Signaux physiques (PCSI)/Exercices/Circuits linéaires du premier ordre : stockage et dissipation d'énergie

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Signaux physiques (PCSI)/Exercices/Circuits linéaires du premier ordre : stockage et dissipation d'énergie
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Établissement d'un équilibre électrique entre un condensateur chargé et un déchargé par bilan de puissance modifier

     On charge un condensateur de capacité   sous la tension  , et on relie ce condensateur ainsi chargé, puis isolé de la source de tension de charge, à un condensateur de capacité  , initialement neutre, par l'intermédiaire d'un conducteur ohmique de résistance  .

Détermination, par bilan de puissance, de l'intensité du courant de charge du condensateur initialement déchargé modifier

     Faire un bilan de puissance du circuit,

     en déduire l'équation différentielle en    intensité du courant de charge du condensateur initialement déchargé  et

     déterminer la variation de cette intensité   en fonction du temps  .

Évaluation de la variation d'énergie du système composé des deux condensateurs lors de la charge complète du condensateur de capacité C' modifier

     Calculer, de deux façons différentes, la variation d'énergie du système composé des deux condensateurs lors de la charge complète du condensateur de capacité  .

Adaptation d'impédance modifier

     Un conducteur ohmique de résistance   est alimenté par un générateur de tension permanente de f.e.m.   et de résistance interne  .

Détermination de la résistance R du conducteur ohmique pour que la puissance calorifique que ce dernier consomme soit maximale modifier

     Calculer la résistance   du conducteur ohmique pour que la puissance calorifique   consommée par le conducteur ohmique soit maximale  on réalise ainsi une adaptation d'impédance  ;

     adapter l'impédance[28] d'un circuit série composé d'un récepteur et d'un générateur consiste donc à déterminer la valeur de l'impédance[28] du récepteur[29] pour qu'il reçoive le maximum de puissance.

Valeur de la puissance maximale reçue par le conducteur ohmique modifier

     Que vaut alors cette puissance maximale notée   ?

     La comparer à celle dissipée dans le générateur c'est-à-dire dans sa partie résistive de résistance interne  .

Tracé de la courbe représentant le rapport de la puissance consommée dans le conducteur ohmique sur la puissance maximale qui peut être consommée en fonction du rapport de la résistance du conducteur ohmique sur la résistance interne du générateur modifier

     Exprimer la puissance consommée réduite[34]   en fonction de   puis

     tracer sa courbe représentative en fonction de  .

Montage potentiométrique, rendement en puissance modifier

 
Schéma d'un montage potentiométrique alimentant une charge résistive

Générateur de Thévenin du dipôle actif AA' modifier

     On réalise le montage représenté sur la figure ci-contre avec les valeurs numériques suivantes :
      ,  ,   et   telles que leur somme soit constante égale à  .

     Déterminer la f.e.m.  de Thévenin[37]  « » et
     Déterminer la résistance interne  de Thévenin[37]  « » du générateur de Thévenin[37] équivalent au R.D.L.A[38].    encadré en tiretés ci-contre .

     Exprimer   et   en fonction de   et  .



Puissance calorifique dissipée dans la charge ohmique de résistance R modifier

     En déduire la puissance calorifique   dissipée dans le conducteur ohmique de résistance   en fonction de  ,  ,   et  .

Puissance électrique fournie par la source de tension de f.e.m. E modifier

     Exprimer la puissance électrique   fournie par la source de tension de f.e.m.   en fonction de  ,  ,   et  .

Rendement en puissance du circuit modifier

     En déduire le rendement en puissance du circuit   en fonction de  ,   et  .

     A.N[48]. : Calculer le rendement   pour  .

           A.N. : Que pensez vous de la valeur obtenue ?

