Utilisateur:Ambre Troizat/Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord : abolition de la propriété & de la Traite
modifierCharles-Maurice de Talleyrand-Périgord
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, 1754-1838, fut évêque, diplomate et homme politique. Il négocia le traité d'abolition de la traite au Congrès de Vienne en 1815. de Talleyrand-Périgord Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord
1789 - Les biens du clergé à la disposition de la nation
modifierOctobre 1789 - Motion de M. l'évêque d'Autun, sur les biens ecclésiastiques
modifierEn octobre 1789, pour faire face à la détresse financière du pays, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord propose de mettre les biens du clergé à la disposition de la Nation[1].
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord Décret des biens du clergé mis à la disposition de la Nation
Procédures de vente de biens nationaux
modifierAux auteurs de la chronique de Paris
modifierMardi 8 février 1791
« Je viens de lire dans votre journal, Messieurs, que vous aviez la bonté de me désigner pour l'évêché de Paris. voyant mon nom près de celui de M. l'abbé Syèyes. j'ai dû m'enorgueillir de la seule idée d'une telle concurrence. Quelques électeurs m'ont effectivement laissé pressentir leur vœu, et je crois devoir ici publier ma réponse. — Non, Messieurs, je n'accepterais point l'honneur que mes concitoyens daigneraient me décerner. Depuis l'existence de l'Assemblée nationale, j'ai pu être insensible aux calomnies sans nombre que les différents partis se sont permises à mon égard. Jamais je n'ai fait ni ne ferai à mes détracteurs le sacrifice d'aucune opinion ou d'aucune action utile à la chose publique; mais je puis et je veux leur offrir celui de mon intérêt personnel, et dans cette circonstance seulement mes ennemis auront influé sur ma conduite. Je ne leur donnerai pas le prétexte de dire qu'aucun motif secret ait déterminé le serment que j ai dû prêter ; je ne leur laisserai pas le moyen d'affaiblir le bien que j'ai espéré de faire.—Cette publicité que je donne aujourd'hui à ma détermination, je l'ai donnée à mes désirs, lorsque j'ai témoigné combien je serais flatté d'être un des administrateurs du département de Paris. Je crois mie, dans un état libre, lorsque le peuple s'est ressaisi du droit d'élection, véritable exercice de sa souveraineté, avouer hautement la fonction publique à laquelle on aspire, c'est appeler ses concitoyens à vous examiner d'avance; c'est se rendre à soi-même toute intrigue impossible : on s'offre aux observations de l'impartialité ; on ne prend pas même la haine au dépourvu :j'avertis donc ici ceux qui, craignant ce qu'ils appellent mon ambition, ne se lassent point de calomnier, que je ne dissimulerai jamais à quelles places j'aurai l'orgueil de prétendre. C'est par une suite de ces fausses alarmes, qu'on a répandu, à l'approche de la nomination de lévêquede Paris, que j avais gagné six à sept cent mille francs dans des maisons de jeu. Maintenant que la crainte de me voir élevé à la dignité d'évêque de Paris est entièrement dissipée, on me croira sans doute. Voici l'exacte vérité. — J'ai gagné, dans l'espace de deux mois, non dans des maisons de jeu, mais dans la société ou au club des Echecs, regardée presque en tout temps, par la nature même de son institution, comme une maison particulière, environ trente mille francs. Je rétablis ici l'exactitude des faits sans avoir l'intention de les justifier. Le goût du jeu s'est répandu d'une manière même importune dans la société. Je ne l'aimai jamais, et je m'en reproche d'autant plus de n'aVoir pas assez résisté à cette séduction :je me blâme comme homme particulier, et I encore plus comme législateur, qui croit que les verj tus de la liberté sont aussi sévères que ses principes; qu'un peuple régénéré doit reconquérir toute l'austérité de la inorale, et que la surveillance de l'Assemblée nationale doit se porter sur ces excès nuisibles ai la société en contribuant à celte inégalité de fortune que les lois doivent tâcher de prévenir par tous le. moyens qui ne blessent pas l'éternel fondement de la justice sociale, le respect de la propriété. — Je me condamne donc et je nie fais un devoir de l'avouer , car, depuis que le règne de la vérité est arrivé, en renonçant à l'impossible honneur de n'avoir aucun torts, le moyen le plus honnête de réparer seserreurs est d'avoir le courage de les reconnaître. »
— Talleyrand, A. E. d'Autun.- Gazette nationale ou Le Moniteur universel, n° 39, Mardi 8 février 1791, Deuxième année de la Liberté[2].
- 1789 - royaume de France, Assemblée générale du clergé, 1786, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, Procès-verbal de l'Assemblée-générale du clergé de France, tenue à Paris en l'année mil sept cent quatre-vingt-cinq, et continuée en l'année mil sept cent quatre-vingt-six, M. l'abbé de Périgord, ancien agent général, étant secrétaire de l'Assemblée, Paris,
1815 - Abolition de la traite européenne versus abolition de l'esclavage non réalisée
modifier- 1688 Germantown Quaker Petition Against Slavery[3]
- 1814 - Congress of Vienna (1814-1815).- Considérations importantes sur l'abolition générale de la traite des nègres : adressées aux négociateurs des puissances continentales qui doivent assister au Congrès de Vienne, 1814.
