Produit dans la mondialisation/Café
Le café (de K'hawah, en arabe) est une boisson énergétique issue du fruit d'un arbuste appelé le caféier. Celui-ci est originaire d’Éthiopie, dans la province de Kaffa et du Yémen. C'est au XVIe siècle que les Européens découvrent le café, alors consommé essentiellement dans l'Empire ottoman, lors d'une expédition en Égypte en 1517. Son succès est immédiat. Dès 1615, le café se diffuse sur l’ensemble du continent.
Depuis le début des années 1990, la mondialisation est un processus qui désigne une nouvelle phase dans l’intégration planétaire des phénomènes économiques, financiers, écologiques et culturels. Elle marque une accélération des échanges de tous les produits. Tout ceci se fait au moyen des courants d'échanges et des flux financiers. Avant, les évènements qui se déroulaient dans le monde n’étaient pas liés entre eux. Depuis, ils sont tous dépendants les uns des autres.
En quoi le café est-il un produit représentant la mondialisation ?
Production mondialisée
modifierÉchanges commerciaux dans le monde : le café est souvent présenté comme le deuxième bien d'exportation dans le monde après le pétrole ! Les échanges mondiaux de café représentent entre 10 et 15 milliards de dollars selon les années. Plus de 2,25 milliards de tasses de café sont consommées dans le monde chaque jour. Depuis le début du XXe siècle, la production mondiale annuelle croissante dépasse les 100 millions de sacs, ce qui correspond à 6 à 7 millions de tonnes, alors qu'en 1825, on ne produisait que 100 000 tonnes.
Le café est la première denrée agricole échangée au monde et la deuxième matière première la plus commercialisée dans le monde (après le pétrole). C'est la deuxième boisson la plus consommée après l'eau, en France. On estime à plus de 100 millions les agriculteurs vivant de la culture de café (la caféiculture) ce qui fait de cette denrée une boisson aux enjeux économiques et sociaux très importants. La production fait vivre environ 25 millions de personnes, essentiellement des petits producteurs alors que l’importation, la transformation et la distribution font vivre environ 100 à 110 millions de personnes.
Le marché du café est très important. En effet, il représente 4 % du commerce mondial des produits alimentaires. Il est chiffré à 1,8 milliard d’euros en 2008, soit une augmentation de 3,6 % par rapport à l'année précédente. Cependant, le volume échangé est de 193 000 tonnes, tout comme en 2007, on s'aperçoit donc qu'entre 2007 et 2008, la quantité de café échangée est la même, mais pour un prix plus élevé, ce qui traduit donc une augmentation du prix du café. Mais on s'aperçoit que le volume de café acheté dans les hard discounts augmente, alors qu’il baisse dans les hyper et supermarchés. On peut donc en conclure que l’augmentation du prix du café a amené les consommateurs à en acheter davantage dans les hard discounts, que dans les hyper et supermarchés, où il est moins cher. Selon la FAO, les chiffres de production de café sont un peu inférieurs :
« La production mondiale de café devrait augmenter de 0,5 % par an entre 1998-2000 et 2010, contre 1,9 % pendant les dix années précédentes. Elle devrait atteindre 7 millions de tonnes (contre 7,38) soit 117 millions de sacs (contre 123) en 2010, contre 6,7 millions de tonnes et 111 millions de sacs en 1998-2000.
La principale région productrice de café restera l'Amérique latine et les Caraïbes, bien que le taux d'augmentation annuel projeté pour la région devrait tomber de 1,7 % pendant les dix années précédentes à 0,4 % par an pendant la période couverte par les projections. Sa production devrait être de 4 millions de tonnes (67 millions de sacs) en 2010, contre 4,2 millions de tonnes (70 millions de sacs) en 1998-2000. La production de café au Brésil en 2010 devrait tomber à 1,3 million de tonnes (22 millions de sacs), contre 2,1 millions de tonnes (35 millions de sacs) en 1998-2000.
