Utilisateur:Pgandil/Bac à sable
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modifierNumérisation
modifierAvant la numérisation
Pourquoi numériser, que numériser ?
Historique : - La constitution de bibliothèques ‘de lecture publique’ numériques (projet Gutenberg) - Le fichier numérique comme support de substitution, remplaçant le microfilm (reproduction de conservation) et la photographie (reproduction à la demande) - La valorisation (éventuellement à but lucratif) (Trésors des premiers imprimeurs)
Que numériser : - Numérisation à la demande - Numérisation de ce qui est facile à numériser - Numérisation des trésors - Numérisation de préservation (périodiques) - Numérisation selon un projet éditorial / scientifique - Numérisation expérimentale - Numériser ce qui est financé : faire le lien avec les programmes nationaux et internationaux + question de la « masse critique » + question de l’OAI
Exposition
modifierL'exposition, qu'elle soit physique ou virtuelle, est un des principaux modes traditionnels de mise à disposition du patrimoine. Selon la typologie étudiée, elle est un substitut à la communication du document qui montre le patrimoine et qui le raconte.
On appelle muséographie ou expographie l’ensemble des techniques déployées pour monter une exposition. L'expographie couvre la conception d'une exposition et sa mise en œuvre. Relèvent de ce dernier point les mesures de préservation des documents exposés.
Conception
modifierLa conception d'une exposition consiste dans l'établissement du scénario, qui structure le sens et les pièces de l'exposition. Pour ce faire, il faut, une fois les contours de l'exposition connus (partenaires, thématique), définir l'objectif de l'exposition, le sens qu'on veut lui donner. Idéalement celui-ci peut être synthétiser en une phrase appelée message de l'exposition : par exemple, "montrer la place critique de son incarcération dans l'œuvre de Verlaine" ; ou encore, "il faut éviter de gaspiller l'eau". Il faut également définir le public cible, à qui s'adresse le message.
L'élaboration du scénario se fait certes en fonction des pièces disponibles, mais aussi du message et du public cible. Elle passe d’abord par le choix du type d'exposition, qui détermine les rapports entre l'auteur, le public et les pièces de l'exposition :
- Exposition de savoir : les objets sont le moyen pour l'auteur de transmettre au public une connaissance
- Exposition d'objets : l'auteur vise à créer un rapport direct, généralement d'ordre esthétique ou sentimental, entre les objets et le public
- Exposition "point de vue" : le public, contraint de trouver sa place dans une mise en scène élaborée, devient acteur, et par conséquent sujet de l'exposition. Un cas particulier de cette catégorie est l'exposition de rupture, où l'auteur cherche à créer chez le public une réaction de fort rejet, conduisant à une remise en cause.
Le scénario développe et réalise le message de l'exposition en s'appuyant sur les objets présentés (expôts), à travers un principe d'organisation : chronologique, géographique, thématique, esthétique...
Mise en œuvre
Conclusion : le bilan de conservation
modifierDiviser les fonds par collections puis par supports pour obtenir des lots homogènes
Grille – pour chaque lot : nombre approximatif de doc, emplacement physique, état de conservation (en pourcentages), conditions de stockage (environnement, rangement et conditionnement), fréquence et conditions de consultations, situation administrative et juridique, degré de connaissance (inventaire, catalogue, récolement, mémoire vivante ; cotation)
NB : lots – ces lots peuvent être subdivisés ou groupés pour des objectifs ponctuels – rangement, restauration de masse ; mais le découpage initial est essentiel dans la mesure ou il permet de fixer les priorités.
Bilan des mesures de conservation préventives ou curatives qui peuvent être appliquées (dans l’absolu)
Chiffrage (moyens en argent, temps, personnel) Programme (aspect politique), calendrier (aspect technique) ; recherche de financement
Généralités par AS Cantamaglia
modifierLe rapport Degraves a permis d'aboutir à un constat à un considérable travail de sauvegarde,d'enrichissement et de mise en valeur mais la situation reste trop souvent médiocre et si beaucoup a été fait, beaucoup reste à faire. Beaucoup de documents se trouvent en péril et malheureusement il n'y a pas assez de fonds débloqués pour s'en occuper et souvent les bibliothécaires jettent l'éponge.
Sont considérés comme collections patrimoniales les fonds d'imprimés anciens de plus de 100 ans d'âge ainsi que les fonds spécifiques de cartes, diapositives, estampes, partitions, photographies, planches, plaques de verre etc. faisant l’objet de conditions d'accès et de communication particulières.
La conservation de documents divers tels que des manuscrits, des parchemins est la première étape. La conservation doit concerner à la fois des documents anciens mais aussi plus récents, en effet, les documents acutels sont susceptibles de faire partie du patrimoine de demain, il ne faut donc pas être réducteur.
En spécialisant une activité comme la conservation le risque est d'arriver à une marginalisation. De plus, le conservateur est sujet à bons nombre de préjugés, son activité est jugée comme élitisite.
Le but de la conservation des documents est de pouvoir les transmettre aux générations futures, elle permet de ne pas oublier le passé et de mieux comprendre le présent. Il existe deux types de conservation:
- Conservation préventive: elle agit sur l'environnement sans toucher aux documents.Il faut repérer les condictions de conservation et agir dessus pour les stabliliser et à les rendre compatibles avec la conservation à long terme.
Autre aspect: transfert de documents: sauvegarder l'information indépendamment du support.
