Régimes politiques/L'autoritarisme
Les dirigeants arrivent au pouvoir mais pas par les élections, absence d'idéologie et de mobilisation de la population.
Les caractéristiques communes
modifierLa présence d'institutions politiques, car les gouvernants (dirigeants) ne sont pas choisis par les gouvernés (citoyens), utilisation de la force pour éviter les oppositions (Suppression des élections, des partis, des associations) et de la violence.
Des élections pour des niveaux peu important (Municipale) ou bien on fait semblant en empêchant les concurrents ou avec des trucages.
Pluralisme limité: pouvoir politique fort qui accepte certains groupements de la société qui participe au régime. (Armée, affaires, Église, syndicats de travailleurs).
Pouvoir central qui autorise les groupes à participer et qui délimite les prérogatives. Les groupes participent tant qu’ils ne contestent pas le régime et le chef.
Mobilisation et idéologie politique faible: Pas de réseaux d'organisation venant encadrer la participation des citoyens.
Le régime marche si les citoyens sont apathiques et pas d'obligations de participer pour les citoyens. Système d'ordre ou de restauration d'ordre donc pas d'idéologie. Le discours autoritaire est pauvre et banal. Il emprunte des valeurs qui sont déjà là. L'autoritarisme fait la violence.
Typologie des régimes autoritaires
modifierAu nombre de cinq :
Traditionnel: (Société féodale)
modifierRapport entre le pouvoir et les individus. S'appuie sur des traditions: Monarchie Absolue du Golfe Persique et du Népal.
Bureaucratico-militaire
modifierHauts fonctionnaires et officiers de l'armée qui dirigent (Junte militaire (1950-1970) Amérique Latine, Birmanie). Zéro pluralisme, parti unique (différent de totalitaire) qui s'assurent qu’il n'y a pas de mobilisation. Idéologie très peu développée. Régime instable et pas légitime.
Corporatiste
modifierFaire collaborer des groupes sociaux et professionnels, participation de certains groupe organisé en syndicat, idéologie de la 3e voie corporatiste. Légitimé le pouvoir (Portugal Salazar, Argentine de PERON).
Mobilisateur
modifierDes sociétés post-démocratiques
modifierMouvement Fasciste, démocratie fragile (Italie 1920), utilise la légitimité par le plébiscite (Vote).
De la décolonisation
modifierRégime peu stable, car les partis issus de la décolonisation qui deviennent de grands partis (FLN d'Algérie). Démobilisation et deviennent des régimes autoritaires de type traditionnel soit corporatiste. Maintien la mobilisation et glissent vers le totalitarisme.
Post-totalitaire: (Sauf Corée du Nord)
modifierLa plupart des régimes totalitaire ne restent jamais totalitaire (URSS, Chine, les démocraties populaires du Bloc de l'Est: Totalitaire puis autoritaire (Sauf Allemagne de l'Est)). En effet, selon M. Weber,"nous savons que tout véritable rapport de domination comporte un minimum de volonté d’obéir". C'est pourquoi certains régimes totalitaire ont été obligés d'accorder plus de liberté, la Glasnost en URSS, en somme d'évoluer d'une positions plus totalitaires à plus autoritariste.