Au Brésil, la reprise des prix par rapport au milieu des années 1990 a stimulé les plantations et les replantations après une période de déclin pendant laquelle les cultivateurs ont réagi à la baisse des prix en réduisant l’utilisation d'intrants agricoles et en déracinant les plants dans les zones marginales. En Colombie, étant donné la structure par âge des plantations, la production devrait progresser à un taux annuel de 0,7 % jusqu'en 2010 pour atteindre 747 000 tonnes (13 millions de sacs), contre 699 000 tonnes (12 millions de sacs) en 1998-2000. Certaines nouvelles plantations ont été réalisées pendant les années 1990 par suite de l’augmentation considérable de la demande de Milds de Colombie, plus prisée que les autres variétés d'arabica. »
Évolution de la fabrication
modifierSur le marché de la caféiculture, il existe deux modes de plantations du café. Le premier mode de plantation est celui des petits producteurs, la plantation traditionnelle. Ce mode de plantation nécessite peu d’investissements financiers. Ces plantations familiales sont donc plus réduites au niveau de la taille, en moyenne elles ne font que de 5 à 10 hectares. En revanche ces types de plantations nécessitent davantage de travail à fournir pour les producteurs, pour l’entretien de ces plants. La dernière caractéristique de ces plantations familiales est le fait qu’elles affirment préserver l’environnement.
Le second mode de plantation est la plantation commerciale ou intensive de café. Ce mode de production, contrairement aux plantations traditionnelles, nécessite de gros investissements financiers. La taille de la plantation est aussi bien plus importante que la taille des plantations traditionnelles.
Cependant quel que soit le mode de production et de récolte de la graine les processus de torréfaction restes les mêmes. On distingue différentes techniques selon le résultat le temps de torréfaction voulu donnant deux sortes de café, blond et noir. Le type de torréfaction varie selon le lieu, plus elle est clair et légère plus le café est acide et léger, plus est soutenu plus le café est amer. Il se pratique quatre grand type de torréfaction, (ordonnée du rendu le plus léger au plus amer) légère, moyenne, moyenne poussée, poussée et très poussée. Enfin on utilise quatre techniques de torréfaction, la méthode traditionnel, plus longue et avec moins de rendement mais elle permet d’obtenir le meilleur des grains, la méthode rapide qui a un rendement deux fois plus élevée que la traditionnelle qui donne des arômes plus simple au café, la méthode éclair ou flash est très rapide et permet de torréfier plusieurs tonnes par heure, elle est utilisé pour les café robusta et ne conserve que peu les arômes du café, et enfin la méthode maison qui a un rendement très faible (destiné à une famille) et est un processus complexe.
Principaux pays de production de nos jours
modifierLe café est cultivé sur 11 milliards d'hectares, sur quatre continents, dans environ soixante-quinze pays du continent américain (60 % du café mondial), d'Afrique (33 %) et d'Asie (22 %) et exporté par près de soixante pays. Les 75 pays producteurs de café produisent 6,3 millions de tonnes de grains de café par an, soit 106 millions de sacs de 60 kilos. Ce qui est énorme comparé aux 900 000 tonnes du début du XIXe siècle ou aux 40 millions de sacs de 1945. 60 % des sacs exportés partent vers l'Europe, 24 % vers l'Amérique du Nord (États-Unis et Canada). Certains pays producteurs utilisent une partie de la récolte pour leur marché intérieur.
Les pays produisant le café se trouvent surtout au niveau de l'équateur, entre les tropiques du Cancer et du Capricorne. Il existe 75 pays producteurs mais c’est principalement quelques pays qui produit toute la production mondiale du café. En effet, c’est en Amérique du Sud qu'on trouve les principaux pays de production à savoir le Brésil, la Colombie et le Mexique. Chaque pays cultive une différente espèce de café. Par exemple l’arabica ou le robusta. Ces espèces vont se trouver dans certaines parties du globe.