- 1814 - William Wilberforce, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, J. Hatchard, A letter to His Excellency the Prince of Talleyrand-Perigord on the subject of the slave trade,
- 1814 - William Wilberforce et Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (trad. inconnu), Lettre à Son Excellence Monseigneur le prince de Talleyrand-Périgord au sujet de la traite des nègres, par Wm. Wilberforce, Londres, Imprimerie de Schulze et Dean, 98 p. (notice BnF no FRBNF33223211, lire en ligne) ; William Wilberforce, 1759-1833 ; Congress of Vienna (1814-1815).- Lettre a Son Excellence monseigneur le prince de Talleyrand Périgord, : ministre et secrétaire d'état de S. M. T. C. au Département des affaires étrangères, et son plénipotentiaire au Congrès de Vienne. Au sujet de la traite des nègres, 1814.
- 1814 - Palisot de Beauvois, Ambrose-Marie-François-Joseph, 1752-1820; Ternaux-Compans, Henri, 1807-1864. fmo RPJCB; Congress of Vienna (1814-1815).- Réfutation d'un écrit intitulé: Du témoignage [.....] touchant la traite des negres, adressé aux différentes puissances de la Chrétienté.
A reply to : Clarkson, Thomas, 1760-1846. Résumé du témoignage donné devant un comité de la Chambre de Communes de la Grande-Bretagne et de l'Irlande, touchant la traite des négres. Paris : Egron, Delaunay, 1814
"Au roi, et a son Altess monseigneur le prince de Bénévent, son représentant au Congrés de Vienne.," p. [v]-ix - 8 février 1815 - Déclaration des Puissances sur l’abolition de la traite des nègres, du 8 février 1815, sur fr.Wikipédia
- DÉCLARATION DES PUISSANCES SUR L’ABOLITION DE LA TRAITE DES NÈGRES, DU 8 FÉVRIER 1815, sur fr.Wikisource.
- 1815 - Dominique Dufour de Pradt, Du congrès de Vienne : par l'auteur de l'Antidote au congrès de Rastadt..., Paris et Lugan, F. Veladini, 284 p. (notice BnF no FRBNF39253182, lire en ligne). Deux volumes sur Internet Archive : I & II.
- 1956 - Conférence de plénipotentiaires des Nations Unies de plénipotentiaires pour une convention supplémentaire relative à l'abolition de l'esclavage (1956 ; Genève, Suisse). Rechercher la publication originale
- 1957 - Organisation des Nations unies et Organisation des Nations unies (dir.), Convention supplémentaire relative à l'abolition de l'esclavage, de la traite des esclaves et des institutions et pratiques analogues à l'esclavage, 1956, Publications des Nations unies (notice BnF no FRBNF17124062, lire en ligne)
- 1789 - Les biens du clergé à la disposition de la nation
1813 - Traité de Valençay
modifier11 décembre 1813 - Le traité de Valençay est un acte conclu le 11 décembre 1813 entre Ferdinand VII, roi d'Espagne, interné au château de Valençay, et Napoléon Ier, empereur des Français, permettant à Ferdinand VII de retrouver son trône d'où il avait été déposé par les Français en 1808. La régence et les Cortès d'Espagne ayant refusé de ratifier le traité, Napoléon finit par libérer Ferdinand en mars 1814 sans pouvoir obtenir son application.
Œuvres Dominique Georges Frédéric de Pradt
modifierDominique Dufour de Pradt, de son nom complet Dominique-Georges-Frédéric de Riom de Prolhiac de Fourt, baron de Pradt, (né le {{date de naissance|23 avril 1759}} à Allanche en Auvergne et décédé à Paris le {{date de décès|18 mars 1837}}), est un diplomate et un historien des relations internationales.
- Dominique Georges Frédéricde Pradt sur Internet Archive
- Inauthor:"Dominique Georges Frédéric de R. de Pradt" sur Google Livres
- Recherches sur BnF
- Pradt, Dominique Dufour (1759-1837 ; baron de) ; 1 page
- Dominique Frédéric de Pradt ; 14 pages
- Recherche avancée : Auteur : Pradt, Dominique Dufour / Tous les mots ET Titre : Du congrès de Vienne / Expression exacte ; 2 pages
- Recherche avancée : Auteur : Pradt, Dominique Dufour (1759-1837 ; baron de) / Expression exacte ET Titre : Du congrès de Vienne / Expression exacte ; 2 pages
Du Congrès de Vienne (tomes 1 & 2)
modifier- 1815 - Pradt, M. de (Dominique Georges Frédéric), 1759-1837.- Du Congrès de Vienne (Congress of Vienna (1814-1815)), Publisher Paris, Deterville [etc.], Book from the collections of University of Michigan, Internet Archive : Tome 1 ; Tome II
- 1816 - Pradt, Dominique Dufour (1759-1837 ; baron de).- Du Congrès de Vienne (1814 / 1815) par l'auteur de l'Antidote au congrès de Rastadt... (M. de Pradt), Paris/Lugan, F. Veladini, XI-284 p., 1816.
