Utilisateur:Ambre Troizat/Les Orléans, prétendants au trône de France
Les Orléans, prétendants au trône de France,1640-1848
modifierOrléans est la branche formée par Monsieur frère de Louis XIV, fils de Louis XIII, roi de France et de Navarre de 1610 à 1643. Celui-ci a deux fils : le futur Louis XIV {{souverain2|Louis XIV}} et Philippe, duc d'Anjou puis d'Orléans, dit Monsieur, frère unique du roi, fondateur de la maison Orléans et futur régent de Louis XV.
Généalogie des duc d'Orléans (famille d'adoption)
modifier- Louis XIII.
Ses titres :.
Ses enfants : Philippe d'Orléans, Louis XIV.
Ses titres :.
Ses enfants : - Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV.
Ses titres :.
Ses enfants : - Philippe d’Orléans, Saint-Cloud, 1674 - Versailles, 1723, Régent de Louix XV de de 1715 à 1723, son gouvernement est appelé la Régence.
Ses ascendants : Petit-fils de Louis XIII et fils de Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV, duc d'Orléans, dit Monsieur, et d’Anne d’Autriche.
Ses titres : duc de Chartres, puis duc d'Orléans de 1701, duc de Valois, duc de Nemours et duc de Montpensier. Régent du royaume de France pendant la minorité de Louis XV, il est couramment désigné comme le Régent.
Ses enfants : Marie-Louise-Élisabeth d'Orléans ; Adélaïde d’Orléans ; Charlotte-Aglaé d'Orléans ; Louis d'Orléans ; w:Louise-Élisabeth d'Orléans ; Philippine-Élisabeth d'Orléans ; Louise d'Orléans - Louis d'Orléans, (1703-1752).
Ses titres :.
Ses enfants : Louis-Philippe d’Orléans ; Louise-Marie d’Orléans - Louis-Philippe d’Orléans.
Ses titres :.
Ses enfants : Philippe d'Orléans, (1747-1793), Philippe Égalité après 1792 ; Louise Marie Thérèse Bathilde d’Orléans, (1750-1822), duchesse de Bourbon, mère de Louis-Antoine de Bourbon-Condé, duc d'Enghien, dernier descendant de la Maison de Condé, exécuté par Napoléon. - Philippe d'Orléans, (1747-1793), Philippe Égalité après 1792.
Ses titres :.
Ses enfants : Louis-Philippe d’Orléans, Roi des Français, dernier des monarques des Maisons de France ; Antoine d’Orléans ; Adélaïde d’Orléans ; Louis-Charles d’Orléans
Duc Louis-Philippe d'Orléans, 1747-1793, petit-fils du régent
modifierLouis-Philippe d'Orléans (1747-1793), futur Philippe Egalité
modifierLouis-Philippe d'Orléans (1747-1793)
Louis-Philippe d'Orléans (1747-1793), capitaliste & capitaine d'industrie
modifierInvention de l'industrie des soudes et des potasses, 1790-1806
modifier« Leblanc, nous dit M. Félix Boudet, fit des démarches auprès du duc d'Orléans. Le prince l'accueillit avec bienveillance, mais refusa de prendre aucun engagement avec lui avant que Darcet eût constaté la valeur réelle de son procédé. Darcet était alors très-occupé d'un travail relatif aux monnaies; il chargea M. Dizé, son préparateur, de le suppléer pour cet examen. Leblanc se mit aussitôt à l'œuvre dans le laboratoire de Darcet, au Collége de France, sous les yeux et avec la collaboration de M. Dizé. Il incinéra un mélange de trois parties de charbon pulvérisé avec une partie de sulfate de soude, jusqu'à ce que le charbon fût entièrement brûlé; mais ce produit n'était qu'un sulfure, et ne justifiait en aucune manière l'opinion qu'il avait avancée. Il soutint cependant qu'il avait obtenu de la soude par ce procédé, et, pendant quinze jours, il exécuta un très-grand nombre d'incinérations do sulfate de soude et de charbon, en variant les proportions du mélange et les conditions de l'expérience; mais il ne fut pas plus heureux.
Le procès-verbal des essais était rédigé avec la plus grande exactitude par M. Dizé; il détruisait la valeur du procédé de Leblanc. Darcet allait adresser au duc d'Orléans un rapport défavorable ; Leblanc, soutenu par cette persévérance infatigable qui bien souvent est le génie des découvertes, le pria de différer et de lui permettre de continuer ses recherches avec l'assistance de M. Dizé.
Mais un autre obstacle allait l'arrêter encore, de nouveaux essais devaient l'entraîner dans des dépenses qui auraient été trop onéreuses pour lui. Darcet leva cette difficulté en obtenant du duc d'Orléans qu'il en ferait les frais. Dès ce moment, un plan d'expériences fut arrêté entre les deux collaborateurs, et ils se mirent à l'œuvre. »
— Louis Figuier.- Les merveilles de l'industrie ou, Description des principales industries modernes, Tome I[2].
Louis-Philippe d'Orléans en exil
modifier« Le dimanche[3], à minuit et demi, trois députés de Boulogne-sur-Mer m'ont appris que le peuple et la municipalité de cette ville n'ont pas voulu laisser partir M. le duc d'Orléans, qui passait en Angleterre, et qu'ils ont été envoyés pour obtenir de M. de Montmorin, des représentants de la commune de Paris et de l'Assemblée nationale, l'attestation de la régularité et de l'authenticité du passe-port de ce prince ; après m'être fait représenter le titre de ces députés, je leur ai remis l'attestation qu'ils demandaient. »
— ASSEMBLÉE NATIONALE. PRÉSIDENCE DE M. FRÉTEAU. Séance du lundi 19 octobre 1789. A dix heures du matin, l'Assemblée nationale se réunit à Paris dans la grande salle de l'archevêché, ainsi que cela avait été décidé le 15 du courant[4].
Bibliographie
modifier- Orléans Branche formée par Monsieur frère de Louis XIV, François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Calendrier des princes et de la noblesse : contenant l'état actuel des maisons souveraines, princes et seigneurs de l'Europe, et de la noblesse de France, par ordre alphabétique ; extrait du "Dictionnaire généalogique"... Avec des additions, changements et augmentations, pour l'année 1762, Nicolas-Bonaventure Duchesne (notice BnF no FRBNF36336245), page 8
- 1830 - Gabriel Peignot, Précis historique, généalogique et littéraire de la maison d'Orléans avec notes, tables et tableau, par un membre de l'Université, Georges-Adrien Crapelet, Paris,
Notes & Références
modifier- ↑ Illustration pour l'article "Industrie des soudes et des potasses, dans Louis Figuier.- merveilles de l'industrie ou, Description des principales industries modernes, Tome I p. 481, Furne, Jouvet, Paris, 1873-1877
- ↑ Louis Figuier.- merveilles de l'industrie ou, Description des principales industries modernes, Tome I, Furne, Jouvet, Paris, 1873-1877
- ↑ Dimanche 18 octobre 1789
- ↑ Séance du lundi 19 octobre 1789, page 457.