20] à l'altitude
«
» dans laquelle «
est la constante molaire des G.P. [37] » et par suite,
Détermination de la masse d'atmosphère déplacée
par l'aérostat
: nous déduisons, la masse d'atmosphère déplacée
par l'aérostat
[20] «
».
Lien entre la masse de gaz et les trois grandeurs thermodynamiques locales
pression moyenne [39], température et volume de gaz
: notant
la masse molaire du gaz, le volume de gaz
très légèrement inférieur au volume de l'aérostat mais confondu avec ce dernier
vaut
, l'équilibre thermodynamique entre l'aérostat et l'atmosphère de contact ayant pour conséquences que
est aussi la pression moyenne du gaz [41] et
assimilé à la température du gaz [42], ces trois dernières grandeurs étant définies à l'altitude
,
Lien entre la masse de gaz et les trois grandeurs thermodynamiques locales
pression moyenne, température et volume de gaz
: nous déduisons, du modèle G.P. [37] adopté pour le gaz et de la forme globale de l'équation d'état de ce modèle [40], la quantité de gaz embarquée
celle-ci étant constante
«
» dans laquelle «
est la constante molaire des G.P. [37] » et par suite,
Lien entre la masse de gaz et les trois grandeurs thermodynamiques locales
pression moyenne, température et volume de gaz
: nous déduisons, la masse de gaz embarquée
également constante
«
»
«
».
Masse d'atmosphère déplacée
par l'aérostat
[20] en fonction de la masse de gaz : reportant «
» dans «
» nous obtenons
«
» c.-à-d. une constante.
Finalement la force ascensionnelle exercée sur l'aérostat à l'altitude
se réécrivant selon
«
» Finalement la force ascensionnelle est constante
indépendante de l'altitude
et
Finalement la force ascensionnelle est effectivement ascensionnelle si la masse de gaz est suffisante par rapport à celle de l'« ensemble “enveloppe élastique - nacelle et matériel embarqué” ».
Condition de décollageModifier
Pour que l'aérostat décolle quand les amarres sont larguées, il faut que « la force ascensionnelle
soit réellement dans le sens des altitudes
au niveau du sol » c.-à-d. «
» ou
«
»
«
».
Numériquement, avec une masse de l'« ensemble “enveloppe élastique - nacelle et matériel embarqué” »
,
Numériquement, avec une masse molaire moyenne de l'atmosphère
,
Numériquement, avec l'utilisation d'hélium
comme gaz moins dense que l'air
une masse molaire de gaz
,
Numériquement, la masse de gaz à stocker initialement est «
»
l'emploi du gaz le moins dense
à savoir le dihydrogène
de masse molaire
conduirait à une masse minimale de gaz plus faible
avec le dihydrogène on trouverait «
»
mais son emploi s'étant soldé par des accidents suffisamment spectaculaires dont celui du zeppelin LZ 129 Hindenburg le
mai
lors de son atterrissage à Lakehurst dans le New Jersey aux États-Unis d'Amérique du Nord, il fut prohibé par la suite
;
au niveau du sol, la pression étant «
» et la température «
» [43], la constante molaire des G.P. [37] valant
,
au niveau du sol, le volume limité par l’enveloppe du ballon doit être «
» dont nous en déduisons
au niveau du sol, le rayon du ballon limité par l'enveloppe élastique
au niveau du sol
«
» [44] soit «
» correspondant à
au niveau du sol, un diamètre de «
»
au niveau du sol
avec l'emploi de dihydrogène la masse de gaz à utiliser serait «
», son volume au niveau du sol «
» et le diamètre du ballon «
»
.
Mouvement ascendant de l'aérostat et son évolutionModifier
L'aérostat
non motorisé
étant soumis à une force ascensionnelle constante, on pourrait s'attendre à une accélération constante, mais il faut tenir compte de la résistance de l'air
verticale descendante dans la mesure où le mouvement est vertical ascendant
«
» dans laquelle
est la vitesse de l'aérostat à l'altitude
et
une fonction
de
[45],
l'application du théorème du mouvement du C.D.I. [14] à l'aérostat
non motorisé
conduisant à l'accélération de ce dernier le long de l'axe vertical ascendant «
» soit encore «
» qui est
tant que
est
entraînant une
de
, la diminution de l’accélération étant d’autant plus rapide que la vitesse est grande
nous supposons que le mouvement de l'aérostat, même rapide, ne perturbe pas de façon importante l'expression de la résultante des forces pressantes de l'atmosphère c.-à-d. que le théorème d'Archimède [2] reste applicable
;
quand la force ascensionnelle est compensée par la résistance de l’air, le ballon continue son ascension à vitesse constante
c’est la vitesse limite introduite dans le paragraphe « existence d'une vitesse limite de chute du parachutiste pratiquement accessible » du chap.
de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », cette notion étant indépendante du sens du mouvement du corps
.