1831 - Traité de Londres reconnaissant la séparation de la Belgique et des Pays-Bas
modifierLorsque le roi des Français Louis-Philippe Ier accrédite à la cour de Londres un vieil ambassadeur de 76 ans qui a été l’un des principaux soutiens de la maison d’Orléans pour son accession au trône, il a pour objectif de régler avec l’Angleterre la question belge qui agite l’Europe post-napoléonienne et menace à nouveau la sécurité du continent. <https://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_de_partage_de_la_Belgique_de_Talleyrand>. 1831 Traité de Londres reconnaissant la séparation de la Belgique et des Pays-Bas par les grandes puissances et imposant le statut de neutralité à la Belgique. 2014 Talleyrand-Périgord, Charles-Maurice de (1754-1838) Recueil de la correspondance de l'ambassade du prince de Talleyrand à la Conférence de Londres 1830-1834 / par Pierre Combaluzier,... ; préface d'Emmanuel de Waresquiel France libris <https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Plaque_Talleyrand,_4_rue_Garancière,_Paris_6e_2.jpg?uselang=fr>.
Bibliographie (Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (1754-1838))
modifier- Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord
- Talleyrand sur Wikisource
- Inauthor:"Talleyrand-Périgord"
- Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord et Assemblée nationale constituante, Motion de M. l'évêque d'Autun (Talleyrand), sur les biens ecclésiastiques. Du 10 octobre 1789, Versailles, François-Jean Baudouin (notice BnF no FRBNF36350160, lire en ligne)
- 1909 - Cussy, Ferdinand de Cornot (1795-1866 ; baron de).- Souvenirs du chevalier de Cussy, garde du corps, diplomate et consul général, 1795-1866 [Texte imprimé] / publ. par le Cte Mac de Germiny, 2 vol. ; in-8, Paris, Plon-Nourrit, 1909, (notice BnF no FRBNF319859201) ; Internet Archive.
Bibliographie Google Books
modifier- Motion de M. l'évêque d'Autun (Talleyrand-Périgord) sur les biens ecclésiastiques. Du 10 octobre 1789
- 1789 - Bibliographie (Biens du clergé) : royaume de France, Assemblée générale du clergé, 1786, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, Procès-verbal de l'Assemblée-générale du clergé de France, tenue à Paris en l'année mil sept cent quatre-vingt-cinq, et continuée en l'année mil sept cent quatre-vingt-six, M. l'abbé de Périgord, ancien agent général, étant secrétaire de l'Assemblée, Paris,
Bibliographie Wikidata
modifier- Motion de M. l'évêque d'Autun, sur les biens ecclésiastiques. Du 10 octobre 1789, , œuvre écrite
- 1789 - Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord et Assemblée nationale constituante, Motion de M. l'évêque d'Autun (Talleyrand), sur les biens ecclésiastiques. Du 10 octobre 1789, Versailles, François-Jean Baudouin (notice BnF no FRBNF36350160, lire en ligne), MM. Mavidal, Laurent, Claveau, Pionnier, Lataste et Barbier. Archives parlementaires de 1787 à 1860. Recueil complet des débats législatifs et politiques des chambres françaises, États généraux et Assemblée nationale constituante : du 5 mai 1789 au 30 septembre 1791, Tome IX : Du 16 septembre au 11 novembre 1789, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord et Assemblée constituante de 1789, M. de Talleyrand, évêque d'Autun, fait la motion suivante sur les biens ecclésiastiques () -->
- 1789 - Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord et inconnu, Doutes et réflexions sur la motion de M. l'Évêque d'Autun : concernant les biens ecclésiastiques, Paris, Imprimerie nationale (notice BnF no FRBNF36302706)
- 1877 - Motion de M. de Talleyrand sur les biens ecclésiastiques, lors de la séance du 10 octobre 1789 : travail de l'Assemblée et productions du roi et des ministres, Publication sur Persée.fr
Bibliographie BnF-Gallica
modifier- Motion de M. l'évêque d'Autun, sur les biens ecclésiastiques, Archives parlementaires, première série, table chronologique du tome IX, tome neuvième, Assemblée nationale, 16 septembre 1789, page 398-404
- [Motion de M. l'évêque d'Autun (Talleyrand), Gallica http://visualiseur.bnf.fr/CadresFenetre?O=NUMM-49524&M=notice]
Notes & Références
modifier- ↑ Les biens du clergé à la disposition de la nation
- ↑ Talleyrand, A. E. d'Autun. Gazette nationale ou Le Moniteur universel, n° 39, Mardi 8 février 1791, Deuxième année de la Liberté.
- ↑ Germantown près de Philadelphie, dans le territoire de Pennsylvanie
Rôle des quakers dans l'abolitionnisme - ↑ 1948 - Vittorino Magalhes Godinho, Le travail forcé dans le Mexique colonial (ISSN 0395-2649, 1243-258X, 1953-8146, 1243-2563 et 0003-441X, DOI 10.3406/AHESS.1948.2360)