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Rayonnement électromagnétique : Introduction et bases Rayonnement électromagnétique/Introduction et bases », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
Équations de Maxwell dans le vide
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On considère des cas de propagation dans l'air. L'air possède les mêmes propriétés électromagnétiques que le vide, on peut donc utiliser les équations de Maxwell microscopiques classiques :
Début d’un théorème
Équations de Maxwell microscopiques
Fin du théorème
Les équations de Maxwell intrinsèques (sans les termes de source) nous permettent de définir le potentiel
(
A
→
,
V
)
{\displaystyle ({\vec {A}},V)}
L'équation de Maxwell-Thomson donne :
d
i
v
B
→
=
0
{\displaystyle \mathrm {div} {\vec {B}}=0}
, ainsi il existe un champ vectoriel
A
→
{\displaystyle {\vec {A}}}
tel que
B
→
=
r
o
t
→
A
→
{\displaystyle {\vec {B}}={\overrightarrow {\mathrm {rot} }}{\vec {A}}}
.
On appelle
A
→
{\displaystyle {\vec {A}}}
un potentiel vecteur.
L'équation de Maxwell-Faraday donne
r
o
t
→
E
→
=
−
∂
B
→
∂
t
{\displaystyle {\overrightarrow {\mathrm {rot} }}{\vec {E}}=-{\frac {\partial {\vec {B}}}{\partial t}}}
ainsi :
r
o
t
→
E
→
=
−
∂
B
→
∂
t
=
−
∂
r
o
t
→
A
→
∂
t
{\displaystyle {\overrightarrow {\mathrm {rot} }}{\vec {E}}=-{\frac {\partial {\vec {B}}}{\partial t}}=-{\frac {\partial {\overrightarrow {\mathrm {rot} }}{\vec {A}}}{\partial t}}}
d'où
r
o
t
→
(
E
→
+
∂
A
→
∂
t
)
=
0
→
{\displaystyle {\overrightarrow {\mathrm {rot} }}\left({\vec {E}}+{\frac {\partial {\vec {A}}}{\partial t}}\right)={\vec {0}}}
Ainsi il existe un champ scalaire
V
{\displaystyle V}
tel que
E
→
+
∂
A
→
∂
t
=
−
g
r
a
d
→
V
{\displaystyle {\vec {E}}+{\frac {\partial {\vec {A}}}{\partial t}}=-{\overrightarrow {\mathrm {grad} }}V}
Le champ
A
→
{\displaystyle {\vec {A}}}
est uniquement défini par son rotationnel, il n'est donc pas unique. Pour le fixer, on fait appelle à une jauge particulièrement pratique : la jauge de Lorentz.
Début d’un théorème
Jauge de Lorentz
d
i
v
A
→
+
μ
0
ϵ
0
∂
V
∂
t
=
0
{\displaystyle \mathrm {div} {\vec {A}}+\mu _{0}\epsilon _{0}{\frac {\partial V}{\partial t}}=0}
Fin du théorème
On a, d'après l'équation de Maxwell-Gauss :
d
i
v
E
→
=
ρ
ϵ
0
{\displaystyle \mathrm {div} {\vec {E}}={\frac {\rho }{\epsilon _{0}}}}
d'où
−
d
i
v
(
∂
A
∂
t
+
g
r
a
d
→
V
)
=
ρ
ϵ
0
{\displaystyle -\mathrm {div} \left({\frac {\partial A}{\partial t}}+{\overrightarrow {\mathrm {grad} }}V\right)={\frac {\rho }{\epsilon _{0}}}}
ainsi
Δ
V
−
μ
0
ϵ
0
∂
2
V
∂
t
2
=
−
ρ
ϵ
0
{\displaystyle \Delta V-\mu _{0}\epsilon _{0}{\frac {\partial ^{2}V}{\partial t^{2}}}=-{\frac {\rho }{\epsilon _{0}}}}
Ensuite, d'après l’équation de Maxwell-Ampère :
r
o
t
→
B
→
=
r
o
t
→
r
o
t
→
A
→
=
g
r
a
d
→
d
i
v
A
→
−
Δ
→
A
→
=
μ
0
j
→
+
μ
0
ϵ
0
∂
E
→
∂
t
{\displaystyle {\overrightarrow {\mathrm {rot} }}{\vec {B}}={\overrightarrow {\mathrm {rot} }}{\overrightarrow {\mathrm {rot} }}{\vec {A}}={\overrightarrow {\mathrm {grad} }}\mathrm {div} {\vec {A}}-{\vec {\Delta }}{\vec {A}}=\mu _{0}{\vec {j}}+\mu _{0}\epsilon _{0}{\frac {\partial {\vec {E}}}{\partial t}}}
Ainsi :
g
r
a
d
→
d
i
v
A
→
−
Δ
→
A
→
=
μ
0
j
→
−
μ
0
ϵ
0
(
∂
g
r
a
d
→
V
∂
t
+
∂
2
A
→
∂
t
2
)