Dans l'hypothèse simplificatrice où il y a un équilibre thermique entre le gaz contenu dans l'aérostat et l'atmosphère environnant [42], le volume de gaz à l'altitude
s'obtenant par utilisation de la forme globale de l'équation d'état du gaz [40] dans laquelle la quantité de gaz vaut
s'écrit «
» et par suite
avec l'altitude
en effet :
- si le modèle de l’atmosphère isotherme a été choisi, la pression moyenne de l'atmosphère à l'altitude
[39] c.-à-d.
quand
et
- si le modèle de l'atmosphère à gradient de température constant
à raison d’une
de température de
par
a été choisi, la pression moyenne de l'atmosphère à l'altitude
[39] s’écrit «
» avec
ou «
» avec
voir le paragraphe « évaluation du champ de pression (dans le modèle de l'atmosphère à gradient de température constant) » du chap.
de la leçon « Statique des fluides (PCSI) »
soit, sachant que «
»
«
» soit finalement «
» avec
et
d'où «
fonction
de l'altitude
» ;
dans les modèles d'atmosphère envisagés ci-dessus avec condition simplificatrice d'équilibre thermique entre le gaz contenu dans l'aérostat et l'atmosphère environnant [42],
dans les modèles d'atmosphère envisagés ci-dessus la
du volume de gaz avec l'altitude
s'accompagnant d'un accroissement de la tension de l'enveloppe élastique,
dans les modèles d'atmosphère envisagés ci-dessus on en déduit la sortie de l'enveloppe de son domaine d'élasticité, la poursuite de son gonflement irréversible et l'entrée dans son domaine de rupture d'où
dans les modèles d'atmosphère envisagés ci-dessus on en déduit l'explosion de l'aérostat à une altitude dépendant essentiellement des qualités de résistance à la rupture de l'enveloppe élastique [46]
« 2ème application du théorème d’Archimède », montgolfièreModifier
Définition d’une montgolfièreModifier
Schéma de montgolfière
[47] dans l'atmosphère terrestre et forces appliquées sur la montgolfière
[47] à l'altitude

en mouvement vertical dans l'air au repos
« Une montgolfière [47] est un ballon ouvert, de volume intérieur constant, rempli d’air chauffé par un brûleur en équilibre mécanique [48]
mais non thermique
avec l’atmosphère, cette dernière étant globalement immobile dans le référentiel terrestre d'étude » ;
une nacelle contenant du matériel embarqué pour mesures ou expériences et au moins un humain pour piloter la montgolfière [47] est accroché au ballon ;
nous considérerons le champ de pesanteur terrestre uniforme dans le référentiel terrestre galiléen et
nous prendrons le modèle G.P. [37] de l'« atmosphère en équilibre dans le champ de pesanteur uniforme » [38] pour connaître la variation du champ de pression de l'atmosphère avec l'altitude.
Nous nous proposons de trouver la « condition de décollage de la montgolfière » [47]
en terme de différentiel de température à imposer à l'air stagnant dans le ballon ouvert relativement à l'air extérieur pour une masse de l'« ensemble “ballon ouvert - nacelle - matériel et humains embarqués” », dans les conditions locales de pression et température de l'atmosphère
et, une fois ce dernier réussi,
Nous nous proposons de voir « comment adapter le différentiel de température à imposer à l'air stagnant dans le ballon ouvert relativement à l'air extérieur compte-tenu de l’évolution souhaitée du mouvement de la montgolfière »[47].