Moteur en régime permanent, fonctionnement stable modifier

 
Schéma de circuit d'alimentation d'un moteur par une source idéale de tension permanente, la f.c.e.m. du moteur étant   à sa vitesse angulaire de rotation

     On schématise  voir ci-contre  un moteur par un conducteur ohmique de résistance   et
     On schématise  voir ci-contre  un moteur par une f.c.e.m.     étant la vitesse angulaire de rotation du moteur .

     On schématise  voir ci-contre  Ce moteur fournit une puissance mécanique notée  .

Étude de la variation de la puissance mécanique fournie par le moteur modifier

En fonction de l'intensité I du courant traversant le moteur modifier

     Faire un bilan de puissance et

     en déduire  , puis

     tracer son graphe.





En fonction de la vitesse angulaire ω de rotation du moteur modifier

     De l'équation électrique, déterminer le lien entre   et  ,

     en déduire  , puis

     tracer son graphe.

Stabilité de fonctionnement du moteur modifier

     Pour  , calculer les valeurs de   possibles ;

     le fonctionnement du moteur étant stable si   et
     le fonctionnement du moteur étant instable si  ,

     le fonctionnement du moteur étant stable pour quelle valeur de   précédemment calculée, le moteur a-t-il un fonctionnement stable ?

Notes et références modifier

  1. Donc pas d'apport de puissance électrique fournie par un générateur.
  2. 2,0 et 2,1 Donc perte de puissance de nature calorifique dissipée par effet Joule dans la partie résistive du circuit.
       James Prescott Joule (1818 - 1889) physicien anglais à qui on doit une étude sur la nature de la chaleur et son lien avec le travail mécanique ainsi qu'une relation entre l'intensité du courant électrique traversant un conducteur ohmique et la chaleur dissipée dans ce dernier ; il a également travaillé avec le physicien britannique d'origine irlandaise William Thomson (1824 - 1907)  encore connu sous le nom de Lord Kelvin  pour développer l'échelle absolue de température et a étudié la magnétostriction  propriété que possèdent les matériaux ferromagnétiques de se déformer en fonction de l'orientation de leur aimantation, par exemple sous l'influence d'un champ magnétique .
  3. Algébrique car en fait    le condensateur de capacité   jouant le rôle de source, son énergie stockée   alors que    le condensateur de capacité   étant en phase de charge, son énergie stockée  .
  4. Ou « la somme du gain horaire d'énergie stockée dans les condensateurs et de la puissance calorifique dissipée dans le conducteur ohmique reste toujours nulle ».
  5. 5,0 5,1 et 5,2 Apport et perte : sous-entendu « de puissance ».
  6. Il est évident que l'on obtient le même bilan.
  7. En effet l'équation de maille est exprimée en  , le bilan de puissance l'étant en  , il convient donc de diviser ce dernier par une grandeur exprimée en ampère c'est-à-dire une intensité pour retrouver l'équation de maille.
  8. Correspondant à la convention générateur pour le condensateur de capacité   ou la convention de décharge de ce dernier.
  9. Correspondant à la convention récepteur pour le condensateur de capacité   ou la convention de charge de ce dernier.
  10. C.-à-d. l'équation que l'on aurait obtenue par loi de maille.
  11.   ayant la même homogénéité que   et  , peut être qualifiée de « capacité de condensateur équivalent à l'association envisagée ».
  12. C.-à-d. la constante de temps du circuit   série  ou  .
  13. Voir le paragraphe « résolution d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre homogène » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  14. Condition Initiale.
  15. Les grandeurs continues dans un circuit série résistif contenant des condensateurs étant les charges instantanées des condensateurs ainsi que les tensions aux bornes de ces derniers  voir le paragraphe « continuité de la tension aux bornes d'un condensateur parfait dans un circuit résistif » du chap.  de la leçon « Signaux physiques (PCSI) »  mais a priori ni l'intensité du courant du circuit ni les tensions aux bornes des parties résistives.
