DMS 2/Système métaphysique

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Système métaphysique
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Chapitre no 20
Leçon : DMS 2
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MONOGRAPHIE n°46 Système métaphysique

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    Le contenu de ces monographies peut heurter les convictions de certaines personnes, et donc elles les rejettent en totalité ou en partie, jugent et analysent en leur fort intérieur que ceci est faux, que cela est péremptoire et non prouvé, et que ce troisième est insupportable. Je me vois souvent obligé de répéter que je ne détiens pas la vérité mais que je propose une méthode, que ceci n’est pas un traité de philosophie mais un ouvrage technique, dont le but  purement pratique vise à découvrir et maîtriser nos fonctions mentales. En quelque sorte,  je fais de la bonne géométrie avec des figures fausses, et qu’importe puisque ça marche. A ces personnes je ne peux que dire que je ne peux rien pour elles, que simplement lire et critiquer ces monographies ne leur rapportera rien, que si elles inventent une meilleure méthode conforme à leurs convictions, tant mieux pour elles, je les félicite par avance. Je reconnais que les textes que je propose peuvent paraître clivants, et c’est nécessaire car pour y arriver il faut changer de cadre conceptuel. Dans la première monographie j’ai comparé ces cadres conceptuels à des boutiques, en insistant sur le fait que pour manger il faut aller au restaurant et pas chez le vendeur de chaussures, mais comprenez bien que si votre restaurateur ne vous sert que des chaussures, vous ne pourrez pas manger non plus. Ce qui veut dire que le cadre conceptuel approprié à la découverte, à l’intelligence et à la maîtrise de nos fonctions mentales, s’il peut présenter des nuances et sans doute quelques variantes, ne peut pas être un patchwork de convictions diverses et d’idées reçues.
    Par contre, désigner comme René Descartes notre entité non physique par le terme (âme), qualifier les facteurs métaphysiques de divins et nommer (Dieu) les principes universels qui régissent nos univers, n’a aucune importance. Car en pensée infralingue toutes les choses que l’homme se plaît à dénommer n’ont pas de noms mais seulement des qualités de sens.

Pensez métaphysique

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Équilibre des 3 natures
    Le monisme c'est une seule nature. Il y a un monisme physicaliste (tout est matière) et un monisme spiritualiste (tout est esprit). Métaphysiquement le monisme ne fonctionne pas. S'il n'y avait qu'une seule nature, la seule nature possible serait le chaotique. Au rang deux, il y a deux natures (physique et mental). Je me présente souvent comme dualiste car ce courant philosophique existe et c'est donc pour moi plus facile à expliquer, en fait je suis trialiste car je n'oublie pas la réalité du système métaphysique lui-même qui gouverne les mondes par ses principes, ses lois, ses modèles et ses contraintes : Le permanent. 
    Notre univers semble trialiste, mais en fait il peut contenir des natures que nous ne pouvons percevoir. Donc les rangs 4, 5, 6, etc. peuvent exister dans notre univers comme dans des univers parallèles. Pourquoi penser métaphysique ? Parce que pour penser métaphysique, il faut accepter que le pire des étranges soit possible, or dans notre monde mental ne se trouve sans doute pas le pire du pire des étranges mais beaucoup d'étrange quand même. Donc pour le découvrir dans sa plénitude, il faut garder à l'esprit que quel que soit notre cadre conceptuel, il existe un au delà, un étrange, qui est possible dans notre monde mental. Ce concept de l'étrange peut devenir un percept, le percept de l'au delà de notre cadre conceptuel, qui n'est pas un possible ni un impossible de ce cadre, mais un au delà, d'une indéfinie étrangeté. Il n'y a pas meilleur moyen de cultiver ce percept d'étrange, indispensable pour progresser dans la découverte et la maîtrise de notre vie mentale, que penser métaphysique. 
     Penser métaphysique c’est aussi savoir distinguer vérité et réalité. La vérité est propre au dire de l’homme, et ce que nous avons appris sur le langage nous permet d’affirmer qu’il est formellement impossible de dire l’absolu vrai.

