DMS 2/Analytique (1)

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Analytique (1)
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Chapitre no 21
Leçon : DMS 2
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MONOGRAPHIE n°47 Structure de l’analytique (1)

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Catégories de sens

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    L'intelligibilité d'un sens structuré p2 provient de sa relation aux catégories de sens que l'analytique a créées en mémoire. Ainsi une image devient un oiseau parce que cette catégorie existe en mémoire, d'où l'importance de la richesse de ces catégories. Cette intelligibilité consciente des p2 est mise en commun et partagée par l'ensemble des fonctions mentales qui peuvent les exploiter selon leurs besoins. Comme 2 est le seul à les produire, il ne peut pas y avoir d'interférence de sens. Je distingue six grandes catégories de p2 :  
  -- ip2 : Sens et images émergeant de l'expérience immédiate de la conscience.
  -- cp2 : Concepts de catégories.
  -- ap2 : Architectures de contenants, plus ou moins complexes mais régulières, structurant des ensembles de sens à effet "boule de neige", grilles, tableaux, rosaces, pouvant être associées à des portails d'accès à d'autres architectures.
  -- tp2 : Structures comportementales construites par agglutination d'expériences. Associent les différents éléments d'un processus menant de l'origine d'une décision à l'objectif recherché. Elles peuvent associer plusieurs fonctions.
  -- qp2 : Concepts complexes, grilles, architectures irrégulières et représentations spatiales.
  -- sp2 : Concepts de microformes de signes associables à du sens à la demande de la volontaire. La matérialité des signes ne pouvant évidemment pas être présente dans notre mémoire. 

Formes élémentaires

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Les 9 formes nombres
 1   2    3          4          5           6           7       8        9
    Pour construire des architectures de sens et de contenants de sens, le pouvoir opératif de l'analytique 2/ a besoin de formes élémentaires ou primitives. Celles-ci sont bien connues depuis l'Antiquité car elles se sont révélées très tôt comme des évidences dans l'esprit des hommes. C'est la suite des polygones réguliers jusqu'à 9. Les deux premières se réduisent au point et au segment, puis elles se succèdent en une suite logique par l'addition d'un sommet supplémentaire, triangle, carré, etc. Le tétraèdre est équivalent au carré, l'octaèdre à l'hexagone. Le triangle engendre la surface plane et le cube s'impose face à son équivalent l'octogone parce qu'il est le premier à suggérer véritablement la plénitude d'un espace régulier. La septième figure est un trompe-l'œil qui annonce le passage du plan de l'hexagone au volume du cube, car c'est la projection plane du cube dans laquelle on aurait confondu les deux points d'une diagonale. Le cercle qui réunit les neuf sommets de l'ennéagone clôt la série. D'une certaine façon, il les contient tous et engendre en son centre une nouvelle unité, qui apparaît aussi comme identique à la première plus qu'un simple dixième point.
    Dans une architecture de sens, l'important ce sont les sommets car se sont eux qui deviennent les contenants auxquels pourront être associé du sens. Leur forme implique un nombre, et ce nombre implique une forme. Ce sont donc des formes-nombres. 

Opérateurs logiques

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    Pour mener à bien ses opérations, le pouvoir de distinction 2/ de l'analytique dispose également d'opérateurs logiques :
  -- U : Associer.
  -- Ո : Dissocier, c'est l'inverse du précédent. Appliqué après une association, son produit revient à l'état initial.
  -- Di : Distribuer, répartir un groupe de sens dans une architecture.
  -- Du : Dupliquer, reproduire à l'identique. Un ensemble dupliqué reste distinct et stable, sinon il vient se confondre avec son original.
  -- Co : Confondre, c'est l'inverse du précédent, il détruit la duplication qui vient se confondre avec son original.
  -- Ae : Assembler dans l'espace, grâce auquel l'analytique exerce sa maîtrise des espaces virtuels qu'il crée.
  -- Se : Supprimer l'espace, afin de détruire les espaces précédemment créés. Appliqué à une grille, celle-ci perd sa cohérence globale et ses contenus sont prêts à être restructurés. 
    Ces opérateurs sont souvent utilisés ensemble. La plus classique de ces combinaisons est la distribution associative 2/(DiU). Le schéma ci-contre montre la première étape de la création des grilles et tableaux de sens.