  16. Dans un circuit série résistif contenant uniquement deux condensateurs dont au moins un est chargé et un conducteur ohmique, l'intensité du courant de décharge du condensateur initialement chargé est a priori discontinu de 1ère espèce en   instant de formation du circuit  voir le paragraphe « discontinuité de 1ère espèce d'une fonction scalaire d'une variable en une valeur de cette dernière » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » .
  17. Voir le paragraphe « continuité de la tension aux bornes d'un condensateur parfait dans un circuit résistif » du chap.  de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  18. Le condensateur de capacité   initialement chargé sous tension   est équivalent à l'instant   à une source de tension de f.e.m.  .
  19. Le condensateur de capacité   initialement déchargé est équivalent à l'instant   à un court-circuit.
  20. Tracé du circuit à   à ajouter par soi-même.
  21. Georg Simon Ohm (1789 - 1854) physicien allemand essentiellement connu pour sa découverte de la loi qui porte maintenant son nom.
  22. C.-à-d. théoriquement au bout d'une durée infinie et pratiquement au bout de  .
  23. La partie de circuit entre ces armatures passant par le conducteur ohmique de résistance   est séparée du reste du circuit par deux isolants d'où la conservation de la charge.
  24. Gain   car il s'agit en fait d'une perte.
  25. 25,0 et 25,1 Voir le paragraphe « intégrale généralisée d'une fonction continue par morceaux sur un intervalle ouvert dont au moins une des bornes est infinie » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  26. Voir la solution de la question « détermination, par bilan de puissance, de l'intensité du courant de charge du condensateur initialement déchargé » plus haut dans l'exercice.
  27. L'énergie calorifique dissipée dans le conducteur ohmique en étant l'opposé.
  28. 28,0 et 28,1 La notion d'impédance sera vue dans le paragraphe « introduction : transformation du “ lien d'équation différentielle à coefficients réels constants entre tension aux bornes d'un D.P.L. et intensité de courant le traversant du r.s.f. ” en “ loi d'Ohm de l'électricité complexe associée au r.s.f. ”, notion d'impédance complexe du D.P.L utilisé en r.s.f. » dans le chap.  de la leçon « Signaux physiques - bis (PCSI) », elle généralise dans ce régime la notion de résistance ; en régime permanent elle représente est une simple résistance.
  29. Ici un simple conducteur ohmique.
  30. 30,0 et 30,1 Claude Servais Mathias Pouillet (1790 - 1868) physicien et homme politique français, on lui doit essentiellement des travaux portant sur la compressibilité des gaz et sur les lois expérimentales relatives à l'intensité du courant électrique dans un circuit fermé  il sut préciser la notion de résistance électrique, montrer que les générateurs sont composés d'une force électromotrice pure et d'une résistance intérieure et il établit la loi qui porte son nom .
  31. 31,0 et 31,1 La loi de Pouillet s'applique pour déterminer l'intensité du courant circulant dans un circuit série en régime permanent, elle résulte de l'application de la loi des mailles avec choix du sens   de f.e.m. dans le sens   du courant  en accord avec l'algébrisation habituelle  et s'énonce « »  à retenir et à savoir utiliser sans hésitation .
  32. C.-à-d. une fonction continue du paramètre  , à valeurs positives au sens large, tendant vers zéro quand  , prenant donc une valeur maximale pour au moins une valeur du paramètre  .
  33. Dans ces conditions la puissance électrique fournie par la source de tension se répartit de façon identique entre   et  , la puissance reçue par   étant celle qui nous intéresse  c'est pour cela que l'on cherche à la rendre maximale  et celle reçue par   étant transformée en puissance calorifique dissipée dans le générateur  donc à considérer comme perte malheureusement aussi maximale .
  34. 34,0 34,1 et 34,2 Qualifiée de réduite car rapportée à la valeur maximale de la puissance.
  35. C.-à-d. le rapport   simplement noté sur le diagramme  .
