Qualité de vie liée à la santé/Qualité de vie et facteurs dispositionnels

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Qualité de vie et facteurs dispositionnels
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Chapitre no 2
Leçon : Qualité de vie liée à la santé
Chap. préc. :Introduction
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Qualité de vie et facteurs dispositionnels protecteurs modifier

Les facteurs dispositionnels (ou trait) sont des caractéristiques stables de la personnalité. Il existe des facteurs “pathogènes” (ou de vulnérabilité) augmentant le risque de développer des troubles somatiques et mentaux, mais également des facteurs “salutogènes” (ou protecteurs), qui protègent l’individu des effets de l’adversité (Bruchon-Schweitzer & Boujut, 2014). Parmi les facteurs protecteurs on peut citer : l’optimisme, le lieu de contrôle, l’auto-efficacité, l’endurance, le sens de la cohérence, la résilience.

La plupart de ces facteurs salutogènes ont des relations positives avec la qualité de vie, le bien-être et la santé émotionnelle et négatives avec le stress, la détresse et les troubles mentaux. C’est le cas de l’optimisme (Chida & Steptoe, 2008 ; Pressman & Cohen, 2005), du contrôle interne (Horner, 1998 ; Neipp, López-Roig, & Pastoret, 2007), du sens de la cohérence (Eriksson & Linström, 2006 ; 2007), de l’auto-efficacité (Luszczynska, Gutiérrez-Doña, & Schwarzer, 2005 ; Schwarzer, Boehmer, Luszczynska, Mohamed, & Knoll, 2005) et de l’affectivité positive (Diener, 2009 ; Garcia, Archer, Moradi, & Andersson-Arténet, 2012) (Bruchon-Schweitzer & Boujut, 2014). L’étude de Kostka et Jachimowicz (2010) a pu mettre en évidence un lien positif entre différents facteurs dispositionnels (l'optimisme dispositionnel, le lieu de contrôle, l'auto-efficacité) avec les différentes dimensions de la qualité de vie dans différentes populations de personnes âgées.

L’optimisme modifier

Définition de l’optimisme modifier

L’optimisme est un style cognitif qui inclut une perception de soi et du monde, ainsi qu’une croyance en une issue favorable des événements, lié à la motivation des personnes (Carver & Scheier, 2014 ; Bruchon-Schweitzer & Boujut, 2014). L’optimisme peut être considéré comme étant une variable dispositionnelle (ou un trait de personnalité) (Carver & Scheier, 2014), comme un « style explicatif » (Peterson, Seligman, & Vaillant, 1988 ; Seligman, 1991), ou encore comme une distorsion cognitive (biais d’optimisme) sous le nom d’ « optimisme irréaliste » (Weinstein, 1983 ; Taylor, 1989).

L’optimisme dispositionnel (ou trait) est défini comme une tendance générale à s’attendre à des résultats positifs. L’optimisme trait reflète la mesure dans laquelle les personnes ont des attentes favorables et positives généralisées pour leur avenir (Carver & Scheier, 2014 ; Carver, Scheier, & Segerstrom, 2010). L’optimisme dispositionnel est une caractéristique stable de la personnalité et un facteur salutogène, associé à une bonne santé émotionnelle (Carver, Scheier, & Segerstrom, 2010), santé physique (Scheier & Carver, 2018 ; Rasmussen, Scheier, & Greenhouse, 2009), qualité de vie (Kreis et al., 2015 ; Gison, Rizza, Bonassi, Donati, & Giaquinto, 2015), ainsi qu’au bien-être psychologique (Scheier, Carver & Bridges, 2001). Il est également associé aux stratégies d’ajustement (Nes & Segerstrom, 2006), et à une moindre mortalité (Anthony, Kritz-Silverstein & Barrett-Connor, 2016 ; Chida & Steptoe, 2008). En effet, les personnes optimistes ont tendance à adopter des stratégies « vigilantes » (attitude non défensive, coping « actif », de l’implication) (Martin-Krumm, 2012). Les optimistes semblent également employer des stratégies d'adaptation plus axées sur les problèmes et des moyens plus efficaces de régulation des émotions, contribuant à un meilleur fonctionnement (Taylor & Armor, 1996).