La production du café va être un important facteur de développement économique. Avec raison on nomme le Brésil le géant du marché de café. C'est ici que poussent environ 4 millions de caféiers, 75 % de la récolte sont produits par de petits paysans. Grâce à la multitude des espèces de café qui sont produites dans ces régions, il est presque impossible de parler d'un café brésilien. Au Brésil, l’État et les cours élevés du marché en 1830 incitent les entrepreneurs à passer de l'exploitation d'or à l'exploitation de café plus enrichissante pour la nation. Cette décision fut accompagné d’importants investissements afin de faciliter leur implantation sur le marché mondial.
Entre l’abolition de l’esclavage au Brésil en 1888 et l’année 1928, la force de travail est renforcée par une immigration massive de 3,5 millions de travailleurs. Le café représente alors 63 % des exportations du pays. Les gains engrangés par ce commerce permettent une croissance économique soutenue au pays.
Autres études de cas : les conflits que peut engendrer la production de café au Viêt Nam, page 6.
Importation
modifierLe café est la culture commerciale par excellence : il est produit exclusivement au Sud mais se consomme essentiellement au Nord. Les pays industrialisés consomment environ 70 % du café produit dans le monde. Les États-Unis sont les plus gros consommateurs, mais l’Europe a la consommation par habitant la plus élevée : jusqu’à 10 kg par habitant et par an dans les pays scandinaves. En comparaison, la majorité des pays du Sud a une consommation annuelle inférieure à 4,5 kg/hab. En Amérique centrale, plus de 90 % du café est destiné à l’exportation. Toutefois, la consommation de certains pays du Sud, comme le Brésil, augmente rapidement.
Cinq acheteurs acquièrent presque la moitié de la production mondiale : Kraft, Nestlé, Procter & Gamble et Sara Lee, dont les ventes annuelles génèrent des profits de l’ordre du milliard de dollars, et Tchibo.
Évolution du cours du café
modifierLe café est la matière première agricole la plus négociée dans le monde. Son prix est historiquement l'un qui varie le plus. Ces changements sont dus au variations brusques du climat et des maladies qui lui sont infectées. La dépendance de l'exportation au Brésil du café va représenter à lui seul 20 % de l’offre mondiale, le reste étant réparti en Afrique et Asie. L’essentiel de la production est réalisé par des petits exploitants dont leur subsistance est étroitement liée à la volatilité des prix. On distingue deux types de cafés négociables sur les marchés : l’arabica, introduit par les commerçants arabes, et le robusta.
Ainsi, l’évolution du prix de chacun varie en fonction de l’offre et de la demande. À l’origine, les prix entre les deux cafés étaient quasiment identiques. Puis au fil des années, les consommateurs ont privilégié l’arabica au robusta pour sa meilleure qualité. Ensuite, l’offre a été bousculée d’un côté par une forte sécheresse en Colombie qui a dû rénover ses caféiers arabica. Tandis qu'au Cameroun des intempéries ont dévasté les plants d'arabica.
Lorsque les prix augmentent, les agriculteurs peuvent développer leur plantation par l’utilisation de plus d’intrants tels que compost, engrais, meilleure irrigation ou produits luttant contre la maladie. Mais ceux ci doivent respecter les normes écologiques. La conséquence de cette utilisation de produit chimiques est à long terme une baisse des prix. Au contraire, la baisse des prix incite les agriculteurs à réduire leurs coûts de production impliquant une baisse des rendements et par conséquent à une hausse des prix. Cette situation est accentuée par le décalage entre le temps de plantation et la récolte qui peut varier entre 18 et 24 mois. Ainsi, le cycle de volatilité est ralenti par la différence de temps qui sépare un investissement rapide dans les plantations pour un retour des bénéfices plus lent.
La consommation globalisée
modifierQui ne boit pas de café dans ce monde mondialisé ? Des marques se sont fait une image dans le monde à l'exemple de Starbucks. Et certains pays ont une consommation jusqu’à 10 kg de café par par habitant, telle que la Finlande (12 kg/an/habitant), Norvège (9,9 kg/an/habitant) et l'Islande (9 kg/an/habitant).
