Psychologie positive/Modèles théoriques

Début de la boite de navigation du chapitre

Deux modèles sont principalement mobilisés dans le champ de la psychologie positive : le modèle PERMA et la théorie de l'autotélisme-flow.

Modèles théoriques
Icône de la faculté
Chapitre no 5
Leçon : Psychologie positive
Chap. préc. :Autres notions et concepts fondamentaux
Chap. suiv. :Qualité de vie
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Psychologie positive : Modèles théoriques
Psychologie positive/Modèles théoriques
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.

Modèle PERMA

modifier

Le modèle PERMA a été développé par M. Seligman, cofondateur du mouvement de la psychologie positive, en 2011. Ce modèle est basé sur cinq éléments devant être identifiés et développés dans l’objectif d'accéder à un bien-être et un épanouissement optimal en conciliant dans une même réalité le bonheur et le sens dans sa vie personnelle et professionnelle (Van Laethem, 2019)[1].

Il permet une auto mesure de la satisfaction personnelle et professionnelle pour ensuite pouvoir cibler sur quoi il est nécessaire d’agir sur le plan individuel et/ou collectif pour maximiser son bien-être.

Ce modèle est facilement mobilisable dans un contexte professionnel au sein d’une structure ou d’une organisation afin de favoriser la performance et l’épanouissement du personnel. Son utilisation permettrait donc de favoriser les aspects cités précédemment  chez les collaborateurs via la recherche de sens au travail et le plaisir de faire. Son efficacité a été démontrée dans la littérature via des études qui ont appliqué ce modèle à diverses populations (étudiants, professionnels etc.)[2].

PERMA, quelle signification ?

modifier

Émotions positives (P) : capacité à prendre conscience des émotions positives que nous éprouvons (gratitude, espoir, satisfaction, etc.) tout en favorisant une vision optimiste de la vie et en développant la capacité à prendre en compte toutes les temporalités de notre vie (passé, présent, futur) dans un objectif de construction de notre résilience.

Engagement (E) : Cette notion d’engagement fait référence aux moments où nous réalisons des choses que nous aimons faire. Dans ces moments-là, cet engagement est total. Cela peut aller jusqu’à la perte de la notion du temps, par exemple. Il est alors question de moments de “flow”.

Relations (R) : Concept qui prend sa source exclusivement dans les relations que l’individu a avec ses proches, son entourage. Mais également la capacité de l’individu à utiliser le soutien social comme vecteur de bien-être et d’épanouissement.

Sens (M) : Ce concept renvoie au fait de donner du sens à ce que l’on fait au-delà de la recherche de satisfaction et de plaisir qui peut s’activer à court terme.

Accomplissement (A) : Ce dernier concept renvoie à la confiance en soi et la capacité qu’a l’individu d’atteindre et de faire perdurer ses objectifs dans le temps.

Objectifs de ce modèle

modifier

Ce modèle présent quatre objectifs nettement identifiables pour la personne qui l’utilise :

- Forger ses croyances et développer des comportements positifs,

- Mieux allier épanouissement personnel et performance,

- Évaluer son niveau de bien-être,

- Définir ses priorités de développement personnel et professionnel.

Exemple d’une application pratique de ce modèle dans le domaine professionnel (Van Laethem, 2019)

modifier

Contexte : Vous êtes employé au sein d’une entreprise et cherchez à mettre en pratique le modèle PERMA afin de maximiser votre épanouissement professionnel.

Reprenons donc un à un l’ensemble des composantes du modèle PERMA et appliquons-les à la situation :

Émotions positives (P) : Dans le quotidien professionnel/quotidien au sein de l'entreprise il sera intéressant de se demander quelle(s) activité(s) vous procure le plus de plaisir sur votre temps de travail. Cela peut être : obtenir la reconnaissance de votre supérieur, prendre un café chaque matin avec votre collègue, signer un contrat avec un client, etc. Dès lors, le but sera d’éprouver cette sensation de bien-être le plus fréquemment possible afin de maximiser votre épanouissement dans l’entreprise.

Engagement (E) : Il s’agit, ici, d’être complètement immergé dans l’activité que l’on est en train de réaliser (ex : réaliser une maquette pour un client) au point de ne plus prêter attention aux stimuli extérieurs (appels, mails, bruits ambiants etc.). À cet instant, nous sommes dans le “flow” puisque pleinement concentré dans l’instant présent.