  36. Voir la solution de la question « détermination de la résistance R du conducteur ohmique pour que la puissance calorifique que ce dernier consomme soit maximale » plus haut dans l'exercice.
  37. 37,0 37,1 37,2 37,3 37,4 37,5 et 37,6 Léon Charles Thévenin (1857 - 1926) ingénieur français en télégraphie, à l'origine des simplifications des circuits électriques par linéarisation, on lui doit essentiellement le « théorème portant son nom » énoncé en  .
  38. 38,0 38,1 et 38,2 Réseau Dipolaire Linéaire Actif.
  39. Réseau Dipolaire.
  40. 40,0 et 40,1 Pont Diviseur de Tension.
  41. 41,0 et 41,1 Voir le paragraphe « générateur de Thévenin équivalent au réseau dipolaire “pont diviseur de tension alimenté en entrée par uE(t) et vu des bornes de sortie” » du chap.  de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  42. En effet « » voir la solution de la question « générateur de Thévenin du dipôle actif AA' » plus haut dans l'exercice.
  43. 43,0 et 43,1 En effet   se réécrit   voir la solution de la question « générateur de Thévenin du dipôle actif AA' » plus haut dans l'exercice    .
  44. Bien que non nécessaire dans cette question, on peut en déduire l'expression de   en éliminant   ce qui donne « », cette expression étant utilisée dans la solution de la question suivante.
  45. Pont Diviseur de Courant.
  46. L'intensité du courant qui arrive par   au nœud d'où partent les branches   et   est effectivement   et c'est l'intensité du courant d'entrée du P.D.C.  pont diviseur de courant  en sortie court-circuitée.
  47. Voir le paragraphe « cas particulier très important du réseau dipolaire pont diviseur de courant alimenté en entrée par iE(t) et en sortie court-circuitée » du chap.  de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  48. Application Numérique.
  49. James Prescott Joule (1818 - 1889) physicien anglais à qui on doit une étude sur la nature de la chaleur et son lien avec le travail mécanique ainsi qu'une relation entre l'intensité du courant électrique traversant un conducteur ohmique et la chaleur dissipée dans ce dernier ; il a également travaillé avec le physicien britannique d'origine irlandaise William Thomson (1824 - 1907)  encore connu sous le nom de Lord Kelvin  pour développer l'échelle absolue de température et a étudié la magnétostriction  propriété que possèdent les matériaux ferromagnétiques de se déformer en fonction de l'orientation de leur aimantation, par exemple sous l'influence d'un champ magnétique .
  50. C'est cette puissance qui est demandée et qui est simplement notée  .
  51. Obtenue par loi de maille mais pouvant être aussi obtenue par bilan de puissance suivie de la division par  .
  52. Dans ce cas il faut appuyer la lame sur le bois et le bois réagit en s'opposant à la rotation de la lame, le bois fournit donc à la lame une puissance résistive laquelle doit être exactement opposée à la puissance motrice que le moteur fournit à la lame pour que celle-ci tourne à vitesse constante.
  53. La raison de l'emballement étant que l'on appuie moins avec la lame sur le morceau de bois que l'on cherche à découper    .
  54. Si l'on ne souhaitait pas de relâchement et que l'on s'en soit rendu compte  par exemple en observant une augmentation de vitesse angulaire de la lame , on appuie alors de façon plus forte la lame de scie sur le morceau de bois   la puissance résistive que ce dernier exerce sur la lame est de valeur absolue plus grande que la puissance mécanique que fournit le moteur et par suite  .
  55.    , si on relâchait brusquement l'appui du morceau de bois ou si on appuyait de moins en moins, ce réflexe entraînerait une poursuite de la croissance de    correspondant effectivement à une instabilité du fonctionnement du moteur  qui atteindrait la vitesse angulaire   associée à une puissance mécanique maximale et poursuivrait vers la zone de stabilité  , dans laquelle la puissance mécanique serait   jusqu'à une nouvelle compensation correspondant à   nécessaire à la découpe plus "paresseuse" du morceau de bois ou à l'arrêt du moteur si on avait relâché l'appui.