DMS 1/Jugement arbitraire 7j
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MONOGRAPHIE n°23 Analysez votre jugement arbitraire 7j
modifierSignalement de l'innovant : Liaison 7j<–>2
modifierLe jugement arbitraire 7j et l'analytique 2 sont en interaction permanente, car 7j qui ne juge qu'en fonction de ses grilles préinstallées à besoin des informations de 2 pour produire ses jugements, ses demandes sont directes et immédiates et ne sont pas relayées par la direction volontaire. On l'observe particulièrement bien quand quelque chose de nouveau apparaît en conscience, expérience ou élément de solution. 7j ne fait pas appel à la remémoration 1 mais à l'analytique qui fouine très rapidement en mémoire dont il est le souverain, pour pouvoir affirmer à 7j que ceci est neuf et remonter des éléments de souvenirs d'articulation du neuf avec l'ancien. Le jugement arbitraire valide immédiatement cette réponse qui peut déclencher un questionnement de la direction volontaire et initier un nouveau cycle mental. Vous avez sans doute éprouvé de nombreuses fois cette impression de nouveauté. Bien que cette interaction soit rapide et automatique elle vous permet de distinguer clairement ces deux fonctions et vous pouvez installer votre ressenti dans la grille ennéanaire. Notre jugement arbitraire est une source principale de subjectif. Mais c'est une de nos capacités réelles indispensable pour vivre. Son existence, ses facultés et ses grilles sont authentiques donc objectives et présentes dans ses qualia. Par contre ses produits sont arbitraires, approximatifs et souvent partiaux. Il opère cinq principaux types de jugement : le jugement de vérité, le jugement d'efficacité, le jugement éthique, le jugement du beau et le jugement de sa propre efficience qui varie de l'indécision à la sureté. Il est toujours accompagné d'un doute, aussi minime soit-il, constitutif de sa qualité, donc authentique. Le jugement d'efficacité est le plus important car il peut et doit induire une remise en question de tous nos comportements, physiques et mentaux, nos savoir faire et nos convictions, et... de lui-même ! Le jugement de vérité (en dehors des tautologies qui ne nous apprennent pas grand chose) est relatif et aléatoire. Et qu'importe, ce qui compte c'est que nos connaissances et nos concepts nous servent et soient efficaces, sachons nous affranchir de l'obsession sécuritaire du vrai car c'est un objectif formellement impossible à atteindre, dangereuse car nos convictions peuvent nous entraîner à la faute sans véritable garde-fou. Le jugement éthique du bien et du mal est social, doublement subjectif car notre éthique elle-même est subjective et volontaire, sachons mettre notre éthique en harmonie avec des principes humanistes, nos interactions avec les autres seront plus gratifiantes et la société s'en portera mieux. Enfin le jugement du beau peut paraître futile, mais c'est sans doute le plus authentique et quelque part, il nous met en relation avec l'universel. Dans ce qui précède, nous voyons que nous pouvons affiner cette fonction opérative et, sans prétendre la rendre objective, en réduire ses effets secondaires indésirables et nuisibles. Le jugement arbitraire est une sous-fonction gouvernée par le même principe de liberté-choix-doute que la direction volontaire. Ces deux sous-fonctions sont indépendantes mais très interactives, car si l'une juge mais ne dirige pas, l'autre dirige mais ne juge pas. Il reçoit de partout et juge de tout, fonctions, actions, produits, personnes et choses. Initialement, c'est un jugement de survie qui s'est développé en jugement d'efficacité. Ses qualifications sont des appréciations plus ou moins floues qui vont du nul à l'excellent. Dans la majorité des cas, une qualification négative n'a pas de sens. Ainsi la sécurité, l'efficacité, la clarté d'un sens, même très faible, ne peuvent être négatives. Elle se juge aussi elle-même, de l'indécision à une grande sureté, mais cette fonction n'est pas la foi et ne peut exclure le doute, aussi faible soit-il. Comme la survie implique des nécessités : alimentation, santé, abri, etc., ses jugements concernent leur satisfaction, les choses et les êtres qui y concourent et la direction volontaire qui en est responsable. Mais comme cette dernière ne possède pas les moyens de satisfaire ses objectifs et fait appel pour cela aux autres fonctions, l'arbitraire est amené à juger les activités de toutes les fonctions, en particulier la motrice et l'analytique qui propose beaucoup mais ne juge pas ce qu'il propose. De ce fait très peu de choses échappent à ses jugements qui sont souvent des réaffirmations de jugements antérieurs.
