Logique analytique/Du jugement
Le jugement de vérité par la fonction arbitraire 7 j
modifierDans mon monde mental, le véritable souverain en matière de jugement est 7j. D’abord quoi qu’il juge, il émet une proposition distincte de celle qu’il juge. Son jugement d’efficacité est plus important que son jugement de vérité qui reste secondaire pour le vivant, mais l’un peut impliquer l’autre. Ensuite, si l’efficacité n’a pas de contraires mais seulement des nuances, la vérité introduit des contraires, et comme 7dj est totalement libre à la différence de 2, des négations de contraires, des possibles de contraires, des permutations de possibles de contraires, avec pour conséquence le potentiel d’un océan de complexité. Après avoir trié les tautologies et les contradictions formelles et à supposer que la qualité du jugement 7j/ soit dans la partie haute de son efficacité, on peut considérer que le résultat de son jugement de vérité p7j qui s’applique à la totalité des énoncés p de B ne soit distinct du vrai ou du faux. Si B n’en comprend qu’un, il devient un énoncé qualifié : pV ou pF d’où l’origine des contraires, mais ici il ne reste réellement que l’un deux. On peut considérer que : V a une valeur logique affirmative. F une valeur logique dénégative. en évitant la confusion avec positif et négatif. que pV est un énoncé affirmatif de p (ma huppe est là). que pF est un énoncé dénégatif de p (ma huppe n’est pas là). pF sera alors la négation de pV et on sera tenté d’écrire par commodité non p (non [ma huppe est là]). Si B est composé d’un ensemble d’énoncés dans une architecture complexe mis dans un ordre arbitraire, B devient : (p1F, p2V, p3V, p4V) par exemple, et les « choses » s’arrêtent là pour 7j, c’est à 7d de décider ce qu’il veut faire du RB qualifié. Mais la négation et surtout la double négation commence à poser un problème quand 7d exige de l’analytique de transformer l’information dénégative d’un énoncé en une information affirmative qu’il est plus apte à exploiter tout en respectant scrupuleusement le p7j. En échange de (ma huppe n’est pas là) mon analytique peut proposer la substitution (ma huppe est ailleurs). Quand l’énoncé est très précis comme (c’est un caillou), sa dénégation pourrait être remplacée par la richesse de tout ce qu’il n’est pas, qui peut inclure du paradoxal et aussi sombrer dans le stérile (ma huppe est dans le monde) dont la dénégation pose un grave problème, car si (ma huppe n’est pas dans le monde) où est-elle ? Ce qui mène au problème général des énoncés, ils peuvent être précis, clairs et exploitables, ou imprécis, flous et stériles dans leur forme affirmative ou dénégative. Si au lieu de considérer les p qualifiés, je considère les p non qualifiés p1, p2, p3 et la possibilité de les qualifier V ou F, j’entre dans le domaine de la logique bivalente des énoncés qui me dit non pas ce qui est mais les possibilités de dire, indépendamment de ce que fait ou non ma huppe. Avec deux énoncés : (ma huppe est là) et (il fait beau) j’ai quatre éventualités : p1V, p1F, p2V, p2F, associées deux à deux toujours quatre éventualités : p1V p2V, p1V p2F, p1F p2V, p1F p2F. Soit un quadruplet. Si je cherche à présent toutes les affirmations logiques possibles qui soient vraies ou fausses pour chacun des quatre membres de ce quadruplet, c’est-à-dire seulement vraies pour le premier, le deuxième, etc. les deux premiers, etc. ou pour tous, j’obtiens 16 affirmations ou opérations logiques possibles. L’une d’elles est toujours fausse, c’est la contradiction, elle conclut que (ma huppe n’est pas une huppe et il n’y a plus de saisons). La plupart ne présentent que peu d’intérêt pour moi mais certaines me permettraient de dire que (je suis assuré de voir ma huppe ou qu’il fasse beau) ou (ma huppe est toujours là quand il fait beau) (seulement quand il fait beau, mais parfois aussi quand il fait mauvais) etc. Cela ne m’apprend toujours rien sur ma huppe mais en multipliant mes observations cela pourrait ou non me permettre de découvrir une relation entre ma huppe et le temps qu’il fait, ou de conclure (ma huppe vient quand elle veut quel que soit le temps) elle fait usage de sa liberté.