Grandes aires continentales/Exercices/Croquis Afrique

Image logo
Le programme français qui a guidé l'écriture de cette page a fait l'objet d'une réforme en 2019. Ce cours ne répond plus aux attendus du Ministère de l'Éducation nationale (source).
Vous êtes invité à créer un nouveau cours (aide) et de nouvelles leçons (aide) conformes au nouveau programme. En cas de doute, discutez-en (février 2021).
Une liste de cours conformes à d'anciens programmes français est disponible ici : Catégorie:Anciens programmes.

Rappel de la méthode du croquis.

Croquis Afrique
Image logo représentative de la faculté
Exercices no5
Leçon : Grandes aires continentales

Exercices de niveau 13.

Exo préc. :Croquis Brésil
Exo suiv. :Sommaire
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Exercice : Croquis Afrique
Grandes aires continentales/Exercices/Croquis Afrique
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.



Croquis sur le continent africain

Selon les fiches-ressource d'Éduscol[1] et une note de cadrage[2], un croquis sur « le continent africain : contrastes de développement et inégale intégration dans la mondialisation » peut être demandé lors de l'épreuve écrite du baccalauréat.

On peut préparer l'exercice de deux façons : soit le candidat apprend par cœur le croquis du manuel ou du prof (en espérant que le sujet ne soit pas modifié le jour de l'épreuve), soit il réalise son propre croquis, en suivant la méthode (ce qui demande beaucoup de temps).

À partir du fond de carte fourni, vous réalisez un croquis répondant au sujet suivant : « le continent africain : contrastes de développement et inégale intégration dans la mondialisation ».

Image logo
Annale de sujet d'examen
Cet exercice est tombé au Liban lors de l'épreuve du bac S le 26 mai 2015[3].

Au brouillon

modifier

Comme pour une composition ou une analyse de document(s), la réalisation du croquis commence au brouillon : hors de question de foncer tout de suite sur le fond de carte, d'autant qu'un seul exemplaire de ce dernier est disponible pour chaque élève. Il y a donc des étapes qu’il est dangereux de zapper.

Analyse du sujet

modifier

Un croquis est une forme d'argumentation graphique : sa légende est d'ailleurs structurée comme un plan détaillé, avec deux ou trois parties. Pour éviter le hors-sujet, il est donc vital d'analyser le sujet. À quel chapitre du programme fait-il référence ? Quels sont les termes importants du sujet ? Quelles sont les limites du sujet ?

À un sujet tel que « le continent africain : contrastes de développement et inégale intégration dans la mondialisation », on peut répondre de deux façons contradictoires : soit que l'Afrique est sous-développée et peu intégrée, soit que l'Afrique se développe et s'intègre. Une troisième version, sans doute plus pertinente, est nuancée : des pays sont en train d'émerger tandis que d'autres sont toujours dans une situation catastrophique ; quelques pays s'intègrent à la mondialisation, d'autres restent marginaux.

Choix d'un fond de carte

modifier
 
Un fond de carte de l'Afrique, en vectoriel.

Lors d'une épreuve sur table, le fond de carte est fourni avec le sujet. Sur le site Éduscol est publié une série de fonds de carte, réalisée par dans l'académie de Grenoble à la demande de l'inspection générale[4]. Ces fonds de carte sont ceux reproduits jusqu'à maintenant dans les sujets de bac.

http://eduscol.education.fr/fileadmin/user_upload/histoire_geo/PDF/fond_Afrique.pdf
En plus du tracé du littoral et des frontières politiques, les auteurs du fond de carte ont rajouté une sélection de quinze agglomérations africaines.