Conséquence des jugements
modifierCes jugements interviennent dans des synergies, ils constituent des informations arbitraires qui déclenchent des réactions et améliorent l'efficacité de ces fonctions. Ils portent aussi bien sur le contenu que sur la forme des architectures de sens qu'ils enrichissent de tout ce qui participe à l'efficacité de l'objet, tel que la clarté, la précision, la durée, la puissance, la quantité, le devenir, la justesse des moyens, la facilité et la nécessité des tâches, la pertinence de l'action, etc. Ce n'est pas l'arbitraire lui-même qui a décidé des qualités qu'il juge, c'est la direction volontaire, dans le souci d'améliorer son rendement et l'efficacité des informations nécessaires à ses activités. Le jugement de vérité est secondaire, complexe, mais très tentant pour le vivant, dangereux car il ne peut s'appliquer raisonnablement qu'à un petit nombre de choses et entraîner la volontaire à se donner des objectifs impossibles à réaliser, conduire les synergies mentales à la faute sans disposer de véritable garde-fou, quoique l'échec viendra tôt ou tard sanctionner celle-ci. La pathologique 3 les utilise aussi. Elle présente un cas particulier parce qu'elle associe en conscience 5 des émotions à ces jugements, qui arriveront dans la cellule de décision de la volontaire qui devra faire avec, avec des conséquences sur ses décisions et ses objectifs. C'est l'origine du conflit entre la volontaire et la pathologique.
Développement du champ de 7 j
modifierInitialement 7j/ opère un jugement de survie, qualifie le danger, la sécurité, mais comme la survie implique des nécessités : alimentaires, santé, abri, motricité, etc… il est amené à juger la satisfaction de ces nécessités, par la fonction motrice d’abord puis par la fonction dominante qui la dirige, en l’occurrence 7d. Devenue dominante 7d est devenue responsable de la survie du vivant, de ce fait ses objectifs sont pour 7j équivalents à des nécessités de survie, 7j est donc amené à juger de l’efficacité de toutes les activités de 7d, objectifs p7d, PROG p7, les résultats c’est-à-dire la satisfaction de ces objectifs et même le respect que 7d accorde à ses propres valeurs et critères de choix. 7d dirige mais ne possède pas les moyens de satisfaire ses objectifs, pour cela il fait appel aux autres fonctions, qui contribuent à conclure ses projets, le jugement d’efficacité va donc naturellement s’étendre aux activités de toutes ces fonctions, en particulier celles de 2 qui propose beaucoup mais ne juge pas ce qu’il propose. De ce fait très peu de choses échappent à 7j.
Nature des G(w) jugés, qualités jugées
modifier7j/G(w) implique p7j(G(w)) juge des contenus en l’occurrence du sens structuré, des p2e. Ceux-ci ne peuvent être que du sens ou du sens représentant une réalité physique ou mentale. Selon la nature de l’objet jugé, 7j peut juger globalement cet objet, c’est le cas d’un résultat qui sera globalement plus ou moins bon, mais le plus souvent cet objet est un concept complexe, une représentation dont il jugera les qualités intrinsèques. Par exemple si cet objet est une architecture de sens, il peut juger que le contenu est bon mais que la forme est mauvaise, même s’il continue aussi à délivrer un jugement de synthèse global de l’efficacité de l’objet jugé : ± bon. Ce jugement des qualités de l’objet l’affine, lui donne plus de sens, plus de valeur et l’enrichit. Comme ce n’est pas une fonction analytique il n’a pas lui-même créé ces qualités, ce sont des concepts, des catégories de sens élaborés par 2, qui participent directement à l’efficacité du produit tels que : la clarté, la précision, la durée, la puissance, la quantité, le devenir, la justesse des moyens, la pertinence de l’action, etc… toutes ces qualités figurent dans les tableaux de sens de l’analytique. Comme il ne dirige pas ce n’est pas lui-même qui a décidé des qualités qu’il juge, c’est 7d dans le souci d’améliorer son rendement et l’efficacité de ces informations nécessaires à ses activités. On le voit en particulier dans l’exemple suivant, dans le cadre de la structure de sélection des objectifs de la fonction volontaire.
Jugement de facilité et de nécessité
modifierCe jugement porte sur des p7d ou des G(w) potentiellement p7d stockés en attente de traitement lors d’un PROGp7 en cours ou même dans leur détermination dans la cellule de décision de 7d. Il juge de la facilité et la nécessité de leur traitement, ce sont des valeurs techniques de 7d, critères de décision pour ses choix. Dans ce cas p7j (p7d) se décompose en deux jugements qualitatifs, un de facilité et un de nécessité :
[p7j (facilité).p7j (nécessité)](p7d)
Ce jugement aurait pu être plus complexe et concerner aussi l’éthique si elle avait été mise en cause par ce p7d. On voit que ce jugement ne concerne pas la nature même de la fonction 7d ni la nature de son produit p7d, car ce sont des données imposées par la vie mentale, mais seulement les qualités de ce produit relativement à l’usage qui peut en être fait.