Discussion Recherche:Questions d'éthique concernant la publication scientifique

Dernier commentaire : il y a 4 ans par Lionel Scheepmans dans le sujet Le droit de lire

Éditeurs scientifiques

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Comment, avec tout ça, ne pas avoir l'impression que les éditeurs scientifiques sont des escrocs ?... --Thierry613 (discussion) 22 avril 2016 à 09:18 (UTC)Répondre

Dans un monde libéral, l'escroquerie s'appelle liberté. Tant que les choses sont convenues au travers d'un contrat, tout est normal. Les scientifiques sont libres de signer ou pas les contrats d'exclusivités avec les éditeurs prestigieux. Ce que tu appelles escroquerie est à mon sens une dérive de la La Culture du narcissisme, de l'élitisme et du culte de la personnalité qui caractérises nos sociétés occidentales aujourd'hui. Ces maison d'éditions sont gérée par des personnes qui tirent profit d'une société en manque d'esprit critique. Certains appellent ça de l'escroquerie en effet, mais pas dans le droit positif c'est le contrat en bonne et due forme qui importe. Lionel Scheepmans Contact Désolé pour ma dysorthographie 22 avril 2016 à 12:03 (UTC)Répondre
C'est sûr. Mais ils profitent de leur position de force. --Thierry613 (discussion) 22 avril 2016 à 13:09 (UTC)Répondre
Les profiteurs profitent de ce qu'on leur donne sans quoi ce ne serait plus des profiteurs mais des voleurs. Les entreprises (banques, assurances, fournisseurs de bien manufacturés et services, etc.) profitent de l'argent et du pouvoir qu'on leur donne en signant des contrats d'une part et en achetant leur fourniture d'autre part. La situation est similaire en politique, avec les élection et les impôts redistribué par les élus. Lionel Scheepmans Contact Désolé pour ma dysorthographie 22 avril 2016 à 13:48 (UTC)Répondre

Débat entre Lionel Scheepmans et Arnaud Wolf au sujet du contenu de l'article

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  • Premièrement, toutes publications scientifiques devrait être rendues libre d'accès par l'ensemble de la population mondiale. L'ensemble de ces écrits devraient être publié sur un ensemble de portails internets afin d'y accéder le plus facilement possible.
  • Deuxièmement, toutes les publications devraient être mises sur un même piédestal de manière à ce que le principe épistémologique de réfutabilité soit étendu à l'ensemble des lecteurs et pas seulement à un ensemble limité de pairs scientifiques.
  • Troisièmement, afin de pouvoir opéré une distinction entre production scientifique et autre, une labellisation doit être faite au départ d'une charte épistémologique adaptée à chaque discipline scientifique. Cette charte déterminerait les critères minimum objectifs de scientificité auquel chaque publication scientifique devrait répondre pour être reconnue comme tel. Dans ce système de labellisation, tous critères subjectifs liés aux auteurs ou aux institutions seront exclu afin de désinstitutionnalisé et de dépersonnaliser la pratique scientifique.

Point de vue de Arnaud Wolf

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Pour reprendre l'ordre dont lequel tu as évoqué tes points de vue :

  • Ta première proposition est de bon sens et serait totalement justifiée si dans le meilleur des cas, les auteurs d'article scientifiques étaient tous extrêmement rigoureux scientifiquement. Je m'explique. Il est vrai que dans le cas de notre étudiant, la version non-acceptée avec laquelle il a référé son travail était identique à la version finalement publié officiellement. Cependant, cette version "acceptée" avait déjà été plusieurs fois refusées par la maison d'édition pour diverses raisons (problème d'écriture, figures parfois pas assez clairs, etc). Le problème que je met en avant ici réside dans le fait que, si les auteurs pouvaient publier comme ils le sentaient, il y aurait parfois un problème de véracité, ou de clarté dans les publications. Dans le monde scientifique, tous les auteurs ne sont pas honnêtes par rapport à leurs résultats, parfois ils peuvent simplement occulter un facteur dérangeant, un mauvais résultat, mettant en doute la qualité de la publication. Si les publications ne passent pas par une étude approfondie du contenu, nous pourrions nous retrouvez avec des publications qui nous racontent n'importe quoi. De plus, pour encore affirmer mes propos, il est déjà arrivé plusieurs fois (même après un contrôle par une maison d'édition) que les informations d'une publication ne soit pas reproductible. Mais ici, nous pouvons nous reposer la question suivante? "A quoi bon passer par une maison d'édition s'il existe encore des failles?". Évidemment, il serait extrêmement naïf de faire des généralités ici. Les grands éditeurs n'ont pas autant de renommé seulement grâce aux nombres d'articles publiés ou parce qu'ils publient des articles très innovants dans le monde scientifique, mais aussi parce que les informations contenu dans l'article contiennent beaucoup moins de failles comme je l'évoquais juste avant. S'il existe des arnaqueurs chez les éditeurs, rassurez-vous, il existe aussi des arnaqueurs chez les auteurs. La question est donc très complexe.
  • Malheureusement, de nouveau, si un nombre de personnes sont capables d'appliquer ce principe de réfutabilité, d'autres n'en sont pas capables mais sont dit scientifiques tout de même ! Ce n'est pas de l'élitisme de choisir un panel de personnes "compétentes" pour vérifier les dires d'un article. Cependant, dans un monde parfait où tous les auteurs sont rigoureux scientifiquement et possèdent les mêmes capacités (en tout cas, de manière à effectuer un travail scientifique bien fait), cette égalité serait possible. Toute personne est l'égal de son voisin, mais pas forcément scientifiquement parlant.
  • De manière générale, je suis assez d'accord sur ce point. La notoriété d'une maison d'édition ou d'un auteur parfois prend plus de place que le contenu scientifique. Souvent nous entendons souvent : "Cette personne a été publiée dans le "Nature", plutôt que cette personne a publié un article sur (sujet X)". Scientifiquement parlant, il serait bénéfique d'enlever ces critères subjectifs et de voir un article scientifique tel qu'il l'est, sans partir avec un apriori (ce qui reprend aussi ton deuxième point sur l'égalité des publications).

