DMS 1/Concentration 6 et énergie 8
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MONOGRAPHIE n°22 Analysez votre fonction concentration 6
modifierConfiguration de la concentration dans la synergie Y (12567) La concentration duplique du sens dans la durée, avec pour effet immédiat de fixer du sens dans le flux qui traverse notre conscience, le rendant ainsi plus facile à examiner et à juger pour la fonction volontaire. Une de ses conséquences est de renforcer l'énergie mentale p8 de ce sens. Conduite par la volontaire elle rassemble ou rejette arbitrairement du sens. On doit la distinguer de ce qu'on appelle communément l'attention, qui n'est pas une fonction mentale mais un comportement extérieur qui requiert à la fois concentration 6, volontaire 7 et motrice 4, et fait trop penser à une activité passive. Par son extrême mobilité, elle entraîne la vie mentale, devient un auxiliaire privilégié de la volontaire pour accomplir ses programmes de recherche, voyager dans la mémoire et les tableaux de sens.
Rétention du sens par la concentration
modifierPar la rétention et le rassemblement du sens dans le flux qui traverse notre conscience, la concentration rend possible une exploitation attentive de ce sens dans la durée. Elle offre à la volontaire le moyen de maîtriser, diriger et juger le flux ordinaire du sens, pas tout le flux, seulement un petit morceau de flux, mais dans ce morceau se crée un mouvement de sens maîtrisé comme dans une durée parallèle, élastique, dissociée de la temporalité. Son pouvoir opératif 6/ crée du mouvement de sens intelligible. Il y a un plus, car de nouvelles relations apparaissent : ce sens se révèle pleinement, ce qui était caché, diffus, confus l'est moins, suffisamment moins pour que les autres fonctions, l'analytique et la volontaire s'en emparent. Des indices apparaissent même dans le très flou, dans lesquels le mouvement de 6 peut plonger et révéler derrière eux une masse de sens beaucoup plus claire, l'inaccessible devient peu à peu accessible. Cette caractéristique dynamique de la modalité 6 MOUV/ de plongée dans les indices de sens offre au couple formé par l'analytique et la volontaire une technique d'élucidation du flou des activités mentales inconscientes. En fait, ce n'est pas la concentration qui crée ce sens naissant, mais la conjonction des pouvoirs opératifs des trois fonctions 6, 7 et 2, et c'est finalement l'analytique qui va exploiter, structurer ce sens. Mais sans la concentration, ce ne serait probablement pas possible. Des exercices de concentration dynamique vous ont été proposés dans les monographies 6 et 19, vous pouvez les répéter.
Analysez votre fonction énergie 8
modifierEvaluez l'énergie mentale 8
modifierDans notre vie mentale nous ne mesurons pas les choses comme des grandeurs physiques, nous les évaluons ou les apprécions, que ce soient des grandeurs quantitatives comme l'énergie mentale 8 ou des réalités qualitatives. Vous pouvez facilement évaluer l'énergie mentale attaché à du sens en mémoire en choisissant une catégorie familière d'une case de sens. Exemple : Si vous aimez les oiseaux, vous pouvez choisir cette catégorie. En la suggérant, le sens attaché à l'oiseau qui portera la plus grosse charge d'énergie p8 de cette case émergera le premier de votre mémoire, puis viendront ceux chargés d'un niveau d'énergie plus faible et dégressif. Exemple : Les expériences structurantes de votre vie. Les niveaux d'énergie de cette catégorie sont beaucoup plus élevés, le principe est le même, vous pouvez les ranger par ordre décroissant et ici, les évaluer davantage. Vous remarquerez que le volume de charge est fonction de l'affect qui a accompagné l'expérience initiale, ce qui est normal puisque la fonction pathologique 3 est celle qui utilise le plus d'énergie mentale dans ses émergences. Et qu'ensuite, l'histoire de ce sens constituée de remémorations successives, de jugements et d'analyses a joué un rôle pour renforcer cette charge, alors qu'au contraire la résilience a eu un effet inverse, l'abaissant avec le temps. La pathologique n'est pas la seule à charger ces sens, toutes les fonctions font de même, les charges qu'elles y associent sont seulement de plus faibles intensités. Un être purement conceptuel ne vivrait pas, encore moins s'il était parfait, il serait alors immuable comme une statue de sel. Le vivant est à