Le café est une denrée fortement consommé dans le monde, on estime que la consommation mondiale de café est de 134 millions de sac de 60 kg (soit 8,04 millions de tonnes de café). Une augmentation de cette consommation est dut en partie à l’augmentation de la consommation dans des pays comme la Chine. Cf. « compteur de la consommation de café en kilogramme », sur http://www.planetoscope.com/.
En Europe aussi la consommation de café est en augmentation (mais plus faible), et cela permet à des pays, comme le Brésil (premier producteur de café du monde), de connaitre un essors économique en partie grâce a cette consommation.
Exemple de Starbucks
modifierComment la fabrication d'un gobelet de café Starbucks illustre-t-elle la mondialisation des échanges ?
En 1971, l'entreprise Starbucks est créée à Seattle. En 2010, elle est devenue la plus grande entreprise de café dans le monde et plus de 17 000 boutiques sont ouvertes dans plus de 50 pays. Starbucks contrôle l’ensemble de la filière de production, de la sélection des espèces de café à la commercialisation des boissons. Ces activités sont à l'origine de multiples transports organisés à l'échelle mondiale. Étant 5e acteur mondial du marché, Starbucks va acheté jusqu'à 2 à 3 %, soit 175 000 tonnes de café. Elle va principalement acheter son café à des petits producteurs possédant que 2 à 3 hectares et produisant environ 450 à 900 kg par an. Le principal pays fournisseur est l’Éthiopie. Afin de garantir la qualité de la marque et du café, la marque américaine implantée aux Pays-Bas va tester jusqu'à 250 000 tasses dans le but de les commercialiser plus tard.
Très rapidement, la compagnie va connaître une forte croissance et s'implanter partout dans le monde. En effet, l'année 1996 est marquée par la conquête par Starbucks du marché asiatique. Le Japon représente alors pour l'enseigne le deuxième plus gros marché, après les États-Unis car le café y est devenu un véritable phénomène de mode, associé à la culture occidentale. Et les magasins vont fleurir un peu partout, en Océanie également : Thaïlande, Singapour, Malaisie, Corée du Sud, Taïwan, Nouvelle-Zélande... En 1998, c’est une présence en Europe qui va s'opérer progressivement, notamment au Royaume-Uni, de part l'acquisition de 65 cafés de la chaîne Seattle Coffe Company. L'expansion de la chaîne ne va pas s'arrêter là. En 2001, un café ouvre à Zurich (Starbucks Coffee Switzerland AG) et en Autriche. En 2002, un autre ouvre au Mexique avant de venir se réimplanter en Europe : en Allemagne (Starbucks Coffee Deutschland GmbH), en Espagne (Starbucks Coffee España). Ce n'est qu'en 2003 que les premiers cafés de l'enseigne vont venir s'ouvrir en France, à Paris, par la filiale Starbucks Coffee France SAS. Au Canada, elles sont pour la plupart sous la direction de Coffee Vision Inc. Au total, fin 2006, il existait plus de 12 000 enseignes dans le monde. 2 400 enseignes supplémentaires étaient prévues en 2007. Un premier Starbucks a ouvert à l'aéroport de Bruxelles et un autre est prévu en Algérie. Dans ce pays, une trentaine vont voir le jour d'ici 2012.
Commerce équitable
modifierLe commerce équitable du café nécessite une concentration entre les différents acteurs. Une organisation internationale du café (ICO)[1] existe, regroupant pays exportateurs et importateurs. Elle se réunit pour réguler les productions et les flux, mais son rôle n’est pas d’interférer dans un marché qui doit rester libre, d’ailleurs très soumis à la spéculation.
Le commerce équitable a été créé par des organismes du développement international en Europe et en Amérique du Nord. Son but est d'aider les petits producteurs des pays en développement en leur garantissant une juste rémunération de leur travail. En effet, les petits paysans sont invités à s’organiser en coopératives. En acceptant de vendre à une entreprise du commerce équitable, ils peuvent bénéficier d’un prix-plancher qui amortit les chutes éventuelles des cours du café, ce qui favorise le développement local. Mais en exigeant en retour qu’ils s’engagent à respecter les principes des Droits de l'Homme. Par exemple ils doivent interdire le travail des enfants, l'esclavage, ou encore obtenir une liberté syndicale... Ce commerce permet à de petits producteurs de devenir de plus en plus autonome économiquement.
