Évolution temporelle des systèmes mécaniques/Chute verticale d’un solide
Introduction
modifierComme on peut le voir sur cette image, il y a deux phases observables dans le mouvement du solide :
- un régime transitoire où la vitesse augmente et l'accélération diminue peu à peu ;
- un régime établi, où la vitesse est constante (c'est la vitesse limite) et l'accélération nulle.
Le but de ce cours est d'expliquer l'allure de cette courbe via une mise en équation.
Équation du mouvement
modifierDeuxième loi de Newton
modifierL'étude d’une chute verticale d’un solide indéformable que l’on assimile à un point M se fait dans un référentiel supposé galiléen. On lance l’objet à une vitesse initiale nulle et du point . On négligera les forces de frottements. L'objet est donc soumis que à son poids . La deuxième loi de Newton nous donne immédiatement :
Les frottements étant négligés pour cette étude, on arrive à la conclusion que seul le poids s'applique au système ponctuel :
Le vecteur accélération
modifierLa formule trouvée ci-dessus, nous donne en simplifiant par :
On déduit ainsi facilement les coordonnées de l'accélération qui sont les mêmes que celle du vecteur :
On voit en effet que sur l’axe le vecteur pesanteur est nul et sur sa projection est égale à sa norme et on rajoute un puisqu’il est en sens opposé à
On va pouvoir maintenant déduire les coordonnées du vecteur vitesse.
Le vecteur vitesse
modifierLes coordonnées de ce vecteur s'obtiennent par intégration selon le temps de celles du vecteur accélération, d’après la relation
Ainsi, on obtient :
Où C1, C2 et C3 sont des constantes que l’on va déterminer d’après les conditions initiales.
En effet, on sait que la vitesse initiale, donc :
On peut à présent déterminer le vecteur vitesse du point M à tout instant de la chute libre. On va à présent déterminer la position de ce point dans le plan
Le vecteur OM
modifierDe manière analogue que pour le vecteur vitesse, on a :
On procède donc de la même façon que pour la vitesse en intégrant ses coordonnées, on arrive à :
Toujours de façon similaire, on détermine les constantes C1, C2 et C3 en se plaçant à l'instant initial. Les constantes sont ainsi les coordonnées du point M à , qui sont celles du point A. On arrive enfin aux équations du mouvement a proprement parler :