Utilisateur:Ambre Troizat/La question des sucres & l'abolition de l’esclavage au XIXème

La transition énergétique, The gradual abolition off the slave trade or leaving of sugar by degrees, XVIIIe siècle-XIXe siècle[1]
Texte de la légende
Abstract Résumé
The King and Queen sit side by side, facing the spectator, behind a circular breakfast-table; two Princesses are on the King's right, Mrs. Schwellenburg on the Queen's left, the figures being three-quarter length. and the surface of the table filling the centre foreground.
In the shadow between the Queen and her Keeper of Robes is a face gaping at the table, perhaps intended for a younger princess. On the table are a small tea-pot and cream jug on an oval tray, and two piles of muffins.
Le Roi et la Reine sont assis côte à côte, face au spectateur, derrière une table de petit déjeuner circulaire ; deux Princesses sont à la droite du Roi, Mme Schwellenburg à la gauche de la Reine, les personnages étant de trois-quarts de longueur et la surface de la table occupant le premier plan central.
Dans l'ombre entre la Reine et son Gardien des Robes se trouve un visage béant devant la table, peut-être destiné à une princesse plus jeune. Sur la table se trouvent une petite théière et un pot à crème sur un plateau ovale, ainsi que deux piles de muffins.
Princess Elizabeth, in profile to the right, holds out her cup, saying, "Indeed papa, I cant leave of a good thing so soon, I am sure of late I have been very moderate, but I must have a bit now & then." La princesse Élisabeth, de profil à droite, tend sa tasse en disant : "En effet, papa, je ne peux pas laisser une bonne chose si tôt, je suis sûr que dernièrement j'ai été très modéré, mais je dois en avoir un peu de temps en temps".
The King, who wears a nightcap and holds a brimming saucer in one hand, a cup whose contents he is spilling in the other, answers, "Poo Poo Poo, leave it off at once, you know I have never Drank any since I was married Lizie." Le Roi, qui porte un bonnet de nuit et tient d'une main une soucoupe débordante, de l'autre une tasse dont il renverse le contenu, répond : "Poo Poo Poo, laisse tomber tout de suite, tu sais que je n'en ai jamais bu depuis que je suis marié Lizie".
Her sister, on the extreme left, turns her head away in disgust, saying, "for my Part I'd rather Want alltogether than have a small Peice." Sa sœur, à l'extrême gauche, détourne la tête avec dégoût, en disant : "Pour ma part, je préférerais manquer de tout plutôt que d'avoir un petit morceau".
The Queen, much caricatured, wearing a plain cap and morning gown, takes tiny pieces of sugar from a basin to weigh them in a small pair of scales, like those used for weighing guineas (cf. BMSat 8117), which she holds between finger and thumb; she grins delightedly, looking at Mrs. Schwellenberg, and saying, "Now my Dear's only an ickle Bit, do but tink on de Negro girl dat Captain Kimber treated so cruelly ha, Madam Swelly & Rum too." La Reine, très caricaturée, vêtue d'un simple bonnet et d'une robe du matin, prend de minuscules morceaux de sucre dans une bassine pour les peser dans une petite balance, comme celles utilisées pour peser les guinées (cf. BMSat 8117), qu'elle tient entre le doigt et le pouce ; elle sourit avec joie, regarde Mme Schwellenberg et dit : "Maintenant, ma chère n'est qu'un petit morceau, mais pensez à la fille noire que le capitaine Kimber a traitée si cruellement, Madame Swelly et le rhum aussi".
Mrs. Schwellenberg (right), grasping a bottle of Brandy in both hands, answers, "oh to be sure I was taken but an ickle at a time, an ickle and often you know & as for de Rum I dont care about it. good Coniac will make shift aha !!" Mme Schwellenberg (à droite), tenant une bouteille de Brandy à deux mains, répond : "Oh, pour être sûre, je n'ai été prise qu'un petit peu à la fois, un petit peu et souvent, vous savez... Quant au rhum, je m'en moque. Le bon Coniac s'en chargera !
Mrs. Schwellenberg (right), grasping a bottle of Brandy in both hands, answers, "oh to be sure I was taken but an ickle at a time, an ickle and often you know & as for de Rum I dont care about it. good Coniac will make shift aha !!" Mme Schwellenberg (à droite), tenant une bouteille de Brandy à deux mains, répond : "Oh, pour être sûre, je n'ai été prise qu'un petit peu à la fois, un petit peu et souvent, vous savez... Quant au rhum, je m'en moque. Le bon Coniac s'en chargera !
Notes: Forms part of: British Cartoon Prints Collection (Library of Congress).; Exhibited: "Revolution! The Atlantic World Reborn" at the New York Historical Society, New York, N.Y., 2011-2012.
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Notes : Fait partie de : British Cartoon Prints Collection (Library of Congress) ; Exposé : "Révolution ! The Atlantic World Reborn " à la New York Historical Society, New York, N.Y., 2011-2012.
Traduit avec www.DeepL.com
Search media on commons.wikimedia.org]] Notes : Fait partie de : British Cartoon Prints Collection (Library of Congress) ; Exposé : "Révolution ! The Atlantic World Reborn " à la New York Historical Society, New York, N.Y., 2011-2012.
Traduit avec www.DeepL.comttributed to Isaac Cruikshank.
Physical description: 1 print : etching, hand-colored ; 24 x 37,6 cm (sheet, trimmed within plate mark)
Attribué à Isaac Cruikshank.
Description physique : 1 épreuve : eau-forte, colorée à la main ; 24 x 37,6 cm (feuille, rognée dans la marque de la plaque).