Opération fondamentale

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Opération fondamentale de la fonction analytique 2
    L’une des premières opérations  de  structuration fondamentale de 2/ consiste à dupliquer son modèle 9 puis par distribution associative à associer tous ses modèles élémentaires aux sommets de celle-ci pour créer une grille de complémentarité. Quelque chose de nouveau est apparu c’est que dans cette grille à base 9 qui est la seule à pouvoir tous les contenir : chaque sommet est maintenant associé à un nombre ce qu’il n’était pas à l’origine.
    Ensuite par deux nouvelles duplications du modèle 9 puis de tous les modèles, puis dissociation 2/Ո des nombres et des formes des 9 derniers modèles dupliqués, il crée une grille de purs nombres et une grille de pures formes par une dernière distribution associative. Ces deux dernières deviennent deux modèles l’un pour créer des architectures de nombres (bouliers, machines de Pascal) qui servent à compter, calculer, évaluer des quantités, l’autre des grilles géométriques et des tableaux de cases auxquelles pourront être associés des G(w) et des catégories de sens.

Assemblage de rosaces et de tableaux

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Assemblage de rosaces et de tableaux
    Le groupe des opérateurs logiques est complémentaire de celui des formes élémentaires. Sans ces opérateurs, elles ne serviraient pas à grand chose et réciproquement. 
    L'association, la dissociation, n'ont de sens que quand elles s'appliquent à des groupes de sens sur des formes. Grâce à ses opérateurs et ses grilles fondamentales, par duplication et assemblage, l'analytique construit des rosaces et des tableaux de contenants de sens élémentaires, pétales et cases. 
    Du fait de l'assemblage, chaque case d'un tableau est associée au concept d'un couple de deux nombres, un horizontal et un vertical, un nombre complexe différent pour chacune d'elles. Ce couple définit donc sa localisation spatiale dans le tableau, son sens formel. Comme le concept de ce nombre vient en surabondance du sens formel de la case, détachée de son tableau, elle ne le perd pas, elle le conserve. 

Tableau de sens Ta

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    J'utilise par commodité des grilles de points, des tableaux ou des rosaces, selon la nature des objets à représenter, bien que dans l'aspatialité de la mémoire il n'y ait qu'un seul type d'architecture virtuelle, dont chaque sommet est un contenant susceptible d'accueillir par association tout type de contenu, groupes de sens, grilles, espaces indéfinis ou fermés. La nature de ces contenants n'est pas distincte de celle de notre conscience. 
    L'ensemble des tableaux, des grilles et rosaces de sens appartient à l'ensemble des architectures de sens qui constituent la mémoire.
    Un tableau de sens est une grille rectangulaire de cases composée de n lignes et m colonnes. Une case est un contenant de sens dont le sens formel ne consiste que dans la localisation spatiale virtuelle dans son tableau. Le concept du couple de nombres associé à chaque case permet de déterminer sa localisation dans le tableau.
    A chaque case, l'analytique peut ajouter du sens et la qualifier d'une catégorie de sens qui lui confère l'effet "boule de neige". Détachée par duplication de son tableau, une case conserve ses associations et donc son sens, son couple de nombres et éventuellement son concept de signe.  

Le signe

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    Le signe est une petite forme géométrique et son équivalence sonore, il se distingue des autres signes par la grande diversité possible de sa microforme. En mémoire, ces signes n'ont pas de matérialité, on n'y trouve que des images virtuelles et les concepts de leurs caractéristiques.
    En mémoire, de nombreux concepts de signes sp2 choisis par la fonction volontaire peuvent être associés par l'analytique à une case, son couple de nombres, son concept de catégorie et ses groupes de sens. Ces sp2 sont une surcharge pour la case. L'analytique opère depuis toujours avec du sens, et ces signes aussi nombreux soient-ils ne pourraient se rapporter à l'immensité des nuances du sens sensible. Mais ceci n'a pas beaucoup d'importance car, quand je pense à un signe, je pense aussi à la case à laquelle il est rattaché, à son concept de catégorie et au contenu de cette case. Si cette case est à effet "miroir-boule de neige", je peux voyager en déplaçant ma concentration non seulement dans le sens de cette case, mais vers d'autres cases et leurs sens en oubliant leurs signes.
    L'avantage du signe, c'est sa netteté et sa clarté, le lien au sens qu'il représente pour la concentration et la volontaire. Par contre, il n'existe pas de lien du sens au signe. La qualité du langage dépend de celle du sens auquel il est rattaché. Or comme c'est un lien volontaire, il peut mener à n'importe quoi : des concepts creux et vides, des idées fausses, des paradoxes et des impasses intellectuelles.