Métaphysique/Pour la matière

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Pour la matière
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Chapitre no 3
Leçon : Métaphysique
Chap. préc. :Facteurs X et Y
Chap. suiv. :Pour le mental
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Pour le monde extérieur

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    Mes modestes connaissances en physique m’amènent à penser que l’état comme la position spatiale des choses est certes déterminé par un jeu de lois, tout en restant purement accidentelle, résultat de chocs et de fusions, d’interactions, dans un étirement possible spatio-temporel qui s’étend d’une exiguïté extrême à l’indéfini, alors que l’essentiel des lois, des constantes universelles, des limites et des modèles, ont avant tout pour raison d’être d’éviter que l’espace et son contenu inerte ne sombrent dans l’indistinction, celle de l’infini, de l’aspatialité pour ce monde, et aussi celle qui surviendrait si deux particules se retrouvaient dans le même lieu spatio-temporel. Quelques exemples :
    • Toute la physique relativiste, les transformations de Lorentz, la constance de la vitesse de la lumière et la limite qu’elle représente, montre le type même d’une interdiction formelle afin d’éviter l’indétermination spatiale d’une particule dans une vitesse infinie.
    • La loi de Planck E = hc/λ fait apparaître trois limites : la longueur de Planck Ue = 4,06.10-35 m, soit la taille minimale de l’espace que peut occuper une particule, sans oublier qu’elle est aussi la taille minimale de tout ce monde. Le temps de Planck Ut = 1,35.10-43s, soit la durée minimale d’une transformation, d’une interaction, car les transformations ne peuvent être instantanées, sinon deux successives seraient indistinctes. La masse Um = 5,47.10-8 kg, soit la masse d’une particule pour l’espace de Planck, à partir duquel les masses des particules décroissent inversement proportionnellement à la croissance des espaces qui peuvent les contenir. Sans oublier une dernière constante, celle de l’énergie totale de toute la substance inerte de ce monde.
    • Comme Planck l’a remarqué, ces trois valeurs : Ue, Ut, Um, doivent être considérées comme des unités universelles, car si l’on exprime toutes les grandes constantes dans ces unités, elles valent 1 : la vitesse de la lumière c = 1 Ue Ut-1 , la constante de Planck : h = 1 Ue2 Um Ut-1, la constante de gravitation γ = 1 Ue3 Um-1 Ut-2.
    • Comme λm = λE/c2 = h/c = 2,21.10-42 m kg = 1 Ue Um et gλd2 = γh/c = 1,474.10-52m4s-2 = 1 Ue4 Ut-2 car g = γm/d², la masse ou l’énergie (en GeV = 1,6λ10-10J) apparaît comme une propriété de l’espace λ qu’elle occupe, et la gravitation g comme la propriété d’un volume λd2, en particulier sa valeur à la surface de l’espace de cette particule quand d = λ et gλ3 = γh/c, comme la propriété de son propre volume λ3. Il suffit donc de connaître une de ces valeurs pour connaître toutes les autres.
    Pour un ensemble n de particules et comme λ = h/cm : G = ng = Σn γh/cλd2 = Σn mγ/d2, Si n particules de masse m d’un ensemble homogène tel que leur masse totale M = nm (par exemple des nucléons de masse m = 1,67.10-27kg pour λ = 1,323.10-15m),  G = nmγ/d2 = Mγ/d2 formule familière, mais aussi G = nγh/cλd². Pour la terre avec M = 5,97.1024 kg, n = 3,58.1051 et d = 6,37.106 m, on retrouve évidemment G = 9,81ms-2, la terre se comporte comme une particule fictive de longueur d’onde λ/n. L’espace s’avère une donnée incontournable liée à l’énergie par la loi de Planck.
    • A la première étape de l’expansion de cet espace, l’énergie est tellement confinée par ces contraintes formelles qu’elles agissent comme un ressort qui la divise en masse instables mais égales selon une symétrie cubique (8 Ue par Ut), icosaédrique (12 Ue par Ut), voire dodécaédrique (20Ue par Ut), d’une très grande précision.
    • Toutes ces particules sont spatiales et ne peuvent pas occuper le même espace. Pour l’éviter deux classes de phénomènes : des collisions qui génèrent des transformations, et une série d’organisations de l’énergie (les atomes) dans des micro espaces, structurés en couches très précises, très stables, grâce à un jeu d’interactions et au principe d’exclusion de Pauli sans lequel notre univers serait chaotique.
    • Par contre, il n’y a pas nécessairement de limite supérieure à cet espace. Comme il est variable, il peut toujours augmenter de sa limite inférieure : 1 Ue, à une taille indéfinie, mais toujours finie. C’est la loi de Zénon corrélative au paradoxe du même nom : si la cible est à l’infini (dans le facteur Y) quelle que soit la vitesse finie de la flèche, elle n’atteint jamais la cible.
    • Le (facteur X) n’a pas d’intention mais, si la probabilité de la participation accidentelle d’une particule très stable comme le proton dans une molécule organique (un acide aminé) est extrêmement faible, elle devient une certitude si le nombre de ces particules est suffisant.
    • En biologie nous remarquons aussi des constantes comme la structure du centrosome, de l’ADN, etc… qui sont aussi universelles que la loi de Planck. La diversité s’inscrit dans un cadre déterminé.