Notion de force ascensionnelle exercée sur la montgolfière à l’altitude zModifier
La « force ascensionnelle exercée sur la montgolfière [47] à l'altitude
» est la « résultante des forces qui lui sont appliquées à cette altitude
»,
La « force ascension elle est effectivement ascensionnelle si sa projection sur un axe vertical ascendant est positive ;
le bilan des forces appliquées sur la montgolfière [47] est, avec choix d'un vecteur unitaire vertical ascendant
lié au référentiel terrestre
galiléen et,
le bilan des forces appliquées sur la montgolfière est, dans l'hypothèse où la montgolfière [47] n'est pas en mouvement ou,
le bilan des forces appliquées sur la montgolfière est, dans l'hypothèse où la montgolfière n'est pas en mouvement vertical à faible vitesse
la force de résistance à l'avancement négligée dans le bilan de forces :
- le poids du ballon ouvert, de la nacelle, du matériel et des humains embarqués «
»,
- le poids de l'air intérieur au ballon ouvert «
» et
- la résultante des forces pressantes que l'atmosphère exerce sur la montgolfière [47] «
»
seule force ascendante
, dans laquelle
est la masse d'atmosphère déplacée
par la montgolfière [47]
[20] ;
la force ascensionnelle exercée sur la montgolfière [47] s'écrit donc «
».
Détermination de la masse d'atmosphère déplacée
par la montgolfière [47]
[20] : notant
la masse molaire moyenne de l'air,
l'altitude du C.D.I. [14]
de l'atmosphère déplacée
par la montgolfière [47]
[20],
le volume de la montgolfière[47],
la pression moyenne de l'atmosphère [39] et
la température de l'atmosphère, ces deux dernières grandeurs étant définies à l'altitude
,
Détermination de la masse d'atmosphère déplacée
par la montgolfière
: nous déduisons, du modèle G.P. [37] adopté pour l'atmosphère et de la forme globale de l'équation d'état de ce modèle [40], la quantité d'atmosphère déplacée
par la montgolfière [47]
[20] à l'altitude
«
» dans laquelle «
est la constante molaire des G.P. [37] » et par suite,
Détermination de la masse d'atmosphère déplacée
par la montgolfière
: nous déduisons, la masse d'atmosphère déplacée
par la montgolfière [47]
[20] «
».
Lien entre la masse d'air intérieur au ballon ouvert et les deux grandeurs thermodynamiques locales
pression moyenne [39], température d'air
: notant
la masse molaire moyenne de l'air, le volume d'air
très légèrement inférieur au volume de la montgolfière [47] mais confondu avec ce dernier
vaut
, l'équilibre mécanique entre l'air du ballon ouvert et l'atmosphère de contact ayant pour conséquence que
est aussi la pression moyenne de l'air contenu dans le ballon ouvert [49],
étant la température de l'air contenu dans le ballon ouvert
celle-ci étant supposée uniforme dans le ballon
, ces deux dernières grandeurs étant définies à l'altitude
,
Lien entre la masse d'air intérieur au ballon ouvert et les deux grandeurs thermodynamiques locales
pression moyenne, température d'air
: nous déduisons, du modèle G.P. [37] adopté pour l'air intérieur au ballon ouvert et de la forme globale de l'équation d'état de ce modèle [40], la quantité d'air contenu dans le ballon ouvert à l'altitude
«
» dans laquelle «
est la constante molaire des G.P. [37] » et par suite,
Lien entre la masse d'air intérieur au ballon ouvert et les deux grandeurs thermodynamiques locales
pression moyenne, température d'air
: nous déduisons, la masse d'air contenu dans le ballon ouvert à l'altitude
«
»
laquelle est
à la masse d'atmosphère déplacée
par la montgolfière [47]
, puisque
est
à la température locale de l'atmosphère
, plus exactement
.
Finalement la force ascensionnelle exercée sur la montgolfière [47] à l'altitude
se réécrivant selon
«
» Finalement la force ascensionnelle est effectivement ascensionnelle
mais visiblement non constante
sous deux C.N. [28]
Finalement la force ascensionnelle est effectivement ascensionnelle un volume intérieur au ballon ouvert suffisant relativement à la masse de l'« ensemble “ballon ouvert - nacelle - matériel et humains embarqués” » dans les conditions atmosphériques de l'altitude
c.-à-d. «
» [50] et
Finalement la force ascensionnelle est effectivement ascensionnelle une température de l'air contenu dans le ballon ouvert suffisante relativement à la masse de l'« ensemble “ballon ouvert - nacelle - matériel et humains embarqués” » dans les conditions atmosphériques de l'altitude
c.-à-d. «
» [51].
Condition de décollageModifier
Pour que la montgolfière [47] décolle quand les amarres sont larguées, il faut que « la force ascensionnelle
soit réellement dans le sens des altitudes
au niveau du sol » c.-à-d. «
» ce qui donne les conditions équivalentes suivantes
«
»
«
» oe encore
«
»
«
».