Relations (R) : Ici, il s’agit des relations dans le travail (avec ses collègues, clients, supérieurs, etc.). Ainsi, la qualité des relations professionnelles serait la première source d’(in)satisfaction au travail. Il est donc important de savoir exprimer ses ressentis et émotions mais également celles des autres pour une bonne cohésion professionnelle.

Sens (M) : C’est donner du sens au travail que l’on entreprend. Il trouve un intérêt et a un but précis. Sans cela, un travailleur peut rapidement se retrouver en situation d'échec professionnel voire même dans les cas les plus extrêmes faire un burnout, par exemple.

Accomplissement (A) : Cette dimension renforce les quatre autres dans le contexte professionnel. Elle est donc fondamentale. Il s’agit de se fixer des objectifs clairs et une fois qu’ils sont atteints d’en avoir conscience et de les “célébrer”. Ainsi, atteindre ses objectifs favorise considérablement l’épanouissement et la confiance en soi. Il en est de même si vous faites partie d’une équipe ou d’un service qui a atteint ses objectifs de ventes mensuels, par exemple. L’épanouissement au sein de l’équipe sera donc plus important.

À noter, qu’il existe une autre version du modèle PERMA :  le modèle PERMA-V. Ce modèle prend en compte l’ensemble des dimensions initiales du modèle en y ajoutant le concept de Vitalité. Ce concept repose sur le fait de pratiquer une activité physique régulière, manger sainement et avoir un “sommeil réparateur” dans un objectif d’être en bonne santé physique[3].

Théorie de l’autotélisme-flow

modifier

Mihaly Csikszentmihalyi conceptualise la théorie de l’expérience optimale, aussi appelée théorie du flow ou autotélisme en 1970[4]. Ses travaux ont d’abord porté sur la créativité,  la bonne vie, et enfin le flow. Seligman, alors président de l’APA (American Psychology Association), le considère comme le “leader mondial de la recherche en psychologie positive”. Le flow est devenu une des théories majeures du développement humain optimal et de la psychologie scientifique contemporaine.

Décrit pour la première fois par Csikszentmihalyi dans ses livre Beyond Boredom and Anxiety et Flow: The Psychology of Optimal Experience, en 1975,  le concept de flow désigne un “état d’épanouissement lié à une profonde implication et au sentiment d’absorption que les personnes ressentent lorsqu’elles sont confrontées à des tâches  dont les exigences sont élevées et qu’elles perçoivent que leurs compétences leur permettent de relever ces défis. Le flow désigne une expérience optimale au cours de laquelle les personnes sont profondément motivées à persister dans leurs activités”[5]

Cet état est retrouvé lorsque l’individu atteint un équilibre optimal entre ses compétences personnelles et les exigences de la tâche. Autrement dit, ce concept renvoie à l’état psychologique d’un individu, caractérisé par un sentiment de fluidité mentale lui permettant d’être complètement absorbé par la tâche qui mobilise toutes ses compétences et son attention. Il se manifeste généralement quand l’individu perçoit un équilibre optimal entre les compétences personnelles et les exigences de la tâche (Engeser et Schiepe-Tiska, 2012)[6].

Depuis, le nombre de publications sur le flow ne cessent de progresser (Peifer, Wolters, Harmat, Heutte, Tan et al., 2018)[7], ce qui démontre un intérêt toujours croissant pour ce champ de recherche.

L’European Flow Researchers Network (EFRN) est officiellement créé en 2012 à Moscou.

L’EFRN compte une quarantaine de membres dans une douzaine de pays, et est actuellement un des réseaux de recherche les plus dynamiques sur le flow au niveau international.

Les premières modélisations du flow

modifier

Les travaux de Csikszentmihalyi dans les années 1970 ont permis de proposer une première modélisation dans laquelle le flow représente un continuum entre l’ennui et l’anxiété.

Ce premier modèle explique ainsi que :

  • Quand une personne croit que ses compétences sont débordées par les exigences de la tâche, le stress est vécu comme de l’anxiété ;
  • L’état de flow se traduit en expérience optimale lorsque les exigences de la tâche sont en équilibre avec les habiletés;
  • D’un autre côté, quand les habiletés sont plus élevées que les occasions de les utiliser, il en résulte un état d’ennui ; cet état bascule à nouveau dans l’anxiété quand la quantité d’ennui devient trop importante.

