Métaphysique/Pour le mental

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Pour le mental
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Chapitre no 4
Leçon : Métaphysique
Chap. préc. :Pour la matière
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Pour le monde mental

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    Privé d’espace réel, ce monde ne peut guère accueillir que du sens, ce qui présente beaucoup moins de risques, d’autant plus que son incohérence initiale est la condition même de son mouvement. Les pouvoirs opératifs comprennent des fonctions volontaires et d’autres involontaires, monotones ou automatiques. Ces dernières ne réagissent qu’aux sollicitations des volontaires, sinon elles ne font rien. Pour éviter la cacophonie et les divisions internes, il ne peut y rester qu’une fonction volontaire limitée à sa liberté de vouloir choisir et une poignée de fonctions non volontaires suffisamment étrangères les unes aux autres pour ne pas s’empiéter.
    A sa naissance ce monde est presque vide, il se remplit du sens désordonné des balbutiements du volontaire. Ce sens qui s’accumule dans la durée nécessite un rangement, c’est ce que fait 2. L’expérience me montre qu’il reste neuf fonctions, huit seraient peut-être plus aléatoire et dix superflu. Il y a peut-être dans le (facteur X) une tautologie qui entre deux possibles affirme le plus simple contre le plus complexe. La fonction motrice est étonnante car elle relie les deux mondes, réalise la concordance de leurs temporalités, permet au vivant de s’enrichir des informations extérieures et d’agir sur celui-ci. C’est paradoxal.
    Enfin, si les sociétés humaines sont divisées par leurs langages, la nature même du sens, c’est-à-dire aussi des émotions, de la conscience, est universelle et nous la partageons non seulement avec les autres hommes mais aussi avec tout le règne du vivant, des premières bactéries jusqu’à nous-mêmes.
    Dans cette étude, je voulais montrer que la véritable cause des choses n’avait pas nécessairement une origine temporelle mais pouvait se situer dans un permanent intemporel logique. Les (facteurs X et Y) ne sont ni l’un, ni l’autre des dieux, ils n’ont pas de volonté. L’un est l’ultime possible du champ des possibles, l’autre un système de tautologies consistant dont les doubles négations interagissent sur le premier. La puissance de ce dernier semble résonner dans de nombreux couples de concepts incontournables présents dans les grilles de l’analytique, tels que : qualité-quantité, spatial-non spatial, présence-absence, singulier-multiple, variable-invariable, etc… qui me parlent de lui.