Commentaire sur la condition de décollage au niveau du sol : remarquant que «
est la quantité d'air stagnant dans le ballon ouvert de la montgolfière [47] à la température de l’air extérieur » et par suite que «
est la masse d'air stagnant dans le ballon ouvert de la montgolfière [47] avant chauffage notée
», la condition de décollage de la montgolfière [47] au niveau du sol nécessite que l'air stagnant dans le ballon ouvert de la montgolfière [47] soit porté à une température «
» ;
Commentaire sur la condition de décollage au niveau du sol : cette dernière formulation de la condition de décollage montre que la masse d'air introduite dans le ballon ouvert doit être, avant chauffage, plus grande que la masse de l'« ensemble “ballon ouvert - nacelle - matériel et humains embarqués” »
de façon à ce que le dénominateur du 2ème membre soit
mais aussi
Commentaire sur la condition de décollage au niveau du sol : cette dernière formulation de la condition de décollage montre que la température minimale de chauffage de l'air initialement introduit dans le ballon ouvert sera d’autant moins élevée que le rapport
sera grand
plus ce rapport est grand, plus le dénominateur du 2ème membre de la dernière formulation de la condition de décollage de la montgolfière [47] au niveau du sol est grand
.
Numériquement, avec une masse de l'« ensemble “ballon ouvert - nacelle - matériel et humains embarqués” »
,
Numériquement, avec une masse molaire moyenne de l'atmosphère
, la constante molaire des G.P. [37] valant
,
Numériquement, avec des conditions locales d'atmosphère au niveau du sol correspondant à une température «
» [43] et une pression moyenne [39] «
»,
Numériquement, souhaitant porter la température de l'air initialement introduit dans le ballon ouvert quand ce dernier est au niveau du sol à la valeur «
» [52], [53], nous en déduisons
Numériquement, la condition sur la « masse d'air contenu dans le ballon ouvert avant chauffage
» par «
»
ou encore
«
» soit «
» [54] correspondant à
Numériquement, la « quantité d'air contenu dans le ballon ouvert avant chauffage
» soit «
» [55] dont nous tirons, par utilisation de l'équation d'état d'un G.P. [37] sous sa forme globale [40],
Numériquement, le « volume d'air contenu dans le ballon ouvert dans les conditions atmosphériques locales au niveau du sol
» soit «
» [56] ce qui donne, pour contenance du ballon ouvert, la valeur minimale de «
» c.-à-d., avec l'hypothèse d'une forme sphérique pour l'enveloppe du ballon ouvert,
Numériquement, un rayon minimal du ballon ouvert valant «
» [44] soit un « diamètre minimal de
» [57].
Mouvement ascendant de la montgolfière et son évolutionModifier
Après le largage des amarres retenant la montgolfière [47] au sol, la force ascensionnelle «
» initialement dans le sens des
dans la mesure où la condition de décollage est réalisée
une accélération initiale ascendante de la montgolfière [47] et par suite un mouvement vertical ascendant à vitesse initialement
Dans une 1ère étude simplifiée dans laquelle est faite l'hypothèse que «
est maintenu constant quand
» [58], nous constatons que la « composante verticale dans le sens des
de la force ascensionnelle
quand
» et ceci tant que l'hypothèse «
est maintenu constant »,
Dans une 1ère étude simplifiée dans laquelle est faite l'hypothèse que «
est maintenu constant quand
», «
cessant de
quand sa valeur devient nulle dont la conséquence est que la montgolfière [47] atteint un plafond » [59].
Dans une 2nde étude avec «
non maintenu constant quand
», la « variation, quand
, de la composante verticale ascendante de la force ascensionnelle
ne peut pas être déterminée sans autre hypothèse » car, si la pression moyenne atmosphérique [39]
quand
, la variation de l'autre facteur
n'est pas a priori connu ;
Dans une 2nde étude avec «
non maintenu constant quand
»,
« si
quand
» [60], la « composante verticale, dans le sens des
, de la force ascensionnelle
» ce qui, si la
perdure, conduira à sa nullité temporaire et par suite à un « plafond [61] temporaire [62] pour la montgolfière » [47],
Dans une 2nde étude avec «
non maintenu constant quand
»,
« si
est approximativement constant ou 