voir aussi

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voir aussi le blog du 19 mai 2016 d' Olivier Ertzscheid qui explique pourquoi le système des revues scientifiques – depuis l’évaluation par les pairs jusqu’aux abonnements exorbitants – va à l’encontre du travail scientifique et de sa diffusion au plus grand nombre:

Geoleplubo (discussion) 24 mai 2016 à 10:04 (UTC)Répondre

Merci Geoleplubo, je vais intégrer la référence dans le travail. Lionel Scheepmans Contact Désolé pour ma dysorthographie 24 mai 2016 à 12:31 (UTC)Répondre

Le droit de lire

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À la lecture de ce sujet, je vous invite à consulter le lien suivant : https://www.gnu.org/philosophy/right-to-read.fr.html.

Il s'agit d'un texte de Richard Stallman publié en 1997. Cette histoire est un article historique fictif qui sera écrit dans le futur par quelqu'un d'autre pour décrire la jeunesse d'un étudiant (Dan Halbert) au sein d'une société répressive mise en place par des forces injustes utilisant le mot "pirate" dans leur propagande.

À la suite de cette histoire, vous trouverez des exemples très concret (plusieurs fois mis à jour) de systèmes malveillants et tyranniques mis en place.

Mon avis et mes recommandations : Je suis convaincu qu'il est, dans la pratique, impossible de "corriger" le système. Utiliser des systèmes de contournement fera inévitablement de vous des criminels et vous serez qualifié de "pirate". Ainsi, je recommande à tous les auteurs de placer toutes les publications sous licences libres et d'ignorer tous les travaux qui sont sous licences propriétaires. Certes, cela demande de refaire des travaux qui ont déjà été fait, mais ces travaux seront plus riches car ils pourront évoluer et ils seront surtout utiles aux autres étudiants ou chercheurs. Ne perdez pas votre temps avec des travaux "rigides" et qui vous obligent à l'illégalité. Ne vous embarrassez pas de ces méthodes de limitations et de destructions du savoir. Allez de l'avant !

--Webmust (discussion) 21 décembre 2019 à 10:56 (UTC)Répondre

Bonjour Webmust et merci pour le lien que je ne manquerai pas de mobiliser à occasion. Concernant le boycot des publications non libre, l'idée m'est souvent venue à l'esprit et il est possible que je prenne cette décision dans le cadre de ma thèse de doctorat. Une belle fin de journée ! Lionel Scheepmans Contact Désolé pour ma dysorthographie, dyslexie et "dys"traction. 21 décembre 2019 à 19:43 (UTC)Répondre
Salut Lionel, désolé pour le retard de ma réponse. Je ne suis pas expert, je n’ai même pas fait d’étude ! Je ne peux donc pas te donner de conseil spécifique pour ta thèse de doctorat. Il faut voir quels sont tes possibilités dans ton domaine d’étude et sur le sujet de ta thèse. De là, il faut en parler avec tes profs, tes référents et tes pairs. Il est primordial que cette problématique ne constitue pas une pénalité en soit, ni sur la forme, ni sur le fond. Ce qu’il faut bien avoir conscience, c’est que le boycot est une remise en cause d’un système, c’est une prise de position politique et éthique. Dans un système établi, ce genre de choses comporte des risques important. Il ne faut donc pas le faire à la légère.
--Webmust (discussion) 22 décembre 2019 à 13:18 (UTC)Répondre
Pas de soucis Webmust, il n'y a jamais de retard dans une discussion asynchrone juste un délais. Pour une personne qui n'a pas fait d'étude, tu me semble bien déluré. Mais c'est vrai que cela n'a rien à voir. Les études ne libère pas toujours l'esprit. Chez certains même, cela remplis l'esprit de préjugés tenaces. Mais oui tu as raison, et j'ai parfaitement conscience de ce que tu viens de soulever. Les choses seront réfléchies, je te rassure là dessus. Une belle fin de journée ! Lionel Scheepmans Contact Désolé pour ma dysorthographie, dyslexie et "dys"traction. 22 décembre 2019 à 13:58 (UTC)Répondre
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