La question des sucres & l'abolition de l’esclavage aux XVIIIe siècle-XIXe siècle modifier

 
1790 - Ne suis-je pas ton frère ?
Société des Amis des Noirs.- Adresse a l'Assemblée nationale.
"La main de ce mendiant tendue vers moi, me révèle la déchéance forcée de sa nature morale, et dans le mouvement de cet esclave qui s’agenouille, qui tremble, je découvre l’abaissement de son cœur."
Louis Blanc.- Organisation du travail, 1848[2].

La question de l'abolition de l'esclavage est posée en des termes nouveaux modifier

 
De la production du sucre sans le concours des esclaves

Extension du marché mondial par suppression des taxes sur l'Inde modifier

« Jusqu'à présent les divers moyens proposés par les publicistes pour abolir l'esclavage dans les Antilles, ne consistaient qu'en une série de combinaisons législatives ou économiques plus ou moins praticables, plus ou moins coûteuses ; l'auteur de cet article renverse d'un trait de plume toutes les spéculations de ses devanciers.
La théorie nouvelle qu'il présente et qui nous parait, à plusieurs égards, réalisable, peut avoir les plus heureux résultats, si elle est sagement mise en pratique. "Voulez-vous éteindre l'esclavage dans les Indes-Occidentales, dit-il, dégrevez les productions d'origine hindoue des droits exorbitans qui pèsent sur elles ; admettez-les aux mêmes conditions que celles des Antilles".
Ce système nous a paru trop ingénieux pour le laisser ignoré de nos lecteurs. En l'appliquant, l'Angleterre résoudrait à-la-fois deux grandes questions : l'affranchissement des esclaves des Antilles et l'émancipation politique de l'Inde. Sans doute la France ne pourra pas recourir au même moyen pour éteindre l'esclavage dans ses colonies ; car Alger, avec ses plaines immenses dépourvues d'habitans, est loin de pouvoir nous offrir les mêmes ressources que l'Inde ; mais si nous sommes privés de l'emploi de ce moyen, nous nous plaisons à croire que les Chambres, qui ont déjà montré quelque sympathie pour la cause des noirs, ne s'en tiendront pas là et adopteront de sages mesures qui, sans commotion, délivreront nos colonies de la lèpre de l'esclavage. »
— 1833 - Economie politique : De la production du sucre sans le concours des esclaves[3].

* 1841 - Thomas-Marie-Adolphe Jollivet, Question des sucres dans la chambre des communes d'Angleterre : du travail libre et du travail forcé, leur influence sur la production coloniale, Paris, 27  p. (notice BnF no FRBNF30657170, lire en ligne)  
* 1847 - Thomas-Marie-Adolphe Jollivet, Des pétitions demandant l'émancipation immédiate des noirs dans les colonies françaises, imprimerie de Guiraudet et Jouaust, Paris,  
* Juin 1849
  1. Cruikshank, Isaac, 1756?-1811?.- The gradual abolition off the slave trade or leaving of sugar by degrees digital file from original print, London, 15 avril 1792, S. W. Fores éditeur, 1792.
  2. Louis Blanc.- Organisation du travail par.
  3. Sébastien Louis Saulnier et Amédée Pichot, Economie politique : De la production du sucre sans le concours des esclaves, Paris (notice BnF no FRBNF32856514, lire en ligne) , Note du traducteur publiée dans Revue britannique : ou Choix d'articles traduits des meilleurs écrits périodiques de la Grande-Bretagne, sur la littérature, les beaux-arts, les arts industriels, l'agriculture, le commerce, l'économie politique, les finances, la législation, etc., etc. (notice BnF no FRBNF32856514) , pp. 5-6, traduction de Sugar Without slavery,The Westminster Review, Volume XIX, juillet-octobre 1833.