Logique analytique/Logique
La logique
modifierLa logique est une méthode utilisée par 7dj pour conclure : ceci est vrai, ceci est faux. C’est une méthode de substitution (W. T. 6. 24). Pour que cela marche, il faut que toutes les choses soient « claires », que non (non p) p, que le négatif soit l’exacte symétrie du positif, que 0 soit un nombre, qu’une chose dont la réalité importe peu puisse être vraie ou fausse, que ou, et, non aient un sens. « La logique réalise une cohérence de signes » (W. T. 4. 1212). Pour elle le signe, la formule de signes c’est le principal, le sens l’accessoire, pour 2 le principal c’est le sens, le signe l’accessoire. La logique organise les possibles de tous les mondes possibles, de toutes les substances possibles, 2 organise la réalité d’un seul monde, le sien, la mémoire, d’une seule substance : le sens. 2 ignore les possibles, il ne gère que ce qui arrive, le possible ne fait pas partie de ses valeurs mais des valeurs de 7dj, il range les valeurs de 7dj dans une case avec tous les autres jouets de 7dj sans jamais se tromper de case, car l’utilisation de ces jouets : les formules de logique et des mathématiques, est interdite dans son monde. La logique est comme une courtisane qui offre à 7dj des merveilles qui permettent de construire des ponts et d’envoyer des engins dans l’espace, en comparaison 2 est un bibliothécaire borné qui range des livres et qui propose quand on lui demande des combinaisons des extraits de ses livres. Évidemment 7dj qui a beaucoup d’objectifs et peu de moyens demande à 2 de l’aider à faire fonctionner ces jouets, et 2 comme ce n’est pas pour son monde et qu’il répond à toutes les demandes aide 7dj à monter et utiliser ces jouets. Curieusement le vrai et le faux sont pour 2 comme la catégorie « oiseaux » de (ma huppe), et comme de simples concepts hors de leurs cases, en particulier dans des concepts complexes. Comme (ma huppe), ni plus, ni moins. Dans sa case, une tautologie est comme ma huppe : (elle est toujours vraie) comme (ma huppe “est” toujours un oiseau). C’est une tautologie relative à sa case, mais comme elle est toujours vraie (elle est vraie pour toutes les cases), c’est une tautologie absolue. Mais comme (la cat (oiseaux) n’est pas un oiseau) (tautologie relative), ((vrai) n’est pas une tautologie) (tautologie relative), (vrai “est” une valeur logique) comme (la cat (oiseaux) est associée à la case cat (animaux)). Comme il existe des relations transverses entre (ma huppe) et les G(w) des autres cases (mon jardin), il pourrait exister des relations transverses entre (vrai) et d’autres sens, en l’occurrence (ma huppe) n’est pas (vrai), pas plus qu’elle n’est (mon jardin), (ma huppe) est un sens présent dans la réalité de ma mémoire. Hors de sa case (vrai) est un contresens pour tous les G(w) de ma mémoire, par contre l’énoncé (ma huppe est dans mon jardin) peut être vrai ou faux car vrai est une valeur logique utilisée par 7j pour qualifier les énoncés des propositions imprécises et par lui seul. Mais ici (vrai) n’est pas une catégorie de sens pour cet énoncé qui n’est pas une tautologie, vrai est un simple concept qualificatif comme (beau), (vert), (émouvant), un peu particulier puisque ce concept est spécifique du jugement de vérité et que le jugement de vérité est un jouet élémentaire de 7dj. Vrai et faux ne sont pas des valeurs de 2 comme le sont la présence et l’absence mais des valeurs de 7dj, leur droit de cité dans ma mémoire est strictement encadré, alors que tous les G(w) de ma mémoire sont présents (oui P distinct) (tautologie absolue). Tout ce paragraphe est un énoncé B complexe que je qualifierais de vrai avec une assurance suffisante. 2 et la logique bivalente sont donc incompatibles, pas dans un sens absolu puisqu’on y trouve des coïncidences mais parce que l’une est une méthode et l’autre une fonction mentale qui applique d’autres principes même si on pourrait, puisque l’objectif de la logique est d’offrir la possibilité de représenter tous les mondes possibles, et qu’il n’y a pas une logique mais des logiques comme il y a des géométries non euclidiennes, en donnant à cette logique les axiomes de 2 lui donner la possibilité de représenter les possibles du monde de 2. C’est pourquoi, si j’ai signalé cette fonction par le mot « analytique » qui désigne une section des mathématiques, parce qu’il me fallait en trouver un, je préfère utiliser le signe 2.