l'inverse, un être en perpétuel devenir dont le but ultime est à jamais inaccessible. Notre mental a besoin d'énergie pour créer et subsister, faute de quoi il s'effondrerait sur lui-même. Cette énergie est soumise aux lois de la nature, mais ces lois ne peuvent pas être les mêmes que celles qui régissent la matière car nous ne sommes pas ici dans le même contexte que celui du monde spatiotemporel extérieur. Cette énergie mentale est quantitative mais aspatiale comme notre être et aussi immatérielle qu'une valeur monétaire. Cette énergie p8, nous pouvons la constater. Elle est partout, dans l'émergence de nos fonctions mentales et en particulier dans notre conscience, et dans tous leurs produits. Chaque fonction l'utilise pour charger le sens qu'elle crée et lui permettre de perdurer et se cumuler dans notre mémoire où elle semble se dégrader lentement, sans nous laisser savoir ce que devient le produit de cette érosion. Sa source se situe dans la partie la plus inaccessible de notre être et les quelques expériences bizarres non reproductibles que nous pouvons avoir vécues ne me permettent pas d'affirmer avec assurance quoi que ce soit à son sujet, comment elle est générée et si elle se recycle ou non. On peut appeler cette énergie, mentale ou vitale par analogie avec ce qui se passe dans le monde physique, mais dans l'univers aspatial de la vie mentale c'est nécessairement tout à fait autre chose. J'observe la présence de cette énergie dans différentes expériences, dans la méditation, dans les variations de puissance que manifestent les fonctions mentales, en particulier celles de la pathologique, dans les variations d'intensité du sens dans ma mémoire. Ces impressions sont surtout celles d'une puissance, mais cette puissance n'a pas véritablement de saveur ou plutôt elle a la saveur de la fonction mentale dans laquelle je la trouve, la puissance de la conscience a la saveur de la conscience, la puissance de la pathologique a la saveur forte de cette fonction, à tel point que je serais tenté de lui accorder une énergie propre. Tout se passe comme si cette énergie se comportait comme une ressource monétaire, comme de l'argent. L'argent n'a pas de spatialité, sa valeur se conserve très bien dans un fichier électronique, c'est une sorte de concept numérique et comme cette énergie, il n'a pas d'odeur. Quand on en a tout va bien, et quand on n'en a plus, rien ne va plus. Comme la source de cette énergie – valeur est éloignée de ma conscience, mais qu'elle me semble bien indispensable à ma vie mentale, je ne peux que faire des hypothèses quant à l'existence d'une fonction qui la produirait et la gérerait. Par analogie se serait une fonction bancaire qui alimenterait les fonctions mentales ou dans laquelle elles puiseraient ce dont elles auraient besoin pour l'affecter aux produits de leur émergence, c'est-à-dire au sens. Je peux alors imaginer un système relativement cohérent dans lequel le sens ainsi chargé de cette ressource nécessairement aspatiale pourrait perdurer en mémoire, être rechargé, mais aussi se décharger lentement jusqu'à ne plus devenir sensible. Cette ressource serait alors aussi importante que la conscience, puisque sans elle il n'y aurait rien, ni sens, ni conscience, toute la vie mentale en dépendrait. Cette énergie assurerait la pérennité de la mémoire et pourrait la recharger, car quand un sens apparaît dans ma conscience comme par exemple quand je vois un oiseau, ce sens emporte cette énergie dans ma mémoire et va se loger dans mon ensemble de sens « les oiseaux ». Si je n'ai jamais vu cette espèce auparavant, il reste distinct de tous mes autres oiseaux et garde sa propre énergie, mais cette énergie va aussi renforcer celle de mon ensemble de sens « les oiseaux ». Si par contre je connais déjà cette espèce, comme ma mémoire confond tout ce qui est indistinct, l'énergie de ce sens va renforcer à la fois l'espèce à laquelle il appartient et l'ensemble « les oiseaux ». Quant au circuit général de cette ressource, deux solutions se présentent, soit une production continue en amont qui viendrait compenser les pertes en aval de la mémoire, soit comme une banque la fonction pourrait recycler cette ressource perdue pour la réinjecter en amont, l'ensemble restant à énergie constante, lui assurant une autonomie et déterminant la véritable limite de la capacité de la mémoire.