{\displaystyle {\overrightarrow {\mathrm {grad} }}\mathrm {div} {\vec {A}}-{\vec {\Delta }}{\vec {A}}=\mu _{0}{\vec {j}}-\mu _{0}\epsilon _{0}\left({\frac {\partial {\overrightarrow {\mathrm {grad} }}V}{\partial t}}+{\frac {\partial ^{2}{\vec {A}}}{\partial t^{2}}}\right)}
Finalement :
Δ
→
A
→
−
μ
0
ϵ
0
∂
2
A
→
∂
t
2
=
−
μ
0
j
→
+
g
r
a
d
→
(
d
i
v
A
→
+
μ
0
ϵ
0
∂
V
∂
t
)
{\displaystyle {\vec {\Delta }}{\vec {A}}-\mu _{0}\epsilon _{0}{\frac {\partial ^{2}{\vec {A}}}{\partial t^{2}}}=-\mu _{0}{\vec {j}}+{\overrightarrow {\mathrm {grad} }}\left(\mathrm {div} {\vec {A}}+\mu _{0}\epsilon _{0}{\frac {\partial V}{\partial t}}\right)}
Ainsi on constate que la jauge de Lorentz permet de découpler les deux équations finales obtenues, ce qui donne :
Δ
V
−
μ
0
ϵ
0
∂
2
V
∂
t
2
=
−
ρ
ϵ
0
{\displaystyle \Delta V-\mu _{0}\epsilon _{0}{\frac {\partial ^{2}V}{\partial t^{2}}}=-{\frac {\rho }{\epsilon _{0}}}}
Δ
→
A
→
−
μ
0
ϵ
0
∂
2
A
→
∂
t
2
=
−
μ
0
j
→
{\displaystyle {\vec {\Delta }}{\vec {A}}-\mu _{0}\epsilon _{0}{\frac {\partial ^{2}{\vec {A}}}{\partial t^{2}}}=-\mu _{0}{\vec {j}}}
Notation complexe et convention
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On se placera souvent en régime monochromatique dans le cadre de ce cours.
On va donc manipuler 4 variables :
r
→
{\displaystyle {\vec {r}}}
(variable de position),
t
{\displaystyle t}
(variable de temps),
k
→
{\displaystyle {\vec {k}}}
(variable de vecteur d'onde),
ω
{\displaystyle \omega }
(variable de pulsation).
Les champs correspondant sont reliés par des transformations de Fourier :
A
→
(
r
→
,
t
)
=
∫
∫
A
→
~
(
k
→
,
ω
)
e
i
(
k
→
⋅
r
→
−
ω
t
)
d
ω
2
π
d
3
k
→
(
2
π
)
3
{\displaystyle {\vec {A}}({\vec {r}},t)=\int \int {\tilde {\vec {A}}}({\vec {k}},\omega )e^{i({\vec {k}}\cdot {\vec {r}}-\omega t)}{\frac {\mathrm {d} \omega }{2\pi }}{\frac {\mathrm {d} ^{3}{\vec {k}}}{(2\pi )^{3}}}}
A
→
~
(
k
→
,
ω
)
=
∫
∫
A
→
(
r
→
,
t
)
e
−
i
(
k
→
⋅
r
→
−
ω
t
)
d
t
d
3
r
→
{\displaystyle {\tilde {\vec {A}}}({\vec {k}},\omega )=\int \int {\vec {A}}({\vec {r}},t)e^{-i({\vec {k}}\cdot {\vec {r}}-\omega t)}\mathrm {d} t\mathrm {d} ^{3}{\vec {r}}}
Par soucis de concision, on notera préférentiellement
A
→
(
k
→
,
ω
)
{\displaystyle {\vec {A}}({\vec {k}},\omega )}
sans le tilde.
On appelle "fonction" (plus précisément distribution) de Dirac, une "fonction" notée
δ
(
r
→
)
{\displaystyle \delta ({\vec {r}})}
telle que pour toute fonction
f
(
r
→
)
{\displaystyle f({\vec {r}})}
on a :
∫
R
3
f
(
r
→
′
)
δ
(
r
→
′
−
r
→
0
)
d
3
r
→
′
=
f
(
r
→
0
)
{\displaystyle \int _{\mathbb {R} ^{3}}f({\vec {r}}')\delta ({\vec {r}}'-{\vec {r}}_{0})\mathrm {d} ^{3}{\vec {r}}'=f({\vec {r}}_{0})}
(élément neutre pour le produit de convolution)
On a donc :
∫
δ
(
x
)
d
x
=
1
{\displaystyle \int \delta (x)\mathrm {d} x=1}
et
δ
(
x
)
=
0
{\displaystyle \delta (x)=0}
presque partout .
On peut donc voir
δ
{\displaystyle \delta }
comme une fonction nulle partout sauf en 0 où elle vaut
+
∞
{\displaystyle +\infty }
pour avoir
∫
δ
(
x
)
d
x
=
1
{\displaystyle \int \delta (x)\mathrm {d} x=1}
.
L'égalité suivante est intéressante à retenir (et à retrouver) :
∫
−
∞
+
∞
e
i
k
x
d
x
=
2
π
δ
(
k
)
{\displaystyle \int _{-\infty }^{+\infty }e^{ikx}\mathrm {d} x=2\pi \delta (k)}
Pour la retenir, on peut remarquer qu'il doit s'agir du spectre d'une composante pure à la pulsation
k
{\displaystyle k}
.