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La plupart des réactions chimiques conservent les atomes, mais un très petit nombre provoquent aussi des fusions et fissions d'atomes dans les êtres vivants. Bien que très peu nombreuses, quelques dizaines, ces réactions de transmutations biologiques concernent un très grand nombre d'espèces, des bactéries aux mammifères, au cours de plusieurs processus biologiques qui les contrôlent et qui sont essentiels pour ces organismes.
Les chercheurs ont commencé à observer des anomalies de conservation des atomes dés l'époque où la conservation de la matière a été comprise, avant 1800. C'est seulement à partir de 1959 que quelques chercheurs ont compris que les transmutations pourraient expliquer des anomalies biologiques (par rapport aux théories classiques).
En 1975, la confirmation et la publication de travaux scientifiques par Louis Kervran[1] permet de considérer comme sure l’existence de ce phénomène. Depuis, de nouvelles expérimentations continuent à le confirmer, mais en 2010, il n'a pas d'explication théorique confirmée.
Cet effet biologique semble combiner :
- une réaction chimique
- une interaction à faible énergie de noyaux atomiques
- et une catalyse (particulière) qui les favorise lors d'un processus biologique.
Première approche
modifierCe livre rassemble des références d'expérimentations et d'étapes dans la compréhension du phénomène pour permettre à chacun une première approche de quelques questions :
- Ce phénomène des transmutations biologiques existe-t-il ?
- Quelle confiance accorder à ces diverses expérimentations ?
- Qu'apportent ces expérimentations par rapport aux conceptions classiques à notre époque ?
- Sur quels aspects portent les réticences au sujet des transmutations biologiques ?
- Quelles approches théoriques ont déjà été tentées ?
- Des domaines voisins peuvent-ils nous aider à trouver une explication ?
- Où en est la recherche dans ce domaine par rapport au processus général de la méthode scientifique ?
- Peut-on utiliser ce savoir, avec ou indépendamment des connaissances théoriques, et dans quels domaines ?
- Où en sont ces utilisations des transmutations biologiques ?
Sommaire
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L'apport principal sur les transmutations biologiques est constitué des expérimentations réalisées depuis plus de 200 ans, présentées ici dans l’ordre chronologique des publications.
Certains événements ou certaines étapes particulières peuvent aussi aider à repérer, ou à comprendre le processus d'intégration de ce domaine à l’ensemble des connaissances scientifiques, à l’utilisation de ces connaissances et à leur assimilation par l’ensemble de la société.
À cette époque les alchimistes préparent l'apparition de la chimie en tant que domaine scientifique. La théorie standard devient la conservation de la matière, au niveau des atomes.
Mais quelques expérimentations montrent alors des anomalies dispersées et inexplicables et intriguent les chercheurs sans qu’ils arrivent à la moindre explication.
Vers 1910 un nouveau domaine de la science apparait, la radioactivité à haute énergie, ainsi que les progrès théoriques correspondants. Les noyaux des atomes peuvent se séparer en deux noyaux, ou se réunir par fusion.
La théorie de la relativité apporte, entre autres, la correspondance masse-énergie et l'explication des variations de masses atomiques des transmutations classiques. Pour les transmutations biologiques, elle explique une légère variation de masse globale (par rapport au premier principe de conservation de Lavoisier).
Les notions de bases sont alors disponibles pour associer les recherches précédentes et leurs confirmations en un nouveau domaine scientifique. Quelques chercheurs comprennent que ces anomalies sont des transmutations biologiques et Louis Kervran qui les fait connaître en devient le représentant emblématique.
Des recherches continuent à confirmer le phénomène par de nouveaux types de mesures et d'expérimentations. L'objectif des chercheurs n'est plus seulement de confirmer l’existence des transmutations biologiques, mais quelquefois de montrer leurs possibilités d'utilisation.
Depuis 1989, un nouveau domaine apparait, la fusion froide qui étudie les transmutations à basse énergie pour produire de l'énergie, plus facilement, plus efficacement et en polluant moins. Ces recherches commencent à être soutenues par des industriels. Le domaine d'énergie des interactions nucléaires semble être le même que pour les transmutations biologiques bien que les densités d'énergie et les températures ne soient pas compatibles avec les processus biologiques.
D'autres recherches diverses semblent aussi liées à divers aspects des transmutations biologiques.
Pour les transmutations biologiques ces recherches pourraient aussi apporter une coopération vers une théorie.
Ce chapitre résume divers aspects des connaissances sur les transmutations biologiques.
Vers 2005, les industriels ont commencé à soutenir les recherches en fusion froide et à essayer d’utiliser ces connaissances.
En 2011, une entreprise commencerait à commercialiser un générateur thermique à nickel et hydrogène, mais cet usage n’est pas biologique.
Ce chapitre présente diverses hypothèses, déjà proposées par des chercheurs, qui en 2010 n'ont pas abouti à une théorie consensuelle.
Modèle:Une histoire des transmutations biologiques
Une bibliographie présente quelques références en plus des notes.
Une version imprimable permet de disposer d'un document plus proche du format d'un livre.
Notes et références
modifier- ↑ Preuves en Biologie de Transmutations à Faible Énergie, Louis C. Kervran, Paris 1975, Maloine, ISBN 2-224-00178-9.