Il existe d'autres associations permettant un développement de petits pays producteurs : l’association Max Havelaar (créée en 1988) est un label, c’est-à-dire une marque qui garantit l’origine ou la qualité d’un produit. Elle répond en cela à la demande des consommateurs des pays du Nord prêts à payer leur café un peu plus cher (15 à 30 % de plus que les produits issus de la filière traditionnelle) pour aider les producteurs des pays pauvres.
Autre utilisation du café : le café vert
modifierLe café, tel qu'on le consomme aujourd'hui, est originaire d’Éthiopie. Cueilli avant d'arriver à maturité, le grain de café brut non torréfié est vert. Sous cette forme, il est très riche en caféine. Depuis peu de temps, il est un produit de consommation qui s'impose : reconnu pour ses nombreuses actions sur l'organisme, il permet par exemple de stimuler l'activité physique et intellectuelle, mais ce n’est pas tout ! L'extrait de café vert est utilisé en homéopathie et en phytothérapie.
Le café vert, en plus d’être très riche en arômes et doux en goût, offre des vertus importantes. La torréfaction prévue pour la fabrication du café noir a pour conséquence de détruire un grand nombre de ces vertus. La dégustation d'une tasse de café vert reste, à l'instar du thé vert, un moment privilégié qui révèle des saveurs douces et des propriétés bienfaisantes.
Le café dans la santé
modifierLes vertus du café sont importantes. Le café contient beaucoup de caféine, et plus particulièrement le café vert. Le grain de café vert permet d'augmenter les dépenses énergétiques en facilitant la perte de poids et en brûlant les graisses accumulées. Il existe même des crèmes contenant de la caféine qui, appliquées en massage, agissent contre la cellulite.
C'est bien connu, le café permet la diminution de la fatigue. Il facilite l'activité cérébrale en éveillant les sens, en stimulant la vigilance, et en majorant la concentration. Son action sur les migraines est également reconnue. Le café vert a d’autres vertus plus thérapeutiques : il est reconnu comme un revitalisant et un détoxiquant. Dans le café vert, on y retrouve le cafestol et le kahweol qui ont pour effet de lutter contre les toxines contenues dans le foie et les substances polluantes présentes dans l'environnement (gaz d'échappement, pesticides et tabac).
Conclusion
modifierLa majorité de la production du café se fait dans les pays entre les tropiques du cancer et du capricorne, car la culture de cette plante nécessite un climat tropical. Même si la majorité du café consommé est produit par les pays du sud ou en voie de développement il reste néanmoins consommé en grande majorité par les pays du Nord. Il y a de nombreux intermédiaires qui interviennent entre la récolte et la tasse du consommateur, tel que les torréfacteurs ou encore les entreprises de grande distribution. Ce grand nombre d’intermédiaires et la forte consommation du produit en font un secteur fortement touché par la spéculation.
Le café connait une évolution technologique à travers les machines à café tel que les machines Nescafé, alors qu'au départ le café se faisait en faisant bouillir l'eau et en ajoutant le café moulu à l'aide d'un moulin, aujourd’hui nous avons la possibilité de le consommer soluble, en capsule ou en encore en grain. L'évolution des technologies a permis aussi de créer des ersatz telle que la chicorée. La production industrielle et le développement des technologies permettent de globaliser la consommation du café, qui s'inscrit ainsi parfaitement dans le cadre de la mondialisation, aussi bien dans le secteur de la santé que dans la restauration ou la vente en grande surface. L'industrie du café a aujourd’hui une telle importance qu'elle est proche de l’industrie du luxe.
« Carte récapitulative du café », sur http://cahiersdhistoire.net/.