De plus, l’approche cognitive donne des indications des pensées et comportements des personnes optimistes. En effet, les personnes vont avoir des pensées telles que des attentes positives envers l’avenir et des comportements comme étant « persévérant », « fournissant des efforts » et « affrontant les problèmes » (Scheier & Carver, 1992). Les optimistes percevant leurs efforts comme efficaces, adopteraient plus facilement des comportements sains (Ironson et al., 2005). Ces divers mécanismes contribueraient à protéger les optimistes et à rendre les individus pessimistes plus vulnérables.

L’optimisme a ainsi un effet protecteur, qui peut être direct ou indirect, transitant par des voies transactionnelles. Cet effet salutogène impacte l’état de santé physique et mentale, de même que la qualité de vie, et les issues émotionnelles et sociales, lorsqu’une personne fait face à des difficultés (Bruchon-Schweitzer & Boujut, 2014). Des études comme celle de Ferguson et Goodwin (2010) ont établi le rôle prédicteur de l’optimisme sur le bien-être subjectif et psychologique (au sein d’une population de personnes âgées).

L’optimisme peut s’opposer au pessimisme qui est la croyance en une issue défavorable des événements, une tendance générale à évaluer l’occurrence des événements de manière négative (Chang, 1996).

Pour Scheier and Carver (1985), l’optimisme et le pessimisme représenteraient les extrémités opposées d'un même continuum, considérant ces traits comme une dimension bipolaire opposant les optimistes aux pessimistes. D’autres auteurs considèrent l’optimisme et le pessimisme comme des constructions distinctes et, dans une certaine mesure, indépendants (voir Kubzansky, Kubzansky, & Maselko, 2004).

Optimisme et qualité de vie modifier

Le concept de qualité de vie est apparu au cours des années autour de 1970, reflétant un élargissement des objectifs de santé. Il est né de la conjonction d'une modification du pronostic des maladies, de la considération de l'autonomie du patient et d'un besoin d'évaluation médicale (Brousse & Boisaubert, 2007). Le concept de la qualité de vie rassemble deux composantes fondamentales : subjectivité et multi-dimensionnalité. Par subjectivité, on se rapporte au fait que la qualité de vie ne peut être comprise et incluse que dans la perspective du patient. La multi-dimensionnalité, deuxième composante fondamentale du concept de qualité de vie, ressort d’une tradition psychométrique des mesures de l’état de santé. Elle fait référence à la prise en compte de plusieurs éléments, comprenant le bien-être physique, fonctionnel, émotionnel et social (Cella, 2007). Des études ont montré qu’il y avait un lien entre des aspects psychologiques positifs tel que l’optimisme sur des résultats de santé. Les causes de mortalité sont mises en avant dans l’étude présentée par Eric et ses collaborateurs (2017) En évaluant, l’association entre l'optimisme et la mortalité par cause chez les femmes après avoir examiné le rôle des variables confusionnelles potentielles (caractéristiques sociodémographiques, dépression) et intermédiaires (comportements de santé, conditions de santé). Des liens ont été mis en relation pour diverses raisons de décès, notamment le cancer, les accidents vasculaires cérébraux, les maladies cardiaques, les maladies respiratoires et les infections. Étant donné que l'optimisme était associé à de nombreuses causes de mortalité, il pourrait constituer une cible précieuse pour de nouvelles recherches sur les stratégies d'amélioration de la santé (Eric et al., 2017).

Par ailleurs, des travaux récents suggèrent que des facteurs non biologiques sont également importants et à prendre en compte sur l’impact que cela peut avoir sur la durée de vie. Lee et al (2019) ont montré qu’un optimisme plus élevé était associé à une durée de vie plus longue et à une plus grande probabilité de longévité exceptionnelle. Ces résultats suggèrent que l'optimisme pourrait constituer une cible précieuse à tester pour les stratégies visant à promouvoir la longévité (Lee et al., 2019). L’optimisme est un trait psychologique qui fait référence aux attentes positives d’un individu face à une situation donnée ou dans la vie. Il a été associé à moins de maladies cardiovasculaires, un vieillissement en meilleure santé et une plus faible mortalité. Il existe cependant peu de littérature sur les associations entre l’optimisme et le statut pondéral et les Troubles du Comportement Alimentaire (TCA). L’étude faite par Robert et ses collaborateurs (2020) montre que l’optimisme est associé à un statut pondéral plus favorable et à un risque de TCA moindre chez les femmes et chez les hommes. Ces résultats mettent en avant l’importance de prendre en compte les traits psychologiques dans de futurs programmes de prévention de l’obésité et des TCA (Robert et al., 2020).