- Conservation curative: il y a trois critères fondamentaux:
- Valeur historique : témoin d'une civilisation à une époque donnée
- Valeur d'ancienneté : présence des traces du passé sur le document
- Valeur d'usage: trace de la ou les fonctions du document
L'école italienne Cesare Bandi a instauré le degrè minimal d'intervention, il consiste à :
- Conserver l'intégrité du document ainsi que son authenticité en vue de préserver sa lisiblité
- Respecter les techniques anciennes
- Exécuter une restauration décelable tout en restant discrète
- N'utiliser que des produits et des traitements réversibles
Il existe cinq sortes de restauration:
- supports (parchemins, papier)
- Encres
- Reliures
- Dorures
- Sceaux
Un document peut faire l’objet d'une restauration mais il doit répondre à au moins un des critères suivants:
- Caractère exceptionnel d'une pièce
- Rareté d'une édition, d'une reliure ou d'une marque d'un possesseur
- Demande du public ( consultation, exposition)
- État de détérioration avancée du document: il est impératif d'enrayer le processus de dégradation avant qu’il ne soit trop tard. Touche à des éléments constitutifs, faisant partie de la structure même du document.
Il faut établir un dossier avant la restauration du document.
Acquérir c’est produire du patrimoine (Bertrand Callenge)
Il existe différentes formes d'acquistion, des acquisitions onéreuses et non onéreuses:
- Les acquistions onéreuses: librairies, particuliers, ventes aux enchères, démarcheurs
- Les acquisitions non onéreuses: donation, don à la main, legs, dépôt, échange, dation, collecte et acquisitions internes.
Cataloguer les documents:
Tout accès aux documents est conditionné par la description bibliographique qui en est faite, cette notice descriptive est le seul moyen dont dispose le public, comme le professionnel du reste, pour retrouver un document au milieu d'une collection. Or un grand nombre de documents restent encore à décrire et demeurent à ce jour non identifiés, non repérables et donc inaccessibles. Tout document non décrit est perdu. Au-delà des connaissances nécessaires pour cataloguer, il faut disposer d’outils de référence permettant d’identifier des éditions spécifiques. Or ces outils, souvent coûteux, ne sont disponibles que dans de grands établissements.
La valorisation des documents Mise à part quelques collectivités territoriales, la grande majorité des fonds est à peine exploitée. Comme réussite, nous pouvons citer la bibliothèque municipale de Lyon qui organise chaque semaine des présentations commentées de documents patrimoniaux.
À Troyes, on a procédé à la numérisation de documents puis des médiateurs culturels ont organisé des ateliers dans des écoles et même dans des maisons de retraite.
Mais cependant le problème qui se pose c’est que de plus en plus les projets de fonds patrimoniaux se sont séparés de la vie des bibliothèques. Cela aboutit par exemple par la séparation géographique des fonds patrimoniaux et des fonds de lecture publique.
Le constat que l’on peut dresser en ce qui concerne la valorisation des collections est assez négative. En effet, la politique manque de dynamisme, elle sombre dans la routine. De plus, il est nécessaire de bien connaitre les fonds patrimoniaux pour pouvoir faire partager ses connaissance a grand public et cela ne s'improvise pas.Le personnel manque de formation et les crédits sont insuffisants.
Tous ces déficits amènent les bibliothèques à ne valoriser que certains types de documents, les plus connus au détriment de collections qui mériteraient elles aussi d’être mise en avant.
Faute de soutien des collectivités territoirales, les bibliothèques se contentent d'acquérir des documents sans chercher à les valoriser....
valorisation réflexion en cours
modifierCommuniquer, publier, cataloguer : ces différentes actions relèvent d'une même logique : le patrimoine est un bien commun, il est impératif de le mettre à la disposition de la communauté.
La forme la plus élémentaire de cette mise à disposition est la communication - entendez la communication à un usager du document qu’il a demandé à fins de consultation.
La mise à disposition passe encore par les actions suivantes :
- Décrire
- Identifier
- Interpréter
- Localiser
- Montrer
- Proposer
- Raconter
- Signaler
Pour trouver un document demandé par un usager, celui-ci doit être signalé. Le signalement comprend une identification non équivoque du document et une localisation.
- Le signalement relève d'une fonction d'inventaire.
Dans le cas de livres anciens notamment, en l'absence de numéro d'identification, le document devra être décrit pour être identifié.
Mais l'usager sait-il quel document il cherche ? Il faut pouvoir proposer le document en fonction de ses centres d'intérêt connus ou supposés, ce qui nécessite de s'appuyer, soit sur les éléments de description du document, soit sur leur interprétation.
- Dans un catalogue, la fonction de proposition correspond aux entrées d'index, celle d'interprétation correspond aux notes. Certaines entrées d'index dépendent de ce travail d'interprétation : ainsi le nom d'auteur pour un ouvrage anonyme.
Mais au fond, l'usager souhaite-t-il vraiment consulter le document ? Dans l’intérêt de la conservation et de la mise à disposition de la communauté, le bibliothécaire privilégiera les substituts à la communication : si un usager recherche des informations bibliographiques, celles apportées par la description et l'interprétation sont un tel substitut.
- Exemples :
Souvent il voudra voir le document, auquel cas le bibliothécaire peut user de différents moyens de montrer sans communiquer directement, par le biais de reproductions analogiques ou numériques ou par le biais d'exposition.
- Montrer couvre une grande variété d'intérêts : documentaire, esthétique, sentimental :
- Seul le document original a une valeur sentimentale (en raison de son âge, de la dédicace manuscrite d'une star...
- L'image d'une page de titre peut fournir à un bibliographe des informations qui ne peuvent être transcrites dans un catalogue
- Microfilms et images numériques sont souvent utilisés comme support de substitution à l'intention de chercheurs
- Une image servant à illustrer n'a pas la "fidélité" au document original d'une image à valeur documentaire
Le document s'inscrit dans un histoire qui le dépasse, et l'usager peut justement s'intéresser à cette histoire. Dans ce cas il faudra savoir raconter, souvent en s'appuyant sur le travail préalable d'interprétation.
Images
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