Choix du plan et des localisations

modifier

On peut simplement répondre au sujet avec un plan en deux parties. Pour les contrastes de développement, on peut classer les pays en catégories :

Pour l'inégale intégration dans la mondialisation :

  • importants ports de commerce (Richards Bay, Durban, Saldanha Bay, Alexandrie, Port-Saïd et Tanger Med) et projets (Badagry au Nigeria, Kribi au Cameroun, Bagamoyo en Tanzanie, Enfidha en Tunisie et Nador West Med au Maroc) ;
  • principales routes maritimes faisant le tour de l'Afrique (via le canal de Suez et Bab-el-Mandeb ; ou par le cap de Bonne-Espérance) ;
  • exportations massives de matières premières, énergétiques (Nigeria, Angola, Algérie, Libye, Guinée équatoriale, Soudan, Gabon, Tchad, Ghana, Tunisie, Cameroun, Côte d'Ivoire, RDC, Niger, Mauritanie, etc.), minières (Afrique du Sud, RDC, Botswana, Congo, Zambie, Guinée, Mauritanie, etc.) ou agricoles (Côte d'Ivoire, Kenya, etc.) ;
  • métropoles ayant une influence régionale, ville alpha (Johannesburg) et beta (Le Caire, Le Cap, Casablanca, Tunis, Nairobi et Lagos)[5] ;
  • zones touristiques (Maroc, Tunisie, Égypte, Seychelles et Maurice) ;
  • flux de migrants (vers l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique du Sud).

Choix des figurés et des couleurs

modifier

Le choix des formes de figurés, de leurs tailles (qui doivent être hiérarchisées) des figurés ponctuels et des toponymes, le choix de l'épaisseur des traits représentant les flux, ainsi que le choix des couleurs (qui dans l'idéal doivent être en dégradé) sont eux aussi déterminants. Une approche classique est d’utiliser d’une part des figurés ponctuels pour les territoires de taille modeste (les métropoles) et des figurés de surface pour les plus vastes (les États). Chacun de ces figurés doit être expliqué dans la légende.

Les contrastes de développement peuvent être représenté par des figurés de surface (de la couleur couvrant les pays). Pour ces figurés de surface, il semble pertinent d’utiliser une gamme de couleurs en dégradé, allant de couleurs chaudes et intenses pour les territoires les plus intégrés, à des couleurs plus pâles pour les territoires marginaux.

Pour les figurés ponctuels, l'idéal est d’utiliser des formes géométriques (par exemple des petits carrés bleu clair pour les principaux ports mondiaux), facilement reproduites à l'identique (en s'aidant par exemple d'un normographe). Les métropoles peuvent être représentées avec des ronds rouges (plus ou moins gros en fonction du classement GaWC), ce qui renforce leur caractère concentré et en haut de la hiérarchie.

Réalisation

modifier

La réalisation d'un croquis manuscrit sur les feuilles de papier du sujet le jour du bac est différente de celle d'un croquis numérique sans contrainte de temps : les savoir-faire mobilisés ne sont pas les mêmes. Pour le travail à la main, il est conseillé de mettre en premier les différents figurés ponctuels et de finir par le coloriage. Avec un logiciel de dessin, le mieux est de faire l'inverse. De même, en format manuscrit la légende doit être sur une autre feuille que le croquis (jamais au dos, l'idéal étant en vis-à-vis sur une double-page), tandis qu'en format numérique on peut mettre la légende en-dessous ou sur le côté.

 
Une proposition de croquis.

Critiques

modifier
  • Le choix a été fait de ne pas indiquer les nombreuses ressources naturelles : il faut éviter un croquis surchargé (il y en a presque partout en Afrique !) et rester dans un format réalisable en une heure.
  • On peut indiquer les échanges commerciaux et les IDE par des flèches.

Autres réponses

modifier

Faire un schéma

modifier

Notation

modifier

Aucun critère officiel de notation existe pour l'exercice graphique de géographie ; la relative nouveauté de l'exercice fait que les correcteurs sont loin d’avoir des critères identiques. Sans aller jusqu'à proposer une répartition de points, on peux évoquer les qualités qui donneront un croquis ou un schéma bien noté :

  1. la pertinence (y compris un peu l'originalité) du plan comme des figurés par rapport au sujet (un croquis ou un schéma doit répondre à la problématique) ;
  2. les connaissances, il faut un certain nombre de figurés (pas trop quand même) et que le vocabulaire de la légende ait un certain niveau ;
  3. la précision, la localisation des figurés doit être le plus précis possible ;
  4. le soin, apporté au dessin et au coloriage (un croquis/schéma doit être beau).

Consignes de correction du bac

Notes et références

modifier