Logique analytique/Conséquences

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Conséquences
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Chapitre no 2
Leçon : Logique analytique
Chap. préc. :Des choses
Chap. suiv. :Proposition de sens
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Conséquences logiques

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Pour ce qui est des conséquences logiques qui ont fait l’objet de toutes les attentions des Grecs, comme le remarque Wittgenstein (Tractacus 4.002) la plupart des paradoxes grecs sont d’ordre sémantique en particulier ceux liés au verbe être. Ainsi ma huppe n’est pas un oiseau, ce sens structuré n’est identique (=) qu’à lui-même, il est associé à une case dont la catégorie est cat (oiseaux), elle-même associée à d’autres cases dont elle n’est pas la catégorie, dont les catégories seront tôt ou tard regroupées dans une case d’un tableau.

A = huppe (cat oiseaux (cat animaux (cat les vivants (II/III cat TGM(VI cat AGP)))) n’est que l’expression totale de A, en aucun cas une conséquence logique de A. Cette expression est cohérente avec la logique personnelle de 2, mais elle peut être faillible si 2/ a classé la cat (oiseaux) dans la cat (plantes) ou si sa distinction entre les deux catégories est insuffisante. Comme le souligne Wittgenstein un tableau ne représente la réalité qu’avec justesse ou fausseté et en l’occurrence du fait de la faillibilité de 2 c’est avec beaucoup de fausseté. Ce qui est vrai par contre c’est que c’est son tableau, et que 7j juge non pas qu’il soit vrai ou faux mais de son efficacité pour le vivant, en particulier s’il distingue ma huppe dont la chair est comestible d’un animal dont la chair serait toxique. Ce tableau n’est pas une conséquence logique mais une conséquence naturelle de sa construction par 2, telle que :

2 => cat a (cat b(Ta, etc.))

Dire que deux choses sont identiques comme une huppe et un oiseau est une absurdité et dire que ma huppe est identique à elle-même c’est ne rien dire du tout (W.T. 5.5303). Une catégorie n’est la catégorie que d’une seule case mais peut être dupliquée dans plusieurs cases. Dire qu’une catégorie est identique à sa duplication est une tautologie, dire que la catégorie d’une case est indistincte de la catégorie d’une autre case est une contradiction (c’est toujours faux). Pour Wittgenstein la tautologie et la contradiction sont vides de sens, elles ne nous apprennent rien, elles se contentent de respecter la propriété formelle du tableau. Toute case pleine est associée à une catégorie, les cases vides n’en possèdent pas, c’est encore une propriété formelle du tableau. La valeur de sa propriété formelle, c’est qu’elle puisse représenter d’une façon vraie ou fausse la réalité (Wittgenstein). Pour représenter fidèlement la réalité de 2 et de la mémoire, il faut que son architecture soit leur architecture.

Vrai est la catégorie des tautologies, Faux celle des contradictions. Entre elles une complémentarité de dualité.

Entre les deux pôles 7j/ juge imprécis, probable, incertain, au milieu l’indécidable, l’inutilisable, l’inefficace.

(VRAI ↔ FAUX) est une illusion dangereuse pour 7d. En effet si toute chose pouvait être qualifiée de vraie ou fausse les p7j (p7j) qualifications des qualifications de 7j seraient toujours excellentes (E), le jugement d’efficacité toujours très sûr, ce qu’il n’est pas. C’est une solution illusoire pour 7d dans son objectif : p7 ((améliorer). (les jugements)), dangereuse parce qu’elle ne peut s’appliquer qu’à un très petit nombre de choses, mais très tentante, c’est ce qui a fasciné les Grecs. D7d a la liberté de se donner des objectifs impossibles à réaliser, et en s’obstinant, il se fourvoie, car l’efficacité de ses objectifs impossibles est nulle. Plus dangereuse encore ici tant que la distinction entre ce qui est possible et ce qui ne l’est pas, n’est pas claire, et cette distinction n’est pas a priori évidente. Dangereuse car en ce faisant D7d entraîne inévitablement la synergie mentale à la faute sans disposer de véritable garde-fou en 7 j, quoique l’échec viendra tôt ou tard sanctionner la faute.

Comme le souligne Aristote, le vrai et le faux ne concernent que des propositions et ce qui est implicite mais pas toujours exprimé, des propositions simples et des propositions formées de propositions simples (Aristote. De interp.5) composées de deux ensembles de sens reliés par une relation, le plus souvent exprimée par un verbe, le jugement de vérité se portant sur cette relation et non pas sur les deux groupes de sens (s’ils sont là c’est qu’ils existent en conscience). Elle prend la forme ARB (W.T. 4012). Ces logiciens définissent la proposition comme un type particulier d’expression linguistique. Il y a de quoi s’embourber dans les paradoxes et les pièges du langage. Pour les éviter je m’écarte radicalement du langage pour ne considérer la proposition simple qu’au niveau du sens, c’est-à-dire l’assemblage de deux groupes de sens tels qu’ils existent dans ma mémoire par 2PROP/.