Fonctions mentales/Volontaire

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Volontaire
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Chapitre no 6
Leçon : Fonctions mentales
Chap. préc. :Rêve
Chap. suiv. :Jugement arbitraire
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La fonction volontaire

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    La fonction volontaire présente deux facettes, deux activités jumelles : le jugement arbitraire et la direction volontaire, aussi je ne peux les considérer autrement que comme deux sous-fonctions. Le jugement arbitraire n'est souvent qu'une étape même si elle ne dure qu'un bref instant dans le processus de prise de décision de la direction volontaire, mais il ne mène pas nécessairement à une prise de décision. Les deux sous-fonctions ont pratiquement la même saveur, toutes les deux sont confrontées à un éventail de possibles et toutes les deux possèdent la capacité de choisir, elles sont gouvernées par le même principe de liberté, elles sont intimement liées. Elles diffèrent du fait que le jugement arbitraire émet des jugements mais ne dirige pas et que la direction volontaire dirige mais ne juge pas, d'où la nécessité de leur étroite collaboration.

Le sentiment du soi

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    Le sentiment de soi tire son origine dans la nature même de la fonction volontaire, comme si dans l'exercice de ce pouvoir de choisir et même de ne pas choisir se manifestait quelque chose qui exerçait ce pouvoir et qui affirmait en outre qu'il est lui. Du fait de la synergie ce sentiment se répand à toutes les fonctions mentales et s'enrichit du pouvoir de chacune d'elles, il se conceptualise, s'objective, se projette et même, dans la maladie mentale, crée des fantômes, les fonctions deviennent ses fonctions, leurs produits ses produits, ce corps mon corps, etc. Mais dans la pratique de certaines formes de méditation, chères aux écoles orientales, ce sentiment peut disparaître et laisser la place à la montée d'une énergie, ce qui permettrait de conclure que la puissance du soi, ou de l'ego, réside dans sa vacuité, et sa santé dans sa transparence.