Dualisme cerveau/mental

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    Certains monistes (unicité de la nature de tout ce qui est) croient que tout est physique, d'autres que tout est esprit (mental). Alors que les dualistes comme René Descartes jugent plus rationnel d'admettre que ces deux natures étrangères l'une à l'autre coexistent.
    Le raisonnement métaphysique pur rejette le monisme car l'unicité de nature correspond à l'état chaotique, hors du champ d'action des principes du permanent. La solution la plus simple suivante, c'est le dualisme des natures, Ces deux doivent être totalement étrangères et maintenues disjointes par les principes du permanent, sous peine de retomber dans le chaotique. Dans notre cas : Un inerte, spatial, temporel, causal, unique = le physique, et : un opératif, non spatial, présent, acausal, multiple = nos chers petits mentaux non physiques. Comme chacun sait, la cohérence du raisonnement métaphysique ne constitue pas une preuve de ce qui est, mais une forte présomption pour ce qui ne peut être (le monisme). Quant à l'interface (physique/mental) = (cerveau/mental), elle ne constituerait pas une troisième nature, mais résulterait de la propension au retour à l'état chaotique, retour interdit par le permanent. Donc une attraction forte, inaccessible à la science physique, comme aux investigations de celle des mentalistes fussent-il très expérimentés et au sommet de leur art.
    La propriété interactive de l'interface des deux natures (cerveau physique/mental), est un mystère formel absolu qui doit logiquement dépendre des propriétés du chaotique : indistinction et indifférenciation de l'être et du non être et de tous les possibles possibles, leurs inverses et leurs contraires des champs ultimes de toutes les logiques possibles. Formellement hors de notre intelligible. Cependant, nous la vivons à chaque instant (ou presque) donc elle existe telle qu'elle est. 
    Les expériences et observations introspectives ordinaires montrent clairement les propriétés générales de cette interface cerveau/mental :
  1) L'interaction cerveau/mental n'est pas symétrique : Le cerveau envoie des informations au mental (même quand elles lui proposent ou impliquent son intervention immédiate), alors que notre mental envoie des instructions impératives de faire au cerveau.
  2) Ces informations et instructions sont très partielles relativement à l'ensemble des opérations que le cerveau et le mental gèrent. Cette interface est donc aussi un filtre étanche entre les deux natures physique et non physique en dehors de leurs modalités particulières d'interaction.
  3) Le cerveau ignore le détail du fonctionnement mental autant que notre mental ignore le fonctionnement physico-chimique du cerveau et du corps. On peut même parler d'une cécité fonctionnelle de l'autre.
  4) En ce qui concerne notre mental, les interactions passent nécessairement par la fonction mentale 4 que j'ai appelé la motrice qui fait donc office de lien direct et privilégié avec le cerveau et qui sert de relais aux autres fonctions.
  5) Cette interface permet cependant une collaboration étroite entre les deux natures, qui vivent en quelque sorte en symbiose et partagent certains objectifs communs tels que la survie et l'efficacité, mais qui vaquent à des tâches essentiellement différentes : organique et physico-chimique du corps pour l'un et cohérence mentale du sens pour l'autre.

Interface Physique/Mental : Le centriole

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    Ce qui distingue les organismes vivants de la matière inerte c'est d'être capables de se mouvoir par eux-mêmes dans leur environnement. Or pour se mouvoir il leur faut disposer d'une fonction motrice, d'une fonction qui la dirige et d'une fonction qui décide. Pour décider cette dernière a besoin d'une fonction analytique et d'une autre qui juge ce qu'elle fait et la guide. Ce qui nécessite aussi une fonction qui lui révèle et qui partage ce que toutes ces fonctions font, cette fonction c'est la conscience.
    Donc tous les êtres vivants, y compris les unicellulaires et leur ancêtre le DACU-LUCA, sont conscients et pensent. Dans le principal empire du vivant, les eukaryota, dont nous faisons partie, on trouve un organite : le centriole, présent dans toutes les cellules animales et certaines végétales comme celles des fougères et des algues. Cet organite géométrique composé de neuf groupes de trois tubules est invariable depuis plusieurs milliards d'années, c'est donc une constante biologique. Il est responsable de la division cellulaire, de la perception et de la locomotion par des flagelles et des cils qui comportent la même structure ennéanaire et un point basal auquel il est relié par des tubules.
    Le diplosome (constitué de deux centrioles) ne pense pas mais il est capable de coder des informations et les instructions qu'il reçoit des fonctions pensantes pour les exécuter. Par sa nature il est compatible avec la nature physique, et par sa structure avec la nature mentale consciente du vivant. Il est l'interface que cherchait Descartes pour prouver l'interaction entre nos natures physique et non physique, donc son dualisme.
    Toutes nos cellules pensent, mais pendant la gastrula au stade embryonnaire des métazoaires, une entité mentale collective se forme pour assurer la gestion de leur ensemble. Nous sommes cette entité consciente et disposons des fonctions mentales évoquées au début de cet article pour donner des instructions à notre cerveau biologique inconscient afin de diriger notre corps, ses muscles et nos actes dans le monde physique qui l'entoure.