D’autre part, Csikszentmihalyi (1975[8], 1990[9], 1996[10]) a mené de nombreux entretiens avec des individus qui se consacrent à des activités pour le plaisir et sans recherche de gratifications conventionnelles comme l’argent ou la reconnaissance sociale, dans plusieurs domaines (sportifs, joueurs d’échecs, écrivains, chercheurs, musiciens, entrepreneurs). Celui-ci a permis de définir neuf caractéristiques de l’expérience optimale :

 
Les neuf caractéristiques de l'expérience optimale (Csikszentmihalyi, 2004)[11]

- Équilibre entre défi et habilité

- Concentration sur la tâche

- Cible claire

- Rétroaction claire et précise

- Absence de distraction

- Contrôle de l’action

- Absence de préoccupation à propos du soi

- Altération de la perception du temps

- Expérience autotélique (ou bien-être procuré par la tâche elle-même)

Conséquences de l’expérience optimale-flow

modifier

L’expérience optimale-flow renvoie aux conséquences positives qu’elle génère chez l’individu qui l'expérimente : meilleure performance, estime de soi, développement des capacités, créativité et réduction du stress (Csikszentmihalyi, 2006)[12]. Plusieurs études ont permis de mettre en évidence que d’autres concepts étaient importants à prendre en compte dans l’expérience du flow (Carli, Delle Fave et Massimini, 1988[13]; Csikszentmihalyi et Larson, 1984[14]; Moneta, 2004[15]). Nous pourrions, par exemple, citer Asakawa (2004)[16] qui a montré des liens positifs existaient entre la motivation, la satisfaction de la vie et le flow mais également des liens négatifs entre le flow et l’anxiété ou le désengagement.

Cela aboutit à un sentiment de bien-être, de plénitude, de joie, d’implication totale, qui justifie la dépense d’énergie (Barth, 1993, p. 155)[17]. Ce sentiment renforce la structure de soi.

La concentration qu’exige l’expérience optimale permet d’occulter les aspects déplaisants de la vie, les frustrations ou les préoccupations quotidiennes. Dans le cadre d’un apprentissage qui nécessite une mobilisation importante des compétences, le flow advient quand la personne se sent simultanément cognitivement efficace, motivée et heureuse de progresser.

Les personnes qui recherchent le flow semblent déborder d’activité, ne comptent pas leur temps, ont l’air d’être toujours prêtes  à innover ou à s’impliquer dans un nouveau projet, car ils cherchent en permanence l’opportunité de retrouver les conditions qui vont leur permettre de le ressentir à nouveau (Heutte, 2011)[18]. Ils ont une meilleure santé émotionnelle (Amherdt, 2005)[19] et leur sens de la vie est supérieur aux personnes qui vivent dans des conditions plus ordinaires (Csikszentmihalyi, 1997[20]; Csikszentmihalyi et Patton, 1997[21]). Ils apparaissent également comme plus créatifs car l’engagement dans un processus créatif procure un « sentiment de plénitude que nous attendons de la vie et qui nous est si peu souvent offert » (Csikszentmihalyi, 2006)[22]. Or, la recherche a montré qu’hormis la qualité des relations sociales, le bonheur dépend beaucoup plus des perceptions et des processus internes que des conditions extérieures (Finkenauer et Baumeister, 1997)[23].

Le flow entraîne aussi une diminution de la préoccupation de soi, accompagnée de la “sensation de sortir de nous-mêmes et de faire partie, momentanément, d’une entité plus vaste” (Csikszentmihalyi, 2006)[24].

The dark side of the flow

modifier

Malgré ses effets bénéfiques sur la qualité de vie, le flow en lui-même est amoral (Nakamura et Csikszentmihalyi, 2002)[25]. Même si le flow est une expérience subjective positive pour celui qui le vit, il peut concerner des activités qui ont des conséquences préjudiciables, pour eux ou pour la société (Csikszentmihalyi et Rathunde, 1993[26]; Delle Fave, Massimini et Bassi, 2011[27]).