Optimisme et qualité de vie : l’exemple du cancer modifier

L’optimisme dispositionnel est un facteur qui donne lieu à de nombreuses études en cancérologie, faisant ainsi état des lieux de son effet protecteur, et même prédicteur, de la santé globale et qualité de vie de patients atteints de cancer (Fasano et al., 2020 ; Liu et al., 2021a). Dans la littérature, il est relaté l’existence d’un lien significatif positif entre l’optimisme et la qualité de vie (Finck, Barradas, Zenger & Hinz, 2018), la santé physique (comme la fatigue, la douleur, etc.), ainsi que le fonctionnement émotionnel, social et cognitif chez des patients atteints de cancer (Liu et al., 2021a ; Trompetter, Bonhof, Van de Poll-Franse, Vreugdenhil & Mols, 2022 ; Allison, Guichard & Gilain, 2000). Il a également été établi un lien négatif entre l’optimisme et l’anxiété, la dépression, sur cette même population (Zenger, Brix, Borowski, Stolzenburg & Hinz, 2010). Applebaum et ses collaborateurs (2014) ont démontré un lien significatif négatif entre l’optimisme et des symptômes anxieux et dépressif, ainsi qu’un lien positif entre l’optimisme et la qualité de vie chez des patients atteints de différents cancers. Les personnes optimistes ressentent moins de détresse, notamment lorsque ces personnes font face au cancer (Liu et al., 2021b), il a été montré qu’elles font également preuve de plus de résilience (Seiler & Jenewein, 2019 ; Gao, Yuan, Pan & Wang, 2019). L’étude de Trompetter, Bonhof, Van de Poll-Franse, Vreugdenhil et Mols (2022) ont établi un lien positif significatif entre l’optimisme dispositionnel et la qualité de vie auprès de patients atteints de cancer colorectal. Enfin, l’optimisme prédit le recours à des stratégies actives face à l’adversité (Schwarzer, 1994). Une étude menée chez des patientes atteintes de cancer du sein a démontré que les personnes optimistes faisaient preuve d’un « esprit combatif » contre la maladie alors que les pessimistes adoptaient un style d’ajustement « d’impuissance-désespoir » (Schou, Ekeberg & Ruland, 2005).

Limites modifier

Les études de Scheier et Carver (1985, 1992 ; Scheier et al., 2002) et ceux de Seligman et ses collègues (Buchanan & Seligman, 1995 ; Gillham et al., 2002 ; Peterson et al., 1988 ; Seligman, 1991) ont contribué énormément à l’avancement des connaissances sur l’optimisme. Afin d’élargir l’état des notions actuelles sur l’optimisme, nous énoncerons les principales limites des recherches réalisées dans ce domaine (Trottier, C., Trudel, P., & Halliwell, W. R. 2007).

Le concept d’optimisme a particulièrement été étudié d’après une méthodologie quantitative, où les données recueillies provenaient de tests psychologiques. Dans la majorité des études, les individus étaient classés optimistes ou pessimistes d’après leur résultat au LOT ou à l’ASQ. L’utilisation des tests comporte des avantages, comme la classification des individus en catégories préétablies permettant un traitement rapide des données. Néanmoins, il y a des limites importantes lorsque les personnes sont catégorisées de la sorte. À ce sujet, Van der Maren (1996) mentionne que le sujet qui répond à des tests doit contraindre sa pensée à se mouler au format proposé par le chercheur. Ainsi, les participants qui complètent des tests ne peuvent pas toujours exposer leur réelle perception, comme c’est le cas notamment dans des entretiens où il n’y a pas de choix de réponses. L’utilisation des tests comporte aussi d’autres limites. D’abord, les individus qui n’accordent pas d’importance à compléter des questionnaires peuvent inscrire au hasard leurs réponses et ainsi fausser les résultats de l’étude. Également, nul n’est à l’abri des participants qui vont chercher à indiquer les meilleures réponses possibles pour bien paraître aux yeux de l’investigateur (Trottier, C., Trudel, P., & Halliwell, W. R. 2007).

Références modifier

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