Ainsi, il est possible que des individus puissent chercher le flow dans des activités destructrices telles que les comportements agressifs, la violence ou le crime. En contexte de guerre par exemple, l’individu peut perdre conscience de la portée de ses actes et du danger encouru, en étant accaparé par l’action de tuer (Harari 2008)[28]. On retrouve, en plus du sentiment accru d’être vivant, un état de concentration totale sur la tâche à accomplir et une distorsion du temps où l’individu est absorbé par le moment présent.

L’expression the dark side of flow est apparue en 2009 dans une étude de cas concernant les meilleurs surfeurs de grandes vagues. Il a été constaté que ces surfers présentaient aussi des symptômes de dépendance au surf, notamment aux sensations euphoriques éprouvées pendant leur performance qui les motivaient à poursuivre l’activité coûte que coûte, malgré leurs engagements familiaux, les risques de blessures ou de mort[29].

Absorption cognitive dans le flow

modifier

L’expérience de flow est  un moment vécu très positivement par de nombreuses personnes qui décrivent une impression de fluidité sans effort, un sentiment d’être très à l’aise avec la tâche.  Aussi, l’immersion totale dans l’activité est un aspect fondamental de l’expérience de flow. L’absorption cognitive a été définie par Agarwal et Karahanna (2000)[30] puis par Heutte (2014)[31] comme « un état de profond engagement focalisé sur la volonté de comprendre avec, comme sans, l’usage des technologies numériques ». En contexte d’apprentissage, l’attention focalise totalement les ressources cognitives au point que la concentration ne peut plus être perturbée par quoique ce soit d’autre. L’absorption cognitive est centrale dans le rapport au savoir et la motivation à apprendre.

Pour conclure, aujourd’hui, divers modèles théoriques sont retrouvés dans le domaine de la psychologie positive. Cela s'explique car l’orientation de psychologie positive se retrouve dans divers domaines : la clinique, la psychologie sociale, la psychologie du travail, la psychologie de la santé, la neuropsychologie etc.

Aussi, ces modèles de psychologie positive ne proposent pas seulement de s'intéresser au modèle dit médical, comme cela peut être de cas dans certains champs de la psychologie. En effet, les auteurs retrouvés dans ce champ de la psychologie s'attèlent à construire des modèles dit de “ santé positive”.

Bibliographie

modifier
  1. Van Laethem, N. (2019). Outil 34. Le modèle PERMA. In La méga boîte à outils de l’agilité (p. 112‑115). Dunod. https://www.cairn.info/la-mega-boite-a-outils-de-l-agilite--9782100794058-p-112.htm
  2. Kern, M. L., Waters, L. E., Adler, A., & White, M. A. (2015). A multidimensional approach to measuring well-being in students : Application of the PERMA framework. The Journal of Positive Psychology, 10(3), 262‑271. https://doi.org/10.1080/17439760.2014.936962
  3. PERMA-V : Our framework for well-being » St Andrew’s College Christchurch. (s. d.). https://www.stac.school.nz/why-stac/well-being-at-stac/perma-v/
  4. Heutte, J. (2019). Chapitre 8. L’autotélisme-flow : un déterminant fondamental de la persistance à vouloir comprendre, apprendre et se former tout au long de la vie. Dans : Charles Martin-Krumm éd., Psychologie positive: Etat des savoirs, champs d'application et perspectives (pp. 151-175). Paris: Dunod. https://doi.org/10.3917/dunod.marti.2019.01.0151
  5. Csikszentmihalyi, M. (1975). Beyond boredom and anxiety. San Francisco : Jossey-Bass.
  6. Engeser, S. et Rheinberg, F. (2008). Flow, moderators of challenge-skill-balance and performance. Motivation and Emotion, 32, 158-172.
  7. Peifer, C., Wolters, G., Harmat, L., Heutte, J., Jasmine Tan, J. et Stefano Triberti, S. (2018, soumis). Flow-research in the new Millennium – A scoping review,Journal of HappinessStudies (Submission id : JOHS-D-18-00080).
  8. Csikszentmihalyi, M. (1975). Beyond boredom and anxiety. San Francisco : Jossey-Bass.
  9. Csikszentmihalyi, M. (1990). Flow : The psychology of optimal experience. New York : Harper and Row.
  10. Csikszentmihalyi, M. (1996). Flow and the psychology of discovery and invention. New York : NY : Harper Perennial.
  11. Csikszentmihalyi, M. (2004). Vivre. La psychologie du bonheur. Paris : Robert Laffont.
  12. Csikszentmihalyi, M. (2006). La créativité : psychologie de la découverte et de l’invention. Paris : R. Laffont.
  13. CARLI, M., DELLE FAVE, A., & MASSIMINI, F. (1988). The qua- lity of experience in the flow channels : Comparison of Italian and U.S. students. In M. Csikszentmihalyi &I.S. Csikszentmihalyi (Eds.), Optimal experi- ence: Psychological studies of flow in consciousness (p.288-306). New York: Cambridge University Press.
  14. CSIKSZENTMIHALYI, M., & LARSON, R. (1984). Being Adoles- cent. New York : Basic Books.
  15. MONETA, G.B. (2004). Academic Ability as a Moderator of the Flow Model of Intrinsic Motivation in Chinese College Students. Symposium at the Second Europe- an Conference on Positive Psychology, Verbania, Italie (p. 41-42).
  16. Asakawa, K. (2004). Flow Experience and Autotelic Personality in Japanese College Students: How do they Experience Challenges in Daily Life? Journal of Happiness Studies: An Interdisciplinary Forum on Subjective Well-Being, 5(2), 123–154. https://doi.org/10.1023/B:JOHS.0000035915.97836.89
  17. Barth, B.-M. (1993). Le savoir en construction. Paris : Retz.
  18. Heutte, J. (2011b). La part du collectif dans la motivation et son impact sur le bien-être comme médiateur de la réussite des étudiants : complémentarités et contributions entre l’autodétermination, l’auto-efficacité et l’autotélisme (thèse de doctorat, université Paris Ouest-Nanterre-La Défense, Nanterre). Récupéré de : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00933690/
  19. Amherdt, C.-H. (2005). La santé émotionnelle au travail. Les éditions Démos.
  20. Csikszentmihalyi, M. (1997). Finding flow. New York, NY : BasicBooks.
  21. Csikszentmihalyi, M., et Patton, J.D. (1997). Le bonheur, l’expérience optimale et les valeurs spirituelles : une étude empirique auprès d’adolescents. Revue Québécoise de Psychologie, 18 (2), 169-192.
  22. Csikszentmihalyi, M. (2006). La créativité : psychologie de la découverte et de l’invention. Paris : Robert Laffont.
  23. Finkenauer, C., et Baumeister, R.F. (1997). L’effet des variables subjectives sur le bonheur. Résultats de la recherche et implications pour la thérapie. Revue Québécoise de Psychologie, 18 (2), 99-118.
  24. Csikszentmihalyi, M. (2006). La créativité : psychologie de la découverte et de l’invention. Paris : Robert Laffont.
  25. Nakamura, J., et Csikszentmihalyi, M. (2002). The concept of flow. Handbook of positive psychology, 89-105.
  26. Csikszentmihalyi, M., Rathunde, K. (1993). The measurement of flow in everyday life : Toward a theory of emergent motivation (pp. 57-97). In R. Dienstbier J.E. Jacobs (eds.), Nebraska Symposium on motivation, 1992. Lincoln and London : University of Nebraska Press.
  27. Delle Fave, A., Massimini, F., & Bassi, M. (2011). Psychological selection and optimal experience across cultures: Social empowerment through personal growth. Springer Science + Business Media. https://doi.org/10.1007/978-90-481-9876-4
  28. Harari, Y.N. (2008). Combat flow : military, political, and ethical dimensions of subjective well-being in war. Review of General Psychology, 12, 253-264.
  29. Modèle:En-US Sarah Partington, Elizabeth Partington et Steve Olivier, « The Dark Side of Flow: A Qualitative Study of Dependence in Big Wave Surfing », The Sport Psychologist, vol. 23, no  2, 2009-06-01, p. 170–185 (ISSN 0888-4781 et ISSN 1543-2793) [texte intégral lien DOI (pages consultées le 2023-04-21)]
  30. Agarwal, R., et Karahanna, E. (2000). Time flies when you’re having fun : Cognitive absorption and beliefs about information technology usage. MIS Quarterly, 24 (4), 665-694.
  31. Heutte, J. (2014). Écologie de l’apprenance : construire l’environnement optimal d’apprentissage, Dans S. Delbart & I. Kustoz (Dir.). Société de la connaissance - L’humain au coeur des innovations, Collège régional de prospective de la Région Nord-Pas de Calais, Travaux